Un syndicat espagnol appelle les pilotes de la compagnie aérienne low cost Vueling à se mettre en grève les 25 et 26 avril ainsi que les 3 et 4 mai, dénonçant des conditions de travail et salariales inférieures à leurs rivales européennes et un déséquilibre entre la croissance dans le pays et à l’étranger
Le syndicat national des pilotes de ligne SEPLA a déposé un préavis de grève de deux fois 48 heures chez la spécialiste espagnole du vol pas cher, affirmant qu’elle ne respecte pas ses engagements. Lors d’une conférence de presse vendredi à Barcelone, base historique de Vueling, rapportée par catalunyapress.cat, le dirigeant du SEPLA Juan Manuel Redondo a déclaré que les revenus des pilotes de la low cost étaient « entre 30% et 60% inférieurs » à ceux des easyJet, Ryanair ou autres Norwegian, avec un salaire de base débutant à 1000 euros. Et cela « n’est pas amélioré dans la négociation en cours pour une troisième convention collective », une négociation « bloquée » par Vueling, ce qui créerait un « malaise » ayant justifié le départ récent de « 120 pilotes ». Près de 90% des pilotes consultés ont voté en faveur de la grève.
Le syndicat a expliqué que la low cost n’appliquait déjà pas plusieurs points de la convention collective actuelle, en particulier sur le processus de sélection, les congés temporaires ou le planning des jours de repos. Et elle violerait la promesse de ne pas ouvrir de bases à l’étranger sans consultation préalable du SEPLA, au détriment des pilotes espagnols, alors qu’il était prêt à signer pour une croissance de 15% en Espagne et 85% à l’étranger contre des garanties sur les emplois en Espagne.
Vueling a reconnu qu’aucun accord n’avait été trouvé avec les pilotes « après des mois de négociation », et qu’elle regrettait en être arrivé là « même si elle a le plus grand respect pour le droit à la grève ».
Boeing 777-300ER a commenté :
16 avril 2018 - 9 h 03 min
Compagnie rentable, salaires misérables. Il était temps qu’ils se réveillent ceux là ! Une vague sociale souffle sur l’Europe libérale et c’est tant mieux.
Anonyme a commenté :
16 avril 2018 - 10 h 37 min
+1
VIVELACONCURRENCE a commenté :
16 avril 2018 - 10 h 09 min
Quelles sont les avancées de Boeing et Airbus dans la construction d’avions automatisés sans pilote ?
Bencello a commenté :
16 avril 2018 - 11 h 04 min
ils sont en train d’étudier les morts récentes survenues avec les véhicules autonomes de chez Uber et Tesla et leurs conséquences judiciaires…
ROUPETTES DE LAPINS a commenté :
16 avril 2018 - 12 h 07 min
1.4 millions de morts pour des véhicules conduits par des humains… Je suis certain que les PA feront mieux n terme de baisse du nombre de mort comme….sur les avions.
System("/bin/bash"); a commenté :
16 avril 2018 - 11 h 21 min
Je ne sais pas, mais en tant que chercheur en sécurité informatique j’espère que cela n’arrive jamais (vol commercial sans pilote dans l’avion).
En cas de cyberattaque / bug dans le programme qui dirigerais l’avion, les passagers n’auraient aucune chance de s’en sortir.
Oui mais... a commenté :
16 avril 2018 - 11 h 58 min
…en cas de c.nneries ou de mauvaises décisions , mauvaises exécutions des PNT, ces mêmes passagers ont ils eu plus de chance de s’en sortir??( ex: AF 442 Rio-Paris, Condor dans les Alpes,…)
defonssanal des TPMG à 10% a commenté :
16 avril 2018 - 12 h 19 min
Ben monsieur le chercheur c’est déjà le cas aujourd’hui, si hacking il y avait, votre PNT syndiqué ne pourrait pas y faire grand chose….
@ vive la concurrence a commenté :
16 avril 2018 - 11 h 56 min
Toujours ce commentaire de beotien …
Dans les avions modernes une large part du vol est déjà automatisé . Cela implique un très grande complexification des systèmes et une interdépendance entre eux.
L’intelligence artificielle progresse mais l’intelligence naturelle ne diminue pas ( encore faut il l’exercer…) : elle est capable d’évoluer et surtout d’avoir une conscience globale de la situation . Donc en cas de défaillance d’un système il est encore , et pour longtemps probablement , nécessaire d’avoir un être humain compétent pour piloter un avion à bord…
Ceci nous éloigne du sujet . La pression sans précédent sur les salaires assortie du chantage au chômage ( très élevé en Espagne ) au cours des dernières années a eu beaucoup d’influence sur les comportements collectifs. La propagande sur la nécessité de « faire des efforts » pour « rester compétitif « matraquée par une presse détenue par les mêmes intérêts n’y est pas étrangère, avec un certain succès si l’on lit certains commentaires a ce genre de sujets sur AJ. ( certains trouvant dans cette propagande une justification à leur psychose haineuse…)
Il semblerait que ces temps aient une fin , ce qui inquiète beaucoup wall street.
Zinneke a commenté :
16 avril 2018 - 11 h 44 min
“Un syndicat appelle les pilotes à se mettre en grève” : une grève déclenchée non par le personnel concerné, mais par les instances syndicales; c’est ce qu’on appelle une grève spontanée ?
Eddy Donck a commenté :
16 avril 2018 - 11 h 49 min
Vueling ayant son siège social à Barcelone, il y a sans doute une arrière-pensée politique, les indépendantistes catalans voulant mettre le b.rdel un peu partout pour favoriser leur “lutte”.