La compagnie aérienne Qantas lancera à la rentrée une nouvelle liaison entre Melbourne et San Francisco, sa seconde vers la ville de Californie après celle au départ de Sydney.
A partir du 1er septembre 2018, la compagnie nationale australienne proposera quatre vols par semaine entre sa base à Melbourne-Tullamarine et l’aéroport de San Francisco, opérés en Boeing 787-9 Dreamliner pouvant accueillir 42 passagers en classe Affaires, 28 en Premium et 286 en Economie. Les départs sont programmés mercredi, jeudi, samedi et dimanche à 21h40 pour arriver le même jour à 19h00 ; les vols retour quitteront la Californie les mêmes jours à 22h00 pour atterrir deux jours plus tard à 6h30 (passage de la ligne de changement de date oblige, durée de vol moyenne 14h20 à l’aller, 15h30 au retour). Qantas sera sans concurrence sur cette route.
Ce lancement entrainera des modifications sur l’axe Melbourne – Los Angeles : il perdra quatre des six rotations hebdomadaires opérées en Dreamliner (seuls sont conservés les vols du lundi et du vendredi), le vol quotidien en Airbus A380 restant lui inchangé. Les passagers affectés se verront proposer des solutions alternatives. La compagnie de l’alliance Oneworld avait inauguré sa desserte de San Francisco au départ de Sydney en décembre 2015, face cette fois à United Airlines.
Selon la CEO de Qantas International Alison Webster, le nouveau service en Dreamliner vers San Francisco « reflète la forte demande de voyages dans cette ville californienne populaire. Nous nous attendons à ce que ce vol soit populaire auprès des touristes et des voyageurs d’affaires souhaitant travailler avec les plus grandes sociétés technologiques de San Francisco ». Elle ajoute que grâce à des connexions vers 17 destinations en partage de code, y compris Chicago, Seattle et Vancouver (avec American Airlines, Alaska Airlines ou WestJet), la ligne au départ de Melbourne « fournit également une autre passerelle pour les Australiens voyageant aux Etats-Unis ».
Outre les deux villes de Californie, Qantas opère également en Amérique du nord des vols vers Honolulu, Dallas, New York-JFK et Vancouver ; en Amérique du sud, elle dessert Santiago du Chili et Rio de Janeiro.
A330 a commenté :
22 janvier 2018 - 14 h 40 min
Je préfère l’A380 avec 4 moteurs que les 787.9 avec des moteurs qui s’arrête en plain vol .
AGT a commenté :
22 janvier 2018 - 16 h 28 min
Dans ce cas, il vous changer de pseudo et vous appeler A380, cher A330! C’est une boutade, bien sûr!:-)
Shôgun a commenté :
22 janvier 2018 - 16 h 49 min
Ouais… En même temps, un biréacteur moderne vole très bien avec un seul moteur. Et deux fois plus de moteurs, c’est deux fois plus de risques d’explosion non contenue de moteur. Qantas et Air France en ont fait l’expérience…
Bon, ceci dit, moi aussi je préfère l’A380 au Fireliner, pour le confort et parce qu’il a moins tendance à s’enflammer spontanément
GREEN777 a commenté :
22 janvier 2018 - 19 h 53 min
Vous me faite peur moi qui doit prendre un B787 très bientôt …
JUAN TRIPPE a commenté :
22 janvier 2018 - 20 h 55 min
Le dernier problème avec le B787 remonte à quand ? Il faut changer de disque. L’A380 a besoin de supplier les commandes…Le B787 se porte très bien.
DAUMONT Xavier a commenté :
22 janvier 2018 - 21 h 48 min
Après 7h de vol au-dessus du Pacifique si un moteur s’arrête sur l’avion le pilote fait quoi ? Ceci est une question pour laquelle je ne connais pas la réponse.
Shôgun a commenté :
23 janvier 2018 - 4 h 43 min
Si un moteur s’arrête, le pilote informe le contrôle aérien, déroute le vol vers l’aéroport accessible le plus proche, réduit l’altitude pour améliorer la portance du fait de la puissance réduite, continue à voler sur un moteur, et pose l’avion selon la procédure pour laquelle il a été formé. Tous les pilotes sont entraînés à piloter en mode dégradé, avec un moteur défaillant.
Pour les détails de la procédure, je laisse s’exprimer les professionnels, car je risquerais d’écrire des bêtises.
Erik de Nice a commenté :
22 janvier 2018 - 17 h 39 min
Et de loin..
DAUMONT Xavier a commenté :
22 janvier 2018 - 21 h 42 min
J’ai effectué très peu de vol Est-Ouest ou inverse. Principalement Nord-Sud. J’ai du mal à imaginer comment on peut “s’habituer” supporter” ces décalages horaires. Tu pars dans la soirée, tu vole 14h et tu arrive dans la même soirée.Une journée de 38h!
Erik de Nice a commenté :
23 janvier 2018 - 3 h 16 min
Non, ca c’est quand tu voles par exemple entre l’Asie et l’Europe. Tu décolles d’Asie en milieu voir en fin d’après-midi et tu arrives en Europe en milieu voir en fin d’après-midi de la même journée. (Longue journée de + 24h00).
A l’inverse, lorsque tu décolles d’Europe vers l’Asie en début d’après-midi, tu arrives en matinée mais à +1.
Concernant enfin le fait de souffrir du décalage horaire, chaque personne le supporte de façon différente, moi, ca ne me fait pas vraiment grand chose, ma fille et ma femme, beaucoup plus.,
Shôgun a commenté :
23 janvier 2018 - 5 h 16 min
Le décalage horaire est plus ou moins bien supporté selon les individus. Cela dépend de nombreux paramètres tels que l’âge, les habitudes, la forme physique générale, le temps de sommeil nécessaire qui varie selon les personnes… Lorsqu’on voyage de jour dans le sens est-ouest, cela peut faire des journées très longues.
Le conseil dans ce cas est de se reposer autant que faire se peut durant le vol, mais aussi se lever de son siège temps en temps pour se dégourdir les jambes, s’étirer et activer la circulation sanguine.
Dans tous les cas, il est recommandé de s’efforcer dès l’arrivée de prendre le rythme de vie du lieu de destination. Au besoin, une sieste de durée raisonnable (2 heures maximum) le lendemain pourra être bénéfique. L’organisme s’adaptera plus facilement si on lui permet de reprendre rapidement un rythme régulier en respectant les cycles jour-nuit (bon, à Tromsø, où je me trouve en ce moment, c’est délicat, vu que le jour dure à peine deux heures !).