International Airlines Group, formé des compagnies aériennes British Airways, Iberia, Aer Lingus et les low cost Vueling et Level, a enregistré l’année dernière une croissance de trafic de 4,1% pour frôler les 105 millions de clients.
Après avoir franchi la barre des 100 millions de clients en 2016, le groupe fondé il y a sept ans par les compagnies nationales britannique et espagnole a transporté en 2017 104,675 millions de passagers, un trafic global en hausse de 4,1% par rapport à 2016. Le trafic en RPK (revenu passager kilomètre) a progressé de 3,8% sur des capacités en SKO (siège kilomètre offert) en hausse de 2,6% ; le coefficient d’occupation moyen du groupe s’élève à 82,6%, en hausse de 1 point de pourcentage.
Par régions, l’Europe reste la principale zone d’activité d’IAG avec 56,23 millions de voyageurs (+3,1%, occupation à 82,0% soit +2,1 points), devant le trafic intérieur au Royaume Uni, en Irlande, en Espagne et en Italie avec 24,36 millions de passagers (+7,2%, occupation à 83,2%, +1,9 point). L’Amérique du Nord a accueilli 11,26 millions de passagers (+3,0%, occupation à 82,3%, -0,7 point) ; le secteur Afrique, Moyen Orient et Asie du Sud progresse de 6,0% à 5,85 millions de passagers (occupation à 80,8%, +1,3 point), l’Amérique latine et les Caraïbes gagnent 2,4% à 4,85 millions de passagers (occupation à 84,0%, +0,9 point), et enfin l’Asie-Pacifique affiche 2,25 millions de clients (+2,7%, occupation à 84,6%, +2,1 points).
Par compagnies, IAG ne fournit que peu de détails : la compagnie de l’alliance Oneworld British Airways a vu son trafic annuel en RPK gagner 1,5% sur des capacités en hausse de 0,7%, tandis que sa partenaire Iberia affiche respectivement +7,6% et +4,9%, et Aer Lingus +11,6% et +12,1%. La low cost Vueling a vu son trafic en RPK gagner 3,8% sur des capacités à +1,5% ; aucun chiffre n’est fourni pour la nouvelle low cost long-courrier Level, dont les résultats sont pour l’instant incorporés dans ceux d’Iberia.
Sur le fret, le groupe a vu son trafic en CTK (cargo tonne km) gagner 5,6%.
Derrière ces chiffres globaux.... a commenté :
5 janvier 2018 - 9 h 19 min
On notera dans le dernier paragraphe consacré aux chiffres ventilés par compagnie, la relative modestie de ceux touchant à BA elle-même compares aux autres compagnie du même groupe… Le différentiel est important et BA semble plus etre dans un sur-place que dans un grand bond en avant…. Stratégie délibérée du groupe IAG de privilegier les autres compagnies du groupe ? Ou situation subie par BA contre son gre et celui des dirigeants de IAG?
Au delà des chiffres financiers globaux à venir, et qui seront surement bons au niveau du groupe IAG, des questions ne peuvent s’empêcher de poindre: BA elle-même serait elle à la peine? En relative perte de vitesse? En difficulté commerciale? Malgré sa notoriété et sa tres forte présence sur un marché UK-Ameriques du Nord, BA plierait elle sur ce secteur et, -surtout?- sur l’Asie et l’Inde devant la concurrence des low-costs ( AMN) et des 3GS, et en particulier celle de Emirates ( Sur Asie/Inde/Moyen Orient/Afrique de l’Est)???
fred06 a commenté :
5 janvier 2018 - 10 h 11 min
On peut tout de même remarquer qu’avec un coefficient d’occupation de simplement 82% l’ensemble du groupe va faire plus de 3 milliards de bénéfice alors qu’Air France avec 92% d’occupation, soit 10 points de plus, va faire 5 fois moins de bénéfice!
Comme quoi le coefficient d’occupation ne fait pas tout.
Sans cesse faire des discounts pour remplir les avions ( surtout pour ramener les clients européens au hub de CDG) et retenir la clientèle Affaire et Eco qui a tendance à prendre la fuite, a un coût certain ou plutôt un certain coût!
flyer2 a commenté :
5 janvier 2018 - 11 h 12 min
@FRED06, votre dernier point est intéressant.
J’avais fait plusieurs simulation il y a quelques mois, et contrairement a ce que vous pensez, BA casse davantage ses tarifs pour ramener du monde sur LHR, c’était moins flagrant pour AF sur CDG. (comparativement BA baissée plus ses tarifs sur le segment ramenant au hub)
trafic a commenté :
5 janvier 2018 - 12 h 32 min
il faut voir à quel prix aussi, employés qui dorment sur le parking de LHR, crew devant cotiser eux mêmes leur retraite, pax business préboardés 15mins dans les passerelles non climatisées pendant qu’on les offload h-20, customer service en berne, restriction du personnel au sol, procédures stupides… vive BA, MONEY FIRST
Shôgun a commenté :
5 janvier 2018 - 15 h 54 min
Malgré l’habitude, je suis toujours stupéfait devant le niveau de bêtise de certains commentaires…
AFKLM fera un bénéfice d’exploitation de plus de 1,5 milliards d’euros en 2017. C’est certes moins que IAG et Lufthansa, qui feront sans doute un peu plus de 3 milliards chacun, mais on ne part pas des mêmes bases, et la dynamique est très positive. Surtout, annoncer un rapport de 1 à 5 à propos des bénéfices respectifs d’AFKLM et d’IAG relève de la pure désinformation. Ou alors s’agit-il d’une incompétence absolue en arithmétique ?
Gian a commenté :
5 janvier 2018 - 11 h 23 min
Sans les folies de grandeur et la course au “luxe” superflu et polluant, RyanAir, Elle toute seule, a fait voler la “bagatelle” de 129 MILLIONS de passagers!!!
Le marché “baroque et élitiste” dans l’aérien, c’est fini!
flyer2 a commenté :
5 janvier 2018 - 12 h 16 min
Ce n’est pas tout à fait comparable, il est peut être plus facile de faire 129 millions de passagers sur du court/moyen courrier (plus de fréquences) que sur du long courrier et sur du réseau diversifié.