The Air Line Pilots Association (ALPA) allègue que la compagnie canadienne WestJet Airlines a enfreint les dispositions du code canadien du travail en négociant directement avec des pilotes plutôt qu’avec le syndicat de Swoop, le nouveau transporteur ultra-low-cost de WestJet.
Le syndicat qui représente les pilotes de WestJet et de WestJet Encore affirme avoir déposé une plainte pour pratiques illégales concernant le recrutement de pilotes pour le nouveau transporteur ultra-low-cost, Swoop appelé à prendre son envol en juin. Le syndicat Air Line Pilots Association (ALPA) a déclaré avoir demandé au Conseil canadien des relations industrielles un ordre de « cessation et abstention » (“cease and desist” order). Le syndicat allègue que WestJet Airlines enfreint les dispositions du Code canadien du travail en négociant l’embauche directement avec les pilotes au lieu du syndicat, modifiant ainsi et ignorant les règles et les politiques bien établies. WestJet a refusé de commenter l’action d’ALPA.
Lors d’une conférence téléphonique mardi, le PDG Gregg Saretsky a déclaré vouloir permettre aux pilotes de WestJet et WestJet Encore de chercher des promotions en travaillant dans la nouvelle compagnie aérienne alors que WestJet négocie avec le syndicat pour maintenir une liste d’ancienneté pour tous ses pilotes, leur permettant de passer d’une marque à une autre sans perdre leur salaire et leurs droits d’ancienneté.
Swoop doit lancer trois avions en juin et en atteindre six d’ici septembre et 10 au printemps de l’année prochaine, pour finalement atteindre 30 à 40 appareils sur des vols domestiques et internationaux. Le syndicat dit avoir également demandé au ministre fédéral du Travail de nommer un agent de conciliation pour aider à poursuivre les négociations en cours avec WestJet afin de conclure les termes de son premier contrat, les pilotes de WestJet ayant voté pour être représentés par ALPA l’année dernière.
Swoop, dont le siège social se situe à Calgary, détiendra selon sa maison-mère une position unique, puisqu’il s’agira du seul transporteur à très bas tarifs au Canada, doté d’un bilan solide, d’une flotte moderne d’appareils Boeing 737-800 densifiés et d’une équipe de gestion ayant une connaissance approfondie du marché aéronautique.
Rame a commenté :
11 février 2018 - 18 h 57 min
Et ça fonctionne comment un ultra low cost sauf à baisser drastiquement les rémunérations des employés et faire payer le bagage cabine aux voyageurs je ne vois pas.
Et je doute que le prix baisse franchement.
Pierre a commenté :
12 février 2018 - 10 h 14 min
Les mises au placard existent-elles pour les pilotes ?
avec le developpement des lows costs il se pourrait que les compagnies dites nationales ou regulières doivent reduire les vols voir supprimer des lignes.
Il est evident qu’une reorganisation est en cours et que le changement ne fera pas que des heureux.