International Airlines Group (IAG), rassemblant les compagnies aériennes British Airways, Iberia, Aer Lingus, Vueling et Level, affiche pour 2017 un bénéfice opérationnel en hausse de 18,9% pour dépasser les 3 milliards d’euros. Il s’attend à faire encore mieux cette année.
Les résultats financiers annuels présentés le 23 février 2018 par le groupe britannique montrent un bénéfice net de 2,021 milliards d’euros (+3,5%), sur un chiffre d’affaires en hausse de 1,8% à 22,972 milliards d’euros (et de 1,6% pour la seule activité passage). Le bénéfice opérationnel devrait s’améliorer en 2018 sans plus de précision, IAG annonçant d’autre part un plan de rachat d’actions de 500 millions d’euros.
Le CEO du groupe Willie Walsh a évoqué une « très bonne performance annuelle », précisant que le revenu unitaire passager a augmenté de 1,5% à taux de change constant, et que « nous avons bénéficié de la réduction des coûts de carburant pour la majeure partie de 2017, bien que notre facture de carburant a commencé à augmenter au quatrième trimestre ». Toutes les compagnies aériennes du groupe ont réalisé « des résultats financiers historiques, avec de très bonnes performances opérationnelles et un fort engagement au service à la clientèle ». Le redressement de la low cost espagnole Vueling a été « particulièrement remarquable suite aux défis de 2016 », ajoute le dirigeant d’IAG.
Le quatrième semestre a été moins bon pour IAG, avec un bénéfice d’exploitation de 585 millions d’euros, contre 620 millions à la même période en 2016. Mais pour Willie Walsh la « forte performance continue », avec des revenus unitaires en hausse de 2,4% à taux de change constant. Le bénéfice d’exploitation a été significativement impacté par les changements apportés à la provision pour primes d’employés au cours du trimestre par rapport à l’année précédente.
Le Conseil d’administration d’IAG propose un dividende de 14,5 centimes d’euro par action au T4, soit pour l’année entière un dividende à 27,0 centimes d’euros par action, « sous réserve de l’approbation des actionnaires lors de l’AG en juin ». Avec le dividende et le rachat d’actions, le groupe « a reversé plus d’un milliard d’euros à ses actionnaires » l’année dernière. En 2018, ces actionnaires peuvent déjà compter sur les 500 millions d’euros prévus dans un rachat d’action.
Aux niveaux actuels du prix du carburant et des taux de change, IAG s’attend à ce que son bénéfice d’exploitation pour 2018 « montre une augmentation » par rapport à 2017. Les revenus unitaires passagers et les coûts unitaires hors carburant « devraient s’améliorer à taux de change constants ». Mais l’annonce d’une forte expansion en termes de capacités +6,7% contre +2,6% en 2017) n’a guère plu aux investisseurs : l’action du groupe a perdu plus de 5% vendredi soir.
Non, non et non a commenté :
26 février 2018 - 10 h 00 min
Et ce au prix de nombreux licenciements violents, notamment en France.
Il est vrai que la présence du Qatar dans l’actionnariat n’est pas en faveur d’une politique sociale un tant soi peut digne.
Bla, bla et bla a commenté :
26 février 2018 - 11 h 17 min
Dans les pays normaux, on emploie juste ce qu’il faut de personnel pour répondre à la demande. Ni plus, ni moins.
Si Iberia employait plus de personnel que nécessaire, c’était bien dommage.
Pour progresser en France, il serait bon de sortir de cette logique que la masse salariale est une fin en soit ; pour le bien de l’emploi, le but est d’avoir la masse salariale optimale.
Rame a commenté :
26 février 2018 - 12 h 51 min
Dans les pays normaux, et c’est vous qui fixé la normalité ? Sur quelle base ? c’est tjs intéressant. Parce que là c’est du vent.
Quand à la politique d’IAG qui permet de faire de gros bénéfices, il semble que la répartition des gains ne soient pas vraiment partagé. Mais tout est question de normalité.
Bla, bla et bla a commenté :
26 février 2018 - 20 h 28 min
La normalité, selon moi (si je peux me permettre de donner mon humble avis, et puisque vous me posez la question) c’est quand l’efficience (pour ne pas dire la logique ou alors vous le remettriez aussi en question) l’emporte sur l’idéologie ou les dogmes. Même si j’avais dit “dans d’autres pays” plutôt que “dans les pays normaux”, vous auriez trouvé à redire car visiblement, vous êtes le parfait exemple de l’état d’esprit auquel je gais allusion: en quoi les gains devraient ils être partagés? Doit on conserver la même masse salariale parce qu’on fait des bénéfices?
Il n’y a pas de plein emploi possible avec votre raisonnement, juste un job à vie et beaucoup de frustration pour ceux qui ont pu rejoindre la corporation. Et encore plus de frustration pour les autres.
Rame a commenté :
27 février 2018 - 10 h 09 min
C’est vrai qu’en ne partageant pas les gains on va par votre raisonnement diminuer la frustration. Si gain il y a c’est forcément pour l’ensemble du personnel qui y a participé.
Après vous théorisez bcp de choses que je n’ai pas dite ni défendu, mais il doit s’agir d’efficience de la réflexion.
Solution a commenté :
26 février 2018 - 13 h 44 min
@ NON, NON ET NON
Qatar n’est pas une compagnie membre d’IAG.
En prenant le temps de lire l’article, il est question des résultats financiers annuels du groupe IAG et pas d’autre chose.
C’est d’ailleurs pour cela que Qatar n’est jamais cité dans cet article, hors sujet.