La compagnie aérienne low cost Norwegian Air Shuttle prévoit d’atteindre « de nouveaux sommets » en 2018, année qui sera marquée par le lancement d’une nouvelle classe Premium améliorée dans les Dreamliner, l’ouverture de nouvelles routes transatlantiques en particulier vers l’Amérique du sud, Chicago ou Austin, et l’extension de l’offre wifi à toujours plus d’avions.
Les futurs Boeing 787-9 Dreamliner de la spécialiste norvégienne du vol pas cher bénéficieront cette année d’une classe Premium au nombre de sièges augmenté de 60%, soit 56 au lieu des 35 actuels (la classe Economie n’est pas détaillée). Norwegian précise dans son communiqué que la nouvelle configuration de la cabine offrira aux passagers « plus d’un mètre d’espace pour les jambes, et des moniteurs Panasonic de 11 pouces offrant des heures de divertissement en vol gratuites ». La nouvelle cabine équipera les 20 derniers 787-9 commandés, qui seront livrés à partir du mois prochain ; onze sont attendus en 2018 dont dix équipés de la nouvelle cabine, tous basés à l’aéroport de Londres-Gatwick, et les neuf derniers à partir de 2019. Rappelons que ses huit 787-8 commandés et mis en service sont en 32+260. Toujours côté flotte, Norwegian mettra en service cette année douze 737 MAX 8 supplémentaires (aménagés pour 189 passagers, six déjà livrés sur 110 commandés). Ils seront déployés sur l’Atlantique nord entre Edimbourg, Belfast et l’Irlande d’une part, et la Côte Est des Etats-Unis. Plus tard en 2018, la low cost commencera à déployer le Wi-Fi en vol sur les routes long-courriers, « gardant les passagers connectés dans le ciel ».
Côté réseau, la première route de Norwegian vers l’Amérique du sud sera inaugurée le 14 février entre Londres-Gatwick et l’aéroport de Buenos Aires-Ezeiza, les quatre vols par semaine étant proposés à partir de 299 livres aller-simple en concurrence avec British Airways ; de quoi selon elle « débloquer des voyages plus abordables vers l’Argentine, ouvrant l’accès à un mélange unique de cultures européenne et latino-américaine ». Plus au nord, deux nouvelles destinations aux Etats-Unis viendront s’ajouter à son réseau toujours au départ de Londres : Chicago-O’Hare le 25 mars (vol tous les jours avec des allers simples à partir de 149 livres), et Austin-Bergstrom deux jours plus tard (3 vols par semaine à partir de 164,90 livres).
Le Gatwick – Boston-Logan passera de cinq à sept rotations hebdomadaires, tandis que les lignes vers Oakland et Los Angeles devraient elles aussi bénéficier de fréquences supplémentaires (quotidien et jusqu’à deux fois par jour respectivement). Et les aéroports de New York-JFK et Los Angeles bénéficieront de nouvelles liaisons au départ d’Amsterdam, Madrid et Milan, portant son réseau transatlantique à 61 routes.
Le directeur commercial de Norwegian Thomas Ramdahl résume 2018 dans un communiqué : « cette année nous verra voler vers de nouveaux sommets, le Royaume-Uni continuant à être au centre de notre croissance internationale. Nous voulons faire avancer les gens vers la meilleure valeur possible, c’est pourquoi nous investissons pour l’avenir dans les voyages long-courriers à bas prix. Nous améliorons l’expérience des passagers long-courriers en introduisant une cabine Premium plus grande, un Wi-Fi en vol et plus d’avions flambant neufs pour desservir notre réseau en pleine expansion ». Il se dit également ravi de lancer des vols abordables entre Londres et l’Argentine, « où nous avons des plans actifs pour décoller cette année » avec la nouvelle filiale Norwegian Air Argentina.
Norwegian est présente dans dix aéroports français : Paris-CDG et Paris-Orly, Ajaccio, Bastia, Bordeaux, Grenoble, Montpellier, Nice, la Guadeloupe et la Martinique, à partir desquels il est possible de voler vers 31 destinations. Elle propose en particulier huit routes transatlantiques au départ de Paris-CDG vers New York (JFK + Newark fin février), Boston (le 2 mai), Fort Lauderdale, Orlando, Denver (le 9 avril), Los Angeles et Oakland (le 10 avril) ; les Antilles françaises sont reliées à New York, Providence et Fort Lauderdale.
B744 a commenté :
3 janvier 2018 - 11 h 11 min
Ils prévoient d’atteindre “de nouveaux sommets” de pertes financières ?
Renfloués par des fonds souverains surpuissants gavés de pétro-dollars ?
LULU a commenté :
3 janvier 2018 - 11 h 51 min
Preuves?
B744 a commenté :
3 janvier 2018 - 22 h 01 min
Ben…les comptes de la compagnie. What else?
LSGG / GVA a commenté :
3 janvier 2018 - 17 h 18 min
Le fond souverain norvégien est un des plus exigent au monde. Il n’est pas dans leur habitude de financer une compagnie à perte. contrairement à d’autre pays européen
Erik de Nice a commenté :
3 janvier 2018 - 23 h 09 min
Pouvez-vous nous faire bénéficier de vos sources concernant vos allégations SVP ??
Euh….non je ne crois pas.
Paul a commenté :
3 janvier 2018 - 12 h 32 min
Preuves? Tu fais comment pour acheter des avions tout neufs à 300 millions de dollars pièce quand tu ne gagnes pas d’argent? Les seuls autres qui peuvent faire ça sont toujours ceux qui trichent. IAG qui se gave de profits en ce moment achète 10-15 avions max etc etc… c’est un scandale ce fonctionnement aéronautique européen
BIGBANANA a commenté :
3 janvier 2018 - 15 h 32 min
Je suis loin d’être un fan de Norwegian mais avouons qu’ils ont des c******* quand même !
Et si on doit exiger 100% d’autofinancement, on bride toute concurrence et on permet aux legacies de ronronner tranquillement.
L’aérien est malheureusement un secteur où la taille critique compte, donc il n’y a QUE les nouvelles compagnies avec un actionnariat fort et ambitieux (= gavées de petro dollars pour certaines) qui peuvent survivre.
On peut regretter le temps des monopoles des compagnies nationales, mais en attendant, c’est plus de choix pour les clients, des prix en baisse, et des super commandes qui font tourner Airbus et Boeing et créent des emplois.
Quitte à obliger les barons des grosses compagnies à se creuser la tête pour faire aussi bien, à rogner sur leurs GPs et leurs jours de congés.
Tu fais comme les autres... a commenté :
3 janvier 2018 - 16 h 12 min
Tu ne les achètes pas toi meme: tu les fais acheter par une citée de location d’avions à qui ensuite tu les reloues pendant X années, avec option d’achat final ou pas…ce dernier cas etant le plus courant… et pour lesquels les loyers sont financés par les vols que tu fais…
bigbanana a commenté :
3 janvier 2018 - 18 h 29 min
Ca ne change rien, l’enjeu n’est pas la manière dont tu finances tes avions:
– les coûts d’un avion bien utilisé pèsent relativement peu dans l’économie d’une airline (en tout cas moins que le carbu et les crews)
– et tu ne leases dans tous les cas pas 100 avions sans de solides assets..
Donc pour réussir, il faut être gros, et pour être gros, faut des actionnaires blindés, peu importe que tu leases ou que tu achètes.
Backdoor a commenté :
3 janvier 2018 - 17 h 53 min
Comment savez vous que cette compagnie ne gagne pas d’argent ?
Backdoor a commenté :
3 janvier 2018 - 12 h 46 min
En attendant les prix proposés face aux compagnies comme BA, Luftansa ou AF beaucoup seront tentés d’essayer la prestation en Premium pour tester le confort et le service
Bossman a commenté :
3 janvier 2018 - 13 h 41 min
Il y a beaucoup de jaloux chez nous on parle beaucoup et les petits chefs coulent les compagnies les unes après les autres en ce foutant des clients qui sont le carburant d une compagnie
Nom a commenté :
3 janvier 2018 - 18 h 08 min
On s’en fou qu’ils sont financé à coup de pétrodollars du moment que sa permet à des millions de familles de se retrouver sans se ruiner par quelques escrocs qui aujourd’hui n’ont plus les monopoles et cela c’est excellent.
Correcteur a commenté :
3 janvier 2018 - 22 h 04 min
Pourquoi tout le monde croit que la concurrence est si bonne. Je suis totalement d’accord avec le fait que les prix aient énormément baissé depuis les premières privatisations. Mais jusqu’ici, la concurrence qui a permis cela était de la concurrence “saine”, de “cohabitation” ou complémentaire. Mais de nos jours, la concurrence est bien trop forte pour être saine. Il s’agit seulement d’étouffer l’autre et de récupérer tout le marché, non de proposer un choix au client. Et le tout se fait par le nivellement par le bas
Erik de Nice a commenté :
3 janvier 2018 - 23 h 09 min
Ma question s’adressait à @B744