Suite aux problèmes affectant les moteurs Trent 1000 des Boeing 787 Dreamliner, le motoriste britannique Rolls-Royce a annoncé qu’il lançait une campagne d’inspections plus poussée.
Les problèmes affectant les réacteurs Trent 1000 de Rolls-Royce, dévoilés ces derniers mois ne sont toujours pas résolus. Rolls-Royce a ainsi annoncé vendredi 13 avril qu’il continue et même renforce ses inspections, ce qui entraînera des perturbations supplémentaires pour ses clients ainsi que des coûts plus élevés. Le motoriste avait déclaré en mars qu’il faudrait environ 340 millions de livres (480 millions de dollars) pour couvrir les coûts de réparation des moteurs, principalement le Trent 1000, qui sont installés sur les Boeing 787. Mais dans sa dernière annonce, il déclare vouloir augmenter le nombre d’inspections suite à un autre problème, devenu évident, impliquant cette fois le compresseur. Les compagnies aériennes concernées devront donc clouer leurs appareils au sol en attendant les réparations ou le remplacements de pièces endommagées.
« Nous regrettons sincèrement les perturbation que cela va causer à nos clients », a déclaré Warren East, PDG dans un communiqué. «Notre équipe d’experts techniques et d’ingénieurs travaille sans relâche pour s’assurer que nous les remettrons en service complet dès que possible. » Pour rappel, l’un des grands noms de l’industrie britannique, Rolls-Royce, est en pleine restructuration par le PDG Warren East, mais son redressement a été entravé par des problèmes avec certaines aubes de turbine qui s’usent plus rapidement que prévu.
Les Trent 1000 ont depuis leur lancement subi quelques soucis, les derniers en date ayant affecté Air New Zealand en décembre 2017, ANA (All Nippon Airways) en octobre dernier (problème de corrosion affectant les ailettes de compresseur, sur lesquelles des fissures avaient été décelées) ou la low cost long-courrier Scoot en novembre (extinction d’un réacteur lors d’un vol vers Sydney).
Dans un communiqué du 14 avril 2027, Air New Zealand déclare d’ailleurs travailler étroitement avec le motoriste britannique : « Le mois dernier, Rolls-Royce, en collaboration avec le régulateur européen EASA, a publié une directive exigeant que les opérateurs du moteur Trent 1000 appelé «Package C» effectuent des contrôles de maintenance plus tôt que d’habitude sur une partie spécifique du compresseur. Cette vérification était déjà requise avant que le moteur atteigne un seuil de vol de 2000 cycles (trajets aller simple). La directive réduit ce délai à 300 cycles. Rolls-Royce estime que 380 moteurs environ dans le monde sont touchés par la directive, dont neuf dans la flotte Air New Zealand 787. Les moteurs Trent 1000 Package C qui ont utilisé moins de 300 cycles ne sont pas affectés par cette directive. Air New Zealand a également des moteurs de modèle Trent 1000 TEN dans sa flotte 787 et ceux-ci ne sont pas affectés. »
VIVELACONCURRENCE a commenté :
15 avril 2018 - 20 h 01 min
Et des nouvelles sur les causes de l’accident sur un des réacteurs de l’A380 effectuant la liaison CDG/LAX ?
Clo2B a commenté :
15 avril 2018 - 22 h 28 min
Je crois que dans ce cas, il ne s’agissait pas de moteurs Rolls- Royce, mais Aéro- Engines
Clo2B a commenté :
15 avril 2018 - 22 h 33 min
Ou plus exactement “Engine alliance”
Engine Alliance a commenté :
16 avril 2018 - 8 h 16 min
Le moteur est parti en ballade : a été acheminé au centre de maintenance du motoriste à Cardiff où il est examiné par des enquêteurs du Bureau d’Enquêtes et d’Analyses.
On verra si les américains General Electric et Pratt et Whitney (Engine Alliance) communiqueront sur les causes…
Sinon vous pouvez toujours leur envoyer un mail pour avoir des nouvelles.
Euclide a commenté :
16 avril 2018 - 12 h 47 min
Le moteur est parti en balade et non pas la ballade . Ballade avec 2 l, ” c’est la ballade des gens heureux “
il faut ... a commenté :
15 avril 2018 - 20 h 22 min
Aie, les A320 sans moteur vont devoir se serrer un peu sur le parking pour faire de la place aux BBQs volants.
Décidément, cet avion connait une sacrée série noire….
Bencello a commenté :
16 avril 2018 - 0 h 11 min
Espérons pour RR qu’ils trouveront des solutions plus vite que P&W, et ses 300 millions d’euros de pénalités versés à Airbus pour 2017.
En tout cas une chose est sûre :il y en a pour tout le monde. Donc une seule chose au programme pour les acteurs aéronautiques (et leurs fans commentateurs…) HUMILITÉ .
bricole a commenté :
16 avril 2018 - 11 h 49 min
c’est etonnant que ces Entreprise avec des Million d’€ en R&D, il font tel betise.
forza a commenté :
20 avril 2018 - 10 h 01 min
ces soucis de moteurs (tous constructeurs confondus) sont préoccupants.
Est ce qu’on ne veut pas sortir trop vite, a coûts réduits et pour la Com avant tout ?
En tout cas, cel montre un relachement dans les process (tous les process, de la R&D, à la fabrication.
Avec la généralisation des Bi-reacteurs, il serait bon que les autorités de régulation tapent un peu du poing sur la table.