La compagnie aérienne Air Canada a publié pour l’année 2017 un résultat opérationnel record à 2,921 G$, en hausse de 153 millions de dollars par rapport au record de l’année dernière.
Le BAIIALA (bénéfice avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et aux pertes de valeur et location avions) de la compagnie nationale canadienne dévoilé le 16 février 2018, un « chiffre sans précédent », est accompagné d’un bénéfice d’exploitation de 1,364 G$ pour 2017, contre 1,345 G$ en 2016. Air Canada affiche aussi un montant record au chapitre du bénéfice avant impôts selon les PCGR en 2017 avec 1,279 G$, par rapport à un bénéfice avant impôts de 877 M$ en 2016. « Nos excellents résultats pour 2017 mettent en relief l’efficacité de notre stratégie de transformation, le succès de notre expansion à l’échelle mondiale et la puissance de notre vaste réseau », a déclaré dans un communiqué le PDG Calin Rovinescu. « Nous avons su étendre notre réseau mondial de façon rentable, au moyen, notamment du lancement de 30 nouvelles lignes, en plus d’avoir transporté le nombre sans précédent de 48 millions de passagers, tout en maintenant notre focalisation sur la maîtrise des coûts et l’amélioration des marges », a-t-il ajouté. Ces réalisations sont le fruit « du travail assidu et de l’engagement indéfectible de nos 30.000 employés », dont en particulier ceux « dans les divers secteurs opérationnels, qui ont travaillé dans des conditions hivernales extrêmement difficiles, sources de nombreuses perturbations, durant la période des fêtes de fin d’année. Ils ont fait preuve d’une détermination et d’un professionnalisme hors pair quand il s’est agi de mener nos clients à bon port en toute sécurité ».
Les revenus des produits passages ont crû de 10% pour atteindre un montant record de 14,47 G$, alors que les liquidités non soumises à restrictions se sont établies à 4,2 G$ à la clôture de l’exercice. L’accroissement des produits passages réseau est attribuable à l’amplification de 11,3 % du trafic (sur des capacités en hausse de 11,6%), en partie contrebalancée par le recul de 1,0% du rendement unitaire. L’augmentation de 4,8% de la longueur d’étape moyenne a comprimé le rendement unitaire de 2,7 points de pourcentage à l’échelle du réseau ; en données ajustées en fonction de la longueur d’étape, le rendement unitaire a crû de 1,7 % en glissement annuel. En ce qui concerne la seule cabine Classe affaires, les produits passages réseau ont augmenté de 334 M$ (+13,4%) en regard de 2016, du fait de l’amplification de 9,8% du trafic et de l’accroissement de 3,3% du rendement unitaire
Air Canada a comptabilisé un bénéfice net ajusté de 1,142 G$ en 2017, soit un bénéfice net ajusté dilué de 4,11 $ par action, contre un bénéfice net ajusté de 1,147 G$, soit un bénéfice net ajusté dilué de 4,06 $ par action en 2016.
La transformation a permis à Air Canada de devenir rentable tout en atténuant le profil de risque dans de nombreux volets, comme l’endettement et les obligations de capitalisation des régimes de retraite, les deux piliers de la viabilité à long terme. « Nous demeurons concentrés sur l’atteinte des cibles financières clés établies lors de notre Journée des investisseurs, en septembre 2017. Qui plus est, tandis que nous continuons de tirer parti du dynamisme de notre stratégie et d’intégrer la maîtrise des coûts dans notre ADN, nous avons entrepris un nouveau programme de transformation des coûts en vue de réaliser des économies supplémentaires de 250 M$ d’ici la fin de 2019 », a confirmé M. Rovinescu.
En 2018, le renouvellement de la flotte de gros porteurs d’Air Canada sera en grande partie achevé, à mesure que s’accélère le programme de remplacement des appareils monocouloirs du parc aérien principal. Outre les nouveaux avions, la compagnie de Star Alliance continuera d’investir dans les produits et services, « notamment notre nouveau programme de fidélisation, les récentes technologies permettant d’enrichir l’expérience voyage ainsi que le rehaussement des prestations et services aéroportuaires », a souligné le dirigeant, rappelant qu’Air Canada a de nouveau été désignée en 2017 Meilleur transporteur aérien en Amérique du Nord par Skytrax.
Mylène Farmer a commenté :
19 février 2018 - 14 h 26 min
Résultats records mais un des pires services long-courrier transatlantiques. Servir une simple tranche de muffin à la banane (pas transcendante en plus) en guise de petit déjeuner c’est acceptable dans une low-cost type XL Airways mais intolérable lorsque vous payez 1000€ par personne l’A/R Paris-Toronto. Air Transat c’est la même chose mais au moins les prix sont bas donc ils sont réglo mais eux… Une honte pour le Canada.
Applepie a commenté :
19 février 2018 - 16 h 18 min
En effet Farmer marque un point ! Cette compagnie est une honte et leur customer service est inexistant. Si vous avez le moindre retard ou annulation (fréquent sur Toronto), vous êtes laissez à vous même.. le personnel se fiche du client et la politique de compagnie est faites de même. “Fichons nous de nos employés, et surtout de nos clients ! On a le monopole de toutes façons et on a été en faillite trois fois dans l’histoire pas de problème pour nous !! Un vrai phœnix !”
Jeanpierred a commenté :
19 février 2018 - 18 h 00 min
Jamais eu de problème sur longs courriers avec Air Canada, je suis un régulier de l’axe Toronto-Sao Paulo: les petits-déjeuners sont de véritables plateaux-repas. De plus, sur les tarifs pratiqués par Air Transat ont rattrapé ceux d’Air Canada.
Nicolas a commenté :
20 février 2018 - 10 h 19 min
Même avis que Mme Farmer, j’ai testé Air Canada depuis Lyon, et leurs Airbus sont inconfortables, les sièges ne se baissent que très peu, pas de place pour les jambes, un IFE archaïque, un personnel peu aimable, un p’tit dej digne d’une très mauvaise blague. Je préfère faire escale à Roissy et prendre une vraie compagnie (Air France) même si je perds du temps, plutôt que de prendre Air Canada.