La compagnie aérienne Emirates Airlines lance en Première classe la Collection Vintage Emirates, une sélection des plus grands vins de sa cave située en Bourgogne, où certains de ses grands crus ont été conservés pendant près de 15 ans.
Les quatre vins qui feront partie en 2018 de la Collection de la compagnie émiratie basée à l’aéroport de Dubaï sont le Château Cheval Blanc 2004, le Château Haut Brion 2004, le Château Mouton Rothschild 2001 et le Château Margaux 1998 ; ces vins d’exception seront exclusivement servis en Première Classe, sur une sélection de vols et pour une période de temps limitée. La sélection des quatre grands crus sera répartie tout au long de l’année sur différentes routes en Europe, en Amériques, en Asie et en Océanie. Au cours des prochaines années, lorsqu’ils auront atteint leur maturité optimale, d’autres vins seront ajoutés à la Collection Emirates Vintage. La cave Emirates est actuellement composée de 4,7 millions de bouteilles de vin dont certaines ne seront servies qu’en 2027.
La Collection Emirates Vintage a été lancée la semaine dernière sur un vol spécial à destination de Paris-CDG, avec le Château Cheval Blanc 2004. Arnaud de Laforcade, directeur commercial du Domaine, a offert aux clients à bord une masterclass surprise à 12.000 mètres d’altitude, dans l’emblématique bar-lounge de l’Airbus A380. La dégustation spéciale a permis aux clients de savourer le Château Cheval Blanc 2004 et 2006.
Des plats spéciaux ont également été créés pour accompagner chaque vin de la Collection Emirates Vintage. Les chefs et les sommeliers de la compagnie ont étroitement collaboré pour élaborer des plats qui complètent au mieux les vins, et ainsi offrir « une expérience gastronomique inoubliable ». En accord avec ses menus inspirés des régions du monde entier, un plat unique a été choisi pour chaque destination et pour chaque vin. Sur les vols au départ et à destination de Dublin, par exemple, le Château Cheval Blanc 2004 sera accompagné de filet de bœuf irlandais nourri à l’herbe accompagné d’un gratin dauphinois, de poireaux et épinards à la crème, de mini-carottes et d’un jus d’échalote. Sur les vols vers Genève, le même vin sera accompagné d’un gibier poêlé servi avec un jus de thym, du chou-rave blanchi, de mini-carottes et de broccolini.
Cette sélection témoigne de l’investissement d’Emirates Airlines pour les vins de Bordeaux et les vins français plus largement, qui sont intégrés à toutes les cartes : la compagnie propose une « offre de classe mondiale » de plus de 80 vins et champagnes servis quotidiennement sur les vols de son réseau. Depuis 2006, la compagnie a investi 780 millions de dollars dans des vins du monde entier pour offrir à ses clients une expérience culinaire inégalée à bord. Pour l’année 2017 uniquement, Emirates a acheté pour 56 millions de dollars de vins et de champagne en France ; au total, 86% des achats de bouteilles de vin de la compagnie sont effectués en France. « Nous approchons directement les vignerons et trions sur le volet leurs cuvées qui sont ensuite conservées dans nos caves situées en Bourgogne pendant près de 15 ans, jusqu’à ce qu’ils soient prêts à être servis. Il a fallu beaucoup de patience, d’investissement et de planification à long terme. Notre objectif a toujours été de surprendre et de ravir nos clients et cette sélection promet d’être incontournable », explique Joost Heymeijer, VP Inflight Catering chez Emirates. Avant d’ajouter : « tous les efforts ont été déployés pour présenter les vins de la Collection Emirates Vintage de la meilleure façon possible. Nous avons passé du temps à former notre personnel de bord, à redessiner notre verrerie et à créer un menu qui s’associe parfaitement avec nos plats pour que, lorsque vous savourez ces grands vins à bord, la dégustation soit comparable à celles des meilleurs restaurants des plus grandes villes du monde ».
Château Cheval Blanc 2004
Actuellement proposé sur des vols vers le Royaume-Uni, l’Irlande, la France, les Pays-Bas et Genève pour une durée limitée. Cheval Blanc est le premier domaine de Saint-Émilion et le plus célèbre des vins de Cabernet Franc au monde. Certains millésimes de ce terroir unique sont légendaires, comme celui de
1947 que Robert Parker décrit comme « le joyau de la couronne dans n’importe quelle cave de collectionneur millionnaire ». Le millésime 2004 a un nez parfumé de cerise, de framboise et de pétales de rose. Mi-corsé à corsé, le palais révèle des saveurs de fraise confite et de groseille agrémentées d’épices exotiques. Les tanins fermes et l’acidité succulente fournissent un équilibre parfait.
Château Margaux 1998
Sélectionné pour être servi sur les vols vers l’Océanie et certains vols en Asie à partir de juin et pour une durée limitée. Ce château spectaculaire est souvent appelé le Versailles du Médoc. La fille d’André Mentzelopoulos, Corinne, a hérité d’un magnifique domaine de son père en 1980 et, de la même manière que le faisait son père, apporte des améliorations à chaque millésime. Le nez du millésime 1998 a des notes de prunes fraîches, de cerises noires et de mûres épicées, avec un soupçon de thé noir et de fumée. La bouche est mi-corsée à corsée et poivrée à l’attaque, se développe avec des notes de cuir, de prune de Damon. L’équilibre, la grâce et le charme incarnent les vins de cette appellation.
Château Haut Brion 2004
Sélectionné pour être servi sur les vols vers les Amériques et le Royaume-Uni à partir d’octobre ou pour une période limitée. Étant le plus ancien des massifs classés, et le seul premier cru hormis le Médoc, Haut-Brion possède une histoire illustre avec des références de Pepys, Jefferson et une mention dans le registre de cave de 1660 du roi anglais Charles II. Ses références royales actuelles sont tout aussi impressionnantes, avec la gestion de la propriété maintenant supervisée par le prince Robert de Luxembourg. Le millésime 2004 présente des arômes typiques de Graves de cassis et de boîte à cigares, avec des notes d’olive noire. La bouche est mi-corsée et harmonieuse, avec des fruits noirs teintés de graphite, caressés par des tanins tendres et fins.
Château Mouton Rothschild 2001
Sélectionné pour être servi sur les vols vers l’Allemagne et l’Autriche à partir de juin pour une durée limitée. Ce millésime sera également proposé vers la France, les Pays-Bas et Genève à partir de novembre pour une durée limitée. La classification des vins de Bordeaux de 1855, du premier au cinquième cru, était basée sur les prix récents du marché pour les vins d’un vignoble, à l’exception de Château Mouton Rothschild. Malgré le prix de marché du Mouton, égal à celui de Château Lafite Rothschild, il n’a pas reçu l’appellation 1er Cru, ce que le baron Philippe de Rothschild a qualifié d’« injustice monstrueuse ». Après des décennies de lobbying intense de la part du baron, le Mouton a été finalement élevé en 1973 à la première place et, à juste titre, comme l’un des meilleurs vins, non seulement de Bordeaux, mais dans le monde entier. Le millésime 2001 a un bouquet complexe et s’ouvre sur des notes de mûre, de tapis forestier, de graphite et d’écorce d’orange. La bouche est mi-corsée à corsée avec des tanins fins, une acidité superbe, une grande profondeur et une note minérale distincte à la finale de tabac.
Inukshuk a commenté :
4 mai 2018 - 14 h 12 min
Certes les crus sont prestigieux. Mais Emirates ou non, un avion n’est pas -loin s’en faut- le meilleur endroit pour déguster de tels vins. Un vin a besoin de repos et d’oxygène, pas de vibrations et d’air conditionné.
Je préfère me contenter d’un vin moins renommé et garder ce genre de bouteilles pour le plancher des vaches!
Pet a commenté :
4 mai 2018 - 16 h 11 min
+1
Sans oublier que même à l’avant, ou surtout à l’avant des cabines, il y a un nombre d’alcoolos qui ont le vin mauvais et braillent dès un demi verre.
Autant servir du Château Sans Indication de Provenance en élégantes fontaines de 3 L à 13,50 pièce à Monoprix.
Je suis certain que 80% des pax n’y verraient que du feu.
EMBDCB a commenté :
5 mai 2018 - 8 h 53 min
Surtout qu’ils sont souvent servis froid ce qui est vraiment du gachis.
Leo a commenté :
4 mai 2018 - 15 h 54 min
Perso je préfère encore ça que d avoir des crus et champagne moyens. Beaucoup de compagnies chutent en gamme en première classe. Ana, Asiana , etc. Dès champ à 40€ en first. Ridicule. Heureusement pas sur Swiss l autre jour. J ai peur de dire ….pas encore :/
Ruth abaga a commenté :
4 mai 2018 - 18 h 07 min
Combien d’oenologues ou prétendus dans la population?
3 ou 4%? Allons jusqu’à 10.
Le reste sont des soifards ou des buvards.
Donc, un crémant bien frais fait l’affaire. L’altitude aidant, inutile d’avoir des frais inutiles.
Le champagne à 40€ au détail ou chez le producteur. Il y a comme une nuance à apporter, sachant que vous estimez une qualité à son prix, non à son état, ni fait.
Un crémant bien frais, donc..
Tom a commenté :
4 mai 2018 - 16 h 40 min
Pas sûr que ces grands crus soient aussi agréables dans un environnement sec et en altitude qui faussent notre odorat et goût. C’est surtout pour ravir une clientèle snob mais qui n’´y connaît rien . A déguster au sol pourquoi pas dans un lounge !
EUCLIDE a commenté :
4 mai 2018 - 19 h 09 min
Notez au passage que le Maroc, l’Algérie et la Tunisie ( pays musulmans ), la Turquie etc… produisent du vin !
C’est à cause des Légions romaines
Erik de Nice a commenté :
4 mai 2018 - 20 h 22 min
Pas à cause, grace..
MAC - mort aux cretins a commenté :
5 mai 2018 - 13 h 02 min
Je lis dans ces commentaires un ramassis de franchouillards jaloux, incultes et criticards. C’est une idée reçue de dire que le vin est dénaturé dans une cabine d’avion. Mais allez donc voler pour plus cher sur une compagnie en grève tous les 4 matins. La confiture n’est pas pour les cochons…
atplhkt a commenté :
5 mai 2018 - 13 h 07 min
@ MORT AUX CRETINS
Vous devriez au moins vous documenter un peu :
https://blog.privatefly.fr/le-vin-change-t-il-de-gout-en-avion
au lieu de tenir des propos qui se veulent déplaisants à l’égard des autres sous votre alias infantile.
Non, non et non a commenté :
5 mai 2018 - 13 h 52 min
@ ATPLHKT
+1
– Dessèchement du nez générant un encombrement rétro-nasal et perturbant les phénomènes de rétro-olfaction.
– Gonflement de certaines muqueuses, freinant la ventilation des odeurs et réduisant la sensibilité gustative.
Shôgun a commenté :
5 mai 2018 - 16 h 01 min
Dans le genre “crétinerie franchouillarde” (je fais remarquer à la modération que je ne fais ici que reprendre le vocabulaire de mon puéril interlocuteur, lequel a été jugé digne de validation), il paraît difficile de faire plus caricatural que votre commentaire.
De la confiture aux cochons, c’est bien ce qui caractérise la présente offre Emirates: des vins d’exceptions pour des voyageurs qui à 99% seront incapables de les apprécier.
Et bonjour le gaspillage: des flacons à plusieurs centaines d’euros qui seront débouchés pour remplir deux ou trois verres par vol. À moins qu’Emirates ne procède comme avec le champagne en classe affaires ?
http://www.air-journal.fr/2017-07-22-emirates-une-hotesse-de-lair-reverse-du-champagne-dans-la-bouteille-5185023.html
ERIK DE NICE a commenté :
5 mai 2018 - 13 h 35 min
Donc on ne peut plus manger ni boire des repas de qualité ni boite des grands crus en premiere selon vous ??
Vous imaginez qu’ils n’ont pas réfléchis au problème d’après-vous ??
Ah!! J’oubliais, les mêmes grands crus servis à bord d’AF et cela aurait été la classe inégalée à la Française mais servis à bord d’une autre compagnie, c’est une hérésie, c’est ça ???
????????
MAC - mort aux cretins a commenté :
5 mai 2018 - 16 h 29 min
Vous avez mal lu votre article. Le vin peut être éventuellement altérē dans une cabine de jet privé. Beaucoup moins dans celle d’un A380. D’autre part l’article dit bien “Heureusement, il est possible de profiter d’un bon vin en jet privé, à condition de faire le bon choix”.
Le choix des vins servis à bord des grandes compagnies c’est précisément l’objet d’un tri en fonction d’une possible altération.
Renseignez vous mieux x
Au vu de ce que je lis mon pseudo n’est pas du tout “infantile” mais au contraire très bien choisi.
Backdoor a commenté :
5 mai 2018 - 17 h 32 min
C’est pas croyable de lire toutes ces sottises qui ne sont à n’en pas douter que le reflet de l’insoutenable légèreté de l’être bien français. Dit autrement le jaloux dans toute sa grandeur. Allez donc demander à ceux qui voyagent en éco ou en premium s’ils cracheraient sur un grand cru en vol.