La compagnie aérienne low cost Transavia France a inauguré hier une nouvelle liaison entre Nantes et Rome, l’une des quatre de l’année dans l’aéroport où elle espère atteindre le cap des 2,5 millions de passagers transportés en huit ans de présence.
Depuis le 19 avril 2018, la filiale d’Air France spécialisée dans le vol pas cher propose deux vols par semaine entre sa base à Nantes-Atlantique et l’aéroport de Rome-Fiumicino, opérée en Boeing 737-800 de 189 places. Les départs sont programmés jeudi à 18h35 et dimanche à 13h35 (arrivées à 10h40 et 15h40), les vols retour quittant l’Italie jeudi à 21h25 et dimanche à 15h35 (arrivées à 24h40 et 17h50). Transavia est en concurrence directe avec Vueling sur cette route abandonnée en 2014, sa seule vers Rome au départ de la France (la capitale italienne est desservie depuis Rotterdam par sa compagnie-sœur hollandaise).
L’aéroport de Catane-Fontanarossa sera desservi par la low cost au départ de Nantes à raison de deux rotations hebdomadaires à partir de juin 2018, avec des départs vendredi et dimanche à 7h15 (arrivée à 10h00) et des retours de Sicile à 10h45 (arrivée à 13h30). Transavia sera sans concurrence sur cet axe. La plateforme sicilienne est déjà desservie par Transavia au départ de Paris-Orly, Lyon et Amsterdam.
Le Nantes – Djerba-Zarzis, suspendu en 2014 faute de fréquentation, sera relancé le 9 juin avec des vols mardi à 7h25 et samedi à 6h45 (arrivées à 9h15 et 8h35), et des retours de Tunisie mardi à 10h00 et samedi à 9h20 (arrivées à 14h05 et 13h25). Nouvelair est présente sur cette route.
Enfin Transavia proposera à compter du 9 juin deux rotations hebdomadaires entre Nantes et Casablanca-Mohammed V, avec des départs programmés mercredi et samedi à 17h00 pour arriver à 18h40, les vols retour quittant le Maroc à 19h30 pour se poser à 23h05. Elle sera en concurrence avec Royal Air Maroc sur cette route.
La low cost propose déjà à Nantes des vols vers Agadir, Alger, Berlin-Schönefeld, Funchal, Lisbonne, Marrakech et Porto, et en haute saison vers Athènes, Faro, Héraklion, Malte, Monastir, Séville et Venise, soit 18 routes au total.
Transavia France a dressé hier le bilan de ses 8 ans de présence à Nantes-Atlantique, où elle dépassera cette année le cap des 2,5 millions de passagers transportés pour devenir le premier opérateur de la plateforme sur l’international. Après 419.000 passagers transportés en 2017, soit une hausse de 12% par rapport à l’année précédente, Transavia France a annoncé à Nantes une forte croissance sur l’été 2018 et un programme hivernal renforcé. Cet été (d’avril à octobre), elle offre 41% de sièges supplémentaires depuis sa base nantaise, grâce à l’ouverture de 5 nouvelles lignes (les quatre ci-dessus plus Agadir). Le déploiement d’un partage de codes avec Air France depuis le mois de février permet également aux clients de sa maison-mère l’accès à toutes les destinations de Transavia au départ de Nantes. La compagnie a également lancé l’ouverture de ses ventes pour la prochaine saison hivernale (28 octobre 2018-30 mars 2019), et annonce une augmentation de 39% du nombre de sièges offerts sur l’hiver. Cette hausse de l’offre se traduit entre autres par la prolongation de 2 lignes sur la saison hivernale : Nantes – Monastir et Nantes – Djerba.
« Avec 18 destinations dans 9 pays différents, Nantes est une région essentielle, au cœur de notre réseau. Nous avons transporté 2 millions de passagers au départ de Nantes depuis le début de nos opérations en 2010. Cette année, nous franchirons le cap des 2,5 millions pour devenir la première compagnie aérienne sur l’international depuis l’aéroport de Nantes – Atlantique ! », déclare dans un communiqué la CEO de Transavia France Nathalie Stubler. « Cette année encore, Transavia confirme ses ambitions à Nantes et nous offre un développement significatif à l’international. Nous sommes très heureux et fiers de la confiance que Transavia nous témoigne et sommes convaincus que le succès sera au rendez-vous en 2018 », ajoute François Marie, Directeur de l’aéroport de Nantes-Atlantique – VINCI Airports.
Transavia, la compagnie low-cost du groupe Air France-KLM, opère plus de 119 lignes aériennes au départ de la France (Orly, Nantes et Lyon) et des Pays-Bas (Amsterdam, Rotterdam, Eindhoven et Groningen) à destination de l’Europe et du bassin méditerranéen. Avec plus de 14,7 millions de passagers transportés en 2017, Transavia est aujourd’hui la première compagnie low-cost au départ d’Orly et la deuxième au départ de Paris (Beauvais, Roissy, Orly).
#TransaviaNews La Dolce Vita n’attend que vous avec notre nouvelle ligne Nantes – Rome ! Transavia est désormais la première compagnie internationale à Nantes Atlantique ! pic.twitter.com/r2Qv0L6rdM
— Transavia (@transaviaFR) April 19, 2018
NDR a commenté :
20 avril 2018 - 10 h 36 min
“Transavia proposera à compter du 9 juin deux rotations hebdomadaires entre Nantes et Casablanca-Mohammed V”
Bonne nouvelle et les prix passe d’un coup de 275€ A/R avec RAM contre les 110€ de Transavia en juin par contre en juillet/Aout les deux augmontent leurs prix : 415€ A/R le samedi 18 aout retour 25 avec Transavia ça fait cher une visite familliale pour la fête du mouton ? !
Ceux qui partent la même semaine avec AT paieront 436€ A/R avec repas et un pitch de 81 cm contre 74 pour TO
ines a commenté :
20 avril 2018 - 11 h 17 min
Ce sont le riverains de Nantes Atlantique qui vont être contents de voir le trafic augmenter au dessus de leur tête.
Il est vrai, qu’eux, contrairement aux petits “ecolo-bolcho” qui veulent faire du fromage de chèvre sur des terres illégalement occupées, ne vont pas aller protester à coup de cocktail Molotov.
En France, quand vous êtes dans l’illégalité vous obtenez gain de cause (sans papiers, zadistes Nantais, squatters, et autres parasites). Quand vous respecter les lois et payez vos impôts vous êtes le dindon de la farce…
Les Nantais vont longtemps payer l’addition!!!
NDR a commenté :
20 avril 2018 - 14 h 56 min
@Ines
C’est ça faut empêcher la construction de nouveaux aéroports et réduire les anciens vive la diligence 😀
beber a commenté :
20 avril 2018 - 16 h 50 min
Ayant pris un vol à Nantes le WE dernier (pour Toulouse), j’ai trouvé l’aéroport mal fichu (j’avais quelques critiques sur l’aéroport de Toulouse mais après avoir vu celui de Nantes …) et je n’ose imaginer ce que ça doit être l’été. J’ai l’impression que la modernisation de l’aéroport va revenir à faire un nouvel aéroport au même endroit (en + la piste est entièrement à refaire car pas aux normes et fonctionne sous “dérogation” … qui sera de + en + dure à justifier).
Par contre je n’ai jamais compris pourquoi ils voulaient absolument faire à NDDL un nouvel aéroport avec 2 pistes, qui + est non parallèles. Vu le coût de construction d’une piste, j’aurais bien aimé trouver un comparatif entre le coût réel de la rénovation de l’aéroport actuel (indemnisations Vinci comprises) et le coût d’un aéroport à une piste à NDDL. En effet un aéroport à une seule piste peut absorber largement 10M de pax/an … à condition d’avoir une aérogare conséquente et bien fichue, un nombre important de taxiways et de parkings avions (le contraire de l’aéroport actuel). Ils ont voulu absolument un aéroport à 2 pistes, tant pis pour eux. Pour le moment je ne vois qu’un seul moyen pour éviter une trop grosse saturation … c’est de limiter le nombre de créneaux disponible (suffit de prendre exemple sur ce qui se fait pour Orly) … et donc de brider la croissance.
Robert a commenté :
20 avril 2018 - 17 h 28 min
C’était 2 pistes et pas de taxiway. Du coup l’avion une fois atterri n’avait pas de taxiway à remonter, l’aérogare était devant lui = temps de roulage au minimum et gaspillage de kérosène au minimum. Idem pour le décollage.
lebeber a commenté :
20 avril 2018 - 22 h 49 min
Effectivement pour un aéroport à 2 pistes si l’aérogare est bien placée par rapport aux pistes ça permet des temps de roulage moindre qu’un aéroport à 1 seule piste avec taxiway. En contrepartie la construction est beaucoup + coûteuse (taxiway moins couteux à construire et à entretenir et 2 pistes parallèles devant quand même être à une distance assez importante l’une de l’autre il faut quand même des morceaux de taxiways. De + un aéroport à 2 pistes prend beaucoup de place et j’ai pu comprendre que la surface réservée pour NDDL n’était pas suffisante pour positionner 2 pistes parfaitement parallèles, ce qui est pourtant l’idéal en terme de capacité et de contraintes).
Tuxy a commenté :
20 avril 2018 - 12 h 18 min
en même tps l’aéroport existe depuis bien plus lgtps que la plupart de ces habitations, il fallait pas acheter une maison dans ce quartier!
Robert a commenté :
20 avril 2018 - 17 h 30 min
L’explosion du trafic est récente. De plus il à toujours ete prévu un déplacement de cet aéroport.
Enfin, le centre ville de Nantes était présent bien avant l’aéroport.
lebeber a commenté :
20 avril 2018 - 23 h 07 min
A ma connaissance il n’a jamais été prévu de fermer complètement Nantes Atlantique mais de “réserver” ce dernier à Airbus et à l’aviation d’affaire/fret. c’était le souhait des partisans du transfert mais aucun écrit n’imposait la fermeture de Nantes Atlantique.
Après quand on se met à côté d’un aéroport il ne faut pas oublier qu’il peut se développer. La région de Nantes étant dynamique, ça rejaillit forcément sur l’activité de l’aéroport.
lebeber a commenté :
20 avril 2018 - 23 h 12 min
Après ce n’est pas parce que c’est prévu que c’est forcément fait. Les exemples sont nombreux…
Krobar a commenté :
20 avril 2018 - 19 h 21 min
Les Nantais devraient descendre dans la rue pour demander à pouvoir revoter.
Et les riverains de Rennes St-Jacques devraient les imiter…
On parle de mouvement citoyen et de démocratie dans la rue, chiche Mr Plaine-Aile?