La compagnie aérienne United Airlines a inauguré une nouvelle liaison saisonnière entre New York et Porto, et va renforcer celle reliant Houston à La Havane. Elle étudierait d’autre part les Airbus A330neo et Boeing 787 Dreamliner pour remplacer sa cinquantaine de 767.
Du 4 mai au 4 octobre 2018, la compagnie américaine propose un vol quotidien entre sa base à Newark-Liberty et l’aéroport de Porto-Francisco Sa Carneiro, opérés en Boeing 757-200 pouvant accueillir 16 passagers en classe Affaires Polaris, 45 en Economie Plus et 108 en Economie. Les départs sont programmés à 21h45 pour arriver le lendemain à 9h45, les vols retour quittant le Portugal à 12h35 pour se poser à 15h35 (durée de vol moyenne 7h30). United Airlines est en « concurrence » directe sur cette route avec TAP Air Portugal, sa partenaire dans Star Alliance qui propose cet été deux rotations hebdomadaires.
« Nous sommes ravis d’inaugurer notre service saisonnier sans escale entre Porto et notre hub de New York / Newark », a déclaré José Carlos Ferreira, directeur des ventes au Portugal de United Airlines. Cette nouvelle ligne « renforce notre réseau international et offre à nos clients du Portugal un plus grand choix de voyages, avec plus de 70 liaisons directes à Newark vers d’autres destinations aux États-Unis, au Canada, au Mexique, aux Caraïbes et en Amérique centrale ». La compagnie est déjà présente à Lisbonne, avec des vols toute l’année depuis Newark et en haute saison depuis Washington.
United Airlines lancera d’ici l’été trois autres nouvelles liaisons vers l’Europe, avec un Newark – Reykjavik du 23 mai au 5 octobre, un Washington – Edimbourg du 23 mai au 4 octobre, et un San Francisco – Zurich du 7 juin au 27 octobre. Et elle lancera un San Francisco – Papeete le 30 octobre prochain.
A Cuba, la compagnie américaine a annoncé lundi que sa route entre les aéroports de Houston-George Bush et La Havane-José Marti passera le 20 juillet de un à sept vols par semaine, sous réserve d’approbations gouvernementales. Au vol du samedi en 737-800 (16+150) s’ajouteront des rotations tous les autres jours de la semaine en Embraer 175 de Mesa Airlines (12+64). United Airlines reste sans concurrence sur cette route, qui lui permet de proposer au départ de la capitale cubaine des correspondances vers 44 destinations intérieures, son hub du Texas étant également présenté comme sa « porte d’entrée vers l’Amérique latine ». Cette expansion à La Havane « apportera des avantages publics significatifs à notre ville, région et état. En tant que ville mondiale diversifiée – où beaucoup de gens parlent espagnol – nous comptons beaucoup sur les voyages internationaux pour notre succès économique », a déclaré Sylvester Turner, maire de Houston, ajoutant : « l’accès mondial à Houston par avion contribue à ramener la santé financière à la ville après l’ouragan Harvey. L’ajout de La Havane aux options de voyage des Houstoniens nous aidera aussi à construire des ponts culturels avec notre voisin du golfe », a-t-il ajouté.
On retiendra enfin l’information de Reuters, dont les sources annoncent le lancement par United Airlines de la recherche d’un remplaçant pour ses 51 767-300ER (183 à 214 sièges) et 767-400ER (242 places). Les discussions auraient débuté avec Airbus et Boeing, le premier proposant « l’A330neo face au Dreamliner » du second pour un contrat qui pourrait atteindre 14 milliards de dollars au prix catalogue. Aucune des parties n’a confirmé l’information. Rappelons que la compagnie américaine a déjà mis en service 12 787-8 et 25 787-9 (elle attend aussi 14 787-10), sa flotte ne comportant aucun Airbus long-courrier – mais attendant à partir de 2022 45 A350-900.
Rame a commenté :
10 mai 2018 - 15 h 24 min
La stratégie flotte de United a plusieurs approches entre rachat de vieux zinc d’occasion et renouvellement par des avions neufs. Si ça fonctionne bien pourquoi pas.
DOUDOU a commenté :
10 mai 2018 - 17 h 47 min
Comment une ville comme Porto est reliée à New York avec 9 vols par semaine de mai à octobre alors que Lyon ou Marseille n’ont rien du tout. Les aires urbaines sont pourtant beaucoup plus importantes et l’attrait touristique est assez comparable entre Marseille et Porto sans parler du PIB important de la région lyonnaise. Il y a du potentiel !
L’hommeSympathique a commenté :
11 mai 2018 - 4 h 12 min
Les américains ne veulent pas allez dans les régions françaises.
The PilotDylan a commenté :
11 mai 2018 - 6 h 57 min
Totalement d’accord avec toi, il faudrait d’autres départs long-courrier à Lyon que juste LYS-YUL opérés par Air Canada et Air Transat
Yan a commenté :
10 mai 2018 - 19 h 24 min
La diaspora lusophone à NYC est beaucoup plus importante que les lyonnaise et marseillaise réunies !!!
Kondor1603 a commenté :
10 mai 2018 - 20 h 18 min
Je suis d’accord, si je dis pas de bêtises mais Newark compte la plus grande communauté lusophone expatriée du monde.
Et poour info, Porto est relié à Lyon par Transavia (avec une deuxième escale à Funchal)
JUAN TRIPPE a commenté :
10 mai 2018 - 23 h 29 min
Et le Portugal est considérée destination “safe” pour les Améericains (selon le State Department). Le nombre vols vers le Portugal (y compris les Açores) a nettement augmenté cette année. L’Islande est une autre destinations “safe”. La France, Allemagne, Italie, RU et d’autres pays européens sont considérés “à risque” (terrorisme) pour les touristes US. Etrangement, le Maroc est “safe” et l’Algérie “relativement safe”.
CF a commenté :
10 mai 2018 - 20 h 43 min
XL Airways a essayé sur Marseille-New-York, American et Delta sur Lyon-New-York… Effectivement, le modèle économique n’est pas le même pour Porto : @Yan le dit bien, la diaspora Portugaise remplit les avions… en été.
Lyon espère toujours une ligne à l’année, mais la classe affaires qui rentabilise le vol plus que la classe Economie n’est pas assez remplie. On a dit, à l’époque, que le Lyon-New-York d’American Airlines était plus rempli que le Genève-New-York par la même compagnie aérienne… mais la classe Affaires était très bien remplie en Suisse, où niveau de vie et présence de nombreuses organisations internationales et financières apportent des passagers bien plus rentables, beaucoup moins à Lyon. Affaire de niveau de vie donc, mais aussi de bassin de population, de puissance industrielle et financière, de besoins d’échanges à plein tarif, et aussi d’attractivité touristique.
Milan, Barcelone… disposent de ce réservoir multiple, ainsi que d’un relatif équilibre (à Lyon, c’était 70% Français et 30% Américains) entre les passagers respectifs des deux pays. Pas nos métropoles de “province”.
josueilunga24007@gmail.com a commenté :
10 mai 2018 - 21 h 07 min
je ne vois meme l’interet d’entrer en discussion avec airbus….
ca saute aux yeux que United ne prendra que du dreamliner sans meme partager avec l’A330neo…
vu qu’elle en possede deja du b787 et en rajouter ne lui demandera que de former plus de pilotes dans les simulateurs deja existants !Mais choisir l’a330neo c’est une autre histoire…
de toutes les facons, la330neo se vu confronter plus d’une fois au au dreamliner, et tous savons qui en est sorti vainqueur…
$dreamliner a commenté :
10 mai 2018 - 21 h 11 min
Entrer en quoi ??? Mdr
Et pourquoi meme ????
c’est sur qu’elle portera son choix sur un appareil deja existant dans sa flotte, A savoir le dreamliner…
choisir l’a330neo serait une follie…
Clo2B a commenté :
11 mai 2018 - 9 h 00 min
Ben, on verra bien si ils sont aussi fous que les nombreuses compagnies qui ont choisit cet avion !!