Les compagnie s aériennes low cost IndiGo et GoAir ont été contraintes d’annuler plus de 150 vols depuis lundi, quand les autorités indiennes ont cloué au sol certains de leurs Airbus A320neo en raison des problèmes rencontrés par les moteurs de Pratt & Whitney.
Le Directorat général de l’aviation civile en Inde (DGCA) a ordonné depuis le 13 mars 2018 l’immobilisation au sol de quatorze Airbus A320neo équipés de moteurs Pratt & Whitney PW1100G (huit chez IndiGo, trois chez GoAir) dont les numéros de série sont supérieurs à 450, suite à plusieurs incidents de décollage interrompu ou d’arrêt du réacteur en vol concernant les deux spécialistes du vol pas cher. IndiGo (40% du marché intérieur en Inde) précise que 78 vols ont été supprimés hier et déjà 65 aujourd’hui, mais elle affirme que l’impact est minimal pour les passagers : elle assure plus de 1000 vols par jour, avec plusieurs fréquences quotidiennes sur la plupart des routes permettant de rebooker rapidement les clients. Nettement plus petite, GoAir opère environ 230 vols par jour, mais n’a enregistré que 18 annulations hier et pour l’instant moins de dix mercredi.
Près d’un tiers des A320neo en service en Inde sont désormais cloués au sol : IndiGo a mis en service 33 appareils en service sur les 405 commandés, et GoAir 13 des 144 attendus. Initialement, onze A320neo était concernés par l’ordre du DGCA, mais trois autres ont été ajoutés à la liste hier ; les deux low cost n’ont pas le droit d’utiliser des pièces détachées pour réparer les moteurs listés. Pratt & Whitney a promis selon l’autorité de l’aviation civile indienne qu’une solution aux problèmes rencontrés par les PW1100G a été approuvée, et des moteurs « corrigés » devraient être disponibles chez les compagnies aériennes d’ici à la fin juin. Airbus a stoppé les livraisons de monocouloirs remotorisés équipés de P&W.
Rappelons que leur rivale SpiceJet doit mettre en service en aout prochain les premiers des 155 Boeing 737 MAX 8 commandés fermes ; ils seront équipés de CFM Leap-1B.
Saga industrielle... a commenté :
14 mars 2018 - 14 h 31 min
Même si plusieurs motoristes ont déjà eu divers soucis, il semble que le “casP&W” soit d’une autre nature…Je pense que cela laissera des traces à l’avenir et P&W va avoir fort-à-faire pour redresser son image et re-créer ce lien de confiance nécessaire entre motoristes-avionneurs-compagnies aériennes…
FxNice a commenté :
14 mars 2018 - 17 h 26 min
Bonjour, Pratt & Withney à choisi une solution technique terriblement “couillue” pour adapter la vitesse de rotation du fan par rapport à celle de la turbine: un réducteur. Simple dans le principe mais faire passer entre 5 et 10 Mw dans un train d’engrenages de faible diamètre c’est pas facile. Ils ont pris un pari risqué avec en plus des problème logicilel. Malgré deux ans de mise au point délicate , les problèmes sont pas encore résolus. Roll’s pour résoudre la même problématique a choisi un systeme a 3 axes en rotation sur le RB211 et autant que je me souvienne la mise au point a aussi été très longue. La filiation du RB211 les moteurs Trent prouvent que la solution fonctionne mais ça été dur . Roll’s à l’époque a bien failli disparaître et a té nationalisé en catastrophe par le Gvt Britanique.
Courage aux ingénieurs de Pratt & Withney, leurs prédecesseurs on fait tourner de superbes moteurs à pistons ( R2800) il ont la culture de la belle mécanique!!!
atpl a commenté :
14 mars 2018 - 22 h 29 min
@ FXNICE
Oldies but goodies :
http://www.aviation-history.com/engines/pr-2800.htm
….
$Dreamliner a commenté :
14 mars 2018 - 19 h 00 min
Echec et mat !
Now, que ceux qui critiquer le dreamliner prck Air new zeleand les avaient clouE au sol, aboient encore !!!
Indigo aurait dû suivre l’exemple de qatarAirways et de refuser d’en prendre ! Mais elle disait que sa ne lui posée pas de problème,now…..????
SpiceJet à toi de décoller et de commander encore du Max✈️❤
Pratt & Whitney a commenté :
15 mars 2018 - 8 h 20 min
Qatar a changé son fusil d’épaule et a commandé des avions plus chers à la place, avec le moteur LEAP.
Pratt & Whitney a perdu en crédibilité et en ventes.
A du souci à se faire pour l’avenir.
Trop de temps à résoudre divers problèmes.
Checklist a commenté :
14 mars 2018 - 21 h 36 min
Justice est faite.
Les devoirs du 787 sont oubliés.
Les Boeing haters sortez vos mouchoirs et taisez-vous à jamais !
???
AGT a commenté :
15 mars 2018 - 8 h 31 min
Le problème ne vient pas d’Airbus, mais du motoriste… qui plus est américain… Faites preuve d’un peu de retenu! La sagesse et l’intelligence, c’est de reconnaître que Boeing et Airbus produisent tous les 2 d’excellents avions. Vous avez le droit de préférer Boeing, pas de problème là dessus, personne ne vous en voudra. Mais à vous lire, on à l’impression qu’Airbus produit des avions en papier. Pareil pour les commentaires de Checklist.
Dreamliner a commenté :
15 mars 2018 - 8 h 36 min
Boeing a du résoudre de nombreux problèmes techniques après la conception de l’avion qui comportait divers défauts et lacunes de conception avant même sa mise en service.
(je ne parle même pas des problèmes de batterie et d’incendie qui sont venus après lors de l’utilisation des clients).
Boeing a découvert lors des tests statiques au sol sur les ailes effectués, que les raidisseurs en composite de l’extrados subissaient un délaminage du fait des compressions créées par la flexion des ailes. Le problème fut résolu avec l’installation de ferrures en titane à l’extrémité des raidisseurs du côté du fuselage et de fixations peau-raidisseurs dans l’aile.
le premier dreamliner livré à ANA fut bien plus lourd que prévu : 9,8 tonnes supplémentaires, à la suite du remplacement d’une partie des pièces composite prévues par des pièces métalliques.
Plus les problèmes de production en externe, on fait que le B787 détient le record de retard de livraison chez Boeing (du jamais vu auparavant), des années de retard pour cet avion. Aujourd’hui même en ayant vendu 1300, Boeing perd toujours de l’argent sur ce programme, le plus grand fiasco économique et financier de Boeing (lisez la presse américaine de Seattle et vous verrez chiffres à l’appui).
Enfin Boeing a été obligé baisser le prix de son B787 (trop cher et pas compétitif par rapport à Airbus). On estime qu’il a baissé le prix de 38 % ce qui est énorme et ce qui explique que Boeing s’est engagé dans une lutte pour placer et vendre à tout prix cet avion pour essayer un jour de gagner un peu de $.
Heureusement pour Boeing ces pertes sont compensées par les très bonnes ventes du 737 et 777.
Defcon5 a commenté :
15 mars 2018 - 8 h 42 min
Les mecs, meme moi, en tant que fan du 787 et de boeing, je vous trouve quand même bien lourdingues.
D autant plus que c est bien un probleme de motoristes et pas de constructeurs.
Bencello a commenté :
15 mars 2018 - 9 h 45 min
C’est amusant de voir une autorité indienne plus radicale que l’EASA ou la FAA.
Serait-ce lié au fait que le constructeur de l’avion soit européen et celui du moteur américain ?
Excellente question! a commenté :
15 mars 2018 - 10 h 48 min
+1.000!!!
…question pour laquelle on attend goulûment et impatiemment la/les reponse(s)!