Le Belge Dieter Vranckx deviendra le troisième membre du Management Board de la compagnie aérienne Brussels Airlines, qui rapportera collectivement au Conseil d’Administration de SN Airholding. En plus de ses responsabilités en tant que directeur financier, il occupera le poste de deputy CEO de Brussels Airlines.
Après l’éviction en février du CEO de la compagnie nationale belge Bernard Gustin, remplacé le 1er avril 2018 par Christina Foerste, et du CFO Jan De Raeymaeker, la nomination du remplaçant de ce dernier a été annoncée lundi : à partir du 1er mai, Dieter Vranckx, 45 ans, actuellement Vice President Asia Pacific de Lufthansa, rejoindra Brussels Airlines à partir du 1er mai et dirigera le département financier (accounting, controlling, legal, purchasing & facilities) de la compagnie aérienne basée à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem, ainsi que les unités « aéropolitique » et « ressources humaines ». La division IT sera également placée sous sa responsabilité.
« Nous connaissons Dieter Vranckx depuis des années. Depuis janvier, il est également membre du Conseil d’Administration de SN Airholding et je lui suis personnellement reconnaissant pour le rôle important qu’il a joué dans la mise en place de nos opérations à destination et en provenance de Mumbai et pour son soutien dans nos activités de vente en Inde », déclare dans un communiqué Etienne Davignon, Co-Président du Conseil d’Administration de SN Airholding. « Nous accueillons au sein de l’équipe un véritable expert de l’aviation avec une expérience managériale, ce qui nous aidera à renforcer la position concurrentielle de notre compagnie aérienne. Sa vaste expérience internationale, combinée à une excellente connaissance des compagnies aériennes du groupe Lufthansa, est un véritable atout pour nous ».
Après avoir terminé ses études d’ingénieur commercial à Bruxelles, Dieter Vranckx a obtenu un Master of Business Administration à la Solvay Business School. En 2007 et 2016, il a suivi des programmes de management avancé à la London Business School et à l’IMD Business School à Lausanne. En 1998, Vranckx a occupé le poste de Operations Manager chez Sabena, avant de rejoindre Swissair à Zurich en 2000 en tant que Senior Manager Network Planning Europe. Fin 2001, il faisait partie de l’équipe du network planning qui a mis en place le nouveau réseau de SN Brussels Airlines.
Entre 2001 et 2016, il a dirigé plusieurs départements au sein du groupe Lufthansa. De 2010 à 2013, il a été Regional Director USA Midwest et Canada chez Lufthansa Cargo et, entre 2013 et 2016, Vice President Home Markets chez Swiss International Air Lines. Les postes de direction qu’il a occupés jusqu’à présent étaient basés dans le monde entier, plus particulièrement à Bâle, Hong Kong, Zurich, Chicago et Singapour.
Depuis 2016, Vranckx dirige les ventes du groupe Lufthansa en Asie-Pacifique, basé à Singapour. En tant que Vice-Président Asia-Pacific, il est responsable des activités de vente et de marketing de compagnies aériennes du groupe Lufthansa (Austrian, Brussels Airlines, Eurowings, Lufthansa et Swiss) dans toute la région Asie-Pacifique, menant une stratégie de croissance des ventes et des canaux numériques.
Rappelons que le groupe Lufthansa a choisi de placer la compagnie belge sous la coupe de la low cost Eurowings, lui confiant en particulier la gestion des opérations long-courrier jusque là opéré par SunExpress Deutschland. Thorsten Dirks, CEO d’Eurowings, membre du Lufthansa Group Executive Board et du conseil d’administration de Brussels Airlines, expliquait en février être « convaincu que la nouvelle équipe renforcera davantage, avec le reste du personnel de Brussels Airlines, la coopération d’ores et déjà fructueuse entre Brussels Airlines et Eurowings. Ce n’est qu’ensemble que nous pourrons façonner l’industrie européenne du transport aérien et réussir nos plans en vue d’une croissance durable. » Brussels Airlines va conserver son caractère hybride, ainsi que sa marque – en tout cas sur le long-courrier.
Pet a commenté :
20 mars 2018 - 13 h 28 min
Un tel poste avec CFO vice CEO existe-t-il chez AF?
Ds la négative, dommage. Ça remet les pendules à l’heure et contraint toutes les parties prenantes de l’entreprise à répondre de leurs engagements.
Une école certes difficile mais efficace, loin des scenarii d’opérettes qu’AF impose à ses pax, au gré des humeurs des uns ou des autres.