La compagnie aérienne SAS Scandinavian Airlines négocie une commande supplémentaire d’A320neo qui la conduira à opérer une flotte tout-Airbus. Elle a d’autre part réduit ses pertes au premier trimestre, les mesures de réduction des coûts commençant à porter leurs fruits.
Lors de la présentation des résultats financiers le 26 février 2018, la compagnie scandinave a réitéré son intention de remplacer ses monocouloirs Boeing par des Airbus A320neo supplémentaires, afin d’atteindre « une flotte homogène pour la première fois de son histoire ». Le PDG Rickard Gustafson souligne dans un communiqué que « pour maintenir les activités aux niveaux actuels et répondre aux besoins des clients, nous avons besoin d’environ 50 avions supplémentaires » ; les négociations en cours avec Airbus concernent une commande d’avions de la famille A320neo : 17 des 30 commandés sont déjà entrés en service, configurés avec 174 sièges en classe unique et remplaçant progressivement les monocouloirs Boeing les plus anciens. La compagnie opère encore dix 737-600 d’une moyenne d’âge de 19 ans, 28 737-700 (14,4 ans en moyenne) et 29 737-800 (11,7 ans) ; la plupart des -600 et -700 devraient être sortis de flotte d’ici la fin de l’année prochaine.
Neuf A320neo sont pour l’instant destinés à sa filiale Scandinavian Airlines Ireland (quatre livrés et basés dans les aéroports de Londres-Heathrow et Malaga) ; la flotte de la compagnie de Star Alliance compte également quatre A319, onze A320, huit A321, huit A330-300 et autant d’A340-300 ; son carnet de commande inclut huit A350-900 plus six options.
SAS Scandinavian Airlines a d’autre part annoncé pour le premier trimestre fiscal de l’année en cours (novembre 2017 à janvier 2018) une réduction de sa perte nette à 29,3 millions de dollars (239 millions de couronnes suédoises contre 556 à la même période l’année dernière), sur un chiffre d’affaires stable. Les résultats du trimestre ont été « légèrement moins négatifs que prévu », a indiqué la compagnie, alors que les prix du marché du kérosène « sont plus élevés que ceux sur lesquels reposent les perspectives ». Pour le PDG, l’amélioration des résultats, « bien que toujours négatifs, a été gratifiante et montre que nos efforts à long terme pour renforcer notre offre et accroître l’efficacité de nos opérations donnent des résultats ». Les perspectives de SAS restent donc inchangées : un bénéfice avant impôts exceptionnels entre 1,5 et 2 milliards de couronnes suédoises. La compagnie aérienne maintiendra sa propre croissance de capacité entre 1% et 3% cette année fiscale, tandis que les mesures d’efficacité devraient augmenter ses bénéfices d’environ 0,7 milliard de couronnes.
ledude a commenté :
28 février 2018 - 11 h 15 min
SAS n’opère plus ses Bombardier ?
Rame a commenté :
28 février 2018 - 19 h 57 min
Si toujours, mais les vols en CRJ sont affrétés auprès de CityJet 😉
pacha25 a commenté :
28 février 2018 - 11 h 20 min
Est ce que Boeing va rester les bras croisé ??
Airbid a commenté :
28 février 2018 - 12 h 08 min
Devant le réflexe protectionniste de l’administration Américaine, un réflexe Européen de la part d’une entreprise Européenne est de bon aloi.
Filoustyle a commenté :
28 février 2018 - 17 h 22 min
Ils n’ont pas le choix la décision est prise !!
ajar a commenté :
28 février 2018 - 11 h 49 min
J’aurai aimé lire cet article avec comme compagnie Air France nous en en sommes loin ….
Rame a commenté :
28 février 2018 - 19 h 58 min
Autant vous dire qu’avec le même article on nous aurait bassiné que les résultats sont mauvais, compagnie de faignants syndiqués et j’en passe et des meilleurs.
Après Air France opère une flotte qui est tout de même très majoritairement Airbus.
Bencello a commenté :
1 mars 2018 - 10 h 41 min
A partir d’une certaine taille, et avec un modèle économique généraliste (CC, MC et LC, pax et fret) il est très difficile, voire impossible, pour une compagnie d’être mono marque. Chaque constructeur possède des appareils très performants mais qui ne couvrent pas toutes les “cases” du marché, sachant que le choix des moteurs peut aussi entrer en ligne de compte.
Par ailleurs, la capacité de basculer de l’un à l’autre est une arme de négociation très forte, sans compter la prudence qui peut amener à ne pas mettre “tous ses œufs dans le même panier”
Emirates a commenté :
28 février 2018 - 13 h 48 min
http://www.air-journal.fr/2018-01-22-a380-pour-british-airways-a320neo-pour-sas-scandinavian-5193506.html
Sujet évoqué le mois dernier mais les commentaires avaient porté uniquement sur l’A380.
SAS aurait écarté Boeing.
En attendant l’arrivée des huit A359 en remplacement sans doute des huit A340.
GLLOQ a commenté :
28 février 2018 - 17 h 02 min
En général, quand une compagnie commande tout à Airbus, c’est qu’elle est prête du redressement judiciaire. Je me rappelle il y a longtemps des compagnies Américaines dans la même démarche et qui ont disparu du paysage…….
Oui, Air France ne commande pas assez d’Airbus (ex Transavia). Ils sont nationalistes pour les autres…..
Je me rappelle ... il y a longtemps ! a commenté :
1 mars 2018 - 14 h 56 min
@GLLOQ – 28 FÉVRIER 2018 À 17 H 02 MIN
En général, quand une compagnie commande tout à Airbus, c’est qu’elle est prête du redressement judiciaire.
Beaucoup de compagnies ont du tout Airbus : Iberia, Bangkok Airways, Air Asia, Easyjet, etc….je ne vais pas vous faire la liste totale, mais écrire de telles affirmations est tout simplement soit mensonger ou alors vous ne connaissez pas vraiment grand chose au monde aérien ce que peux laisser penser votre “Je me rappelle il y a longtemps”….au fait c’était qui et quand ?