South African Airways rationalise avec sa low cost Mango

Publié le 29 décembre 2017 à 13h00 par François Duclos

11 commentaires

©South African Airways

La compagnie aérienne South AfricanAirways et sa filiale low cost Mango vont « rationaliser » leurs réseaux, afin d’améliorer leur efficacité mais aussi l’utilisation de leurs avions. La compagnie nationale d’Afrique du Sud et sa filiale spécialisée dans le vol pas cher avaient déjà laissé entendre à la rentrée leur intention de se rapprocher, dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan de redressement sur cinq ans visant à rétablir au plus vite la rentabilité du groupe. Le marché intérieur est le principal visé : un nouveau programme de vol sera progressivement mis en place à partir du 15 janvier 2018, au terme duquel Mango assurera 132 rotations hebdomadaires entre leur base commune à Johannesburg-OR Tambo et l’aéroport de Durban, et 116 entre Jo’Burg et Le Cap. De son côté, South African Airways assurera chaque semaine 68 rotations sur la première route et 162 sur la seconde. Ensemble, elles proposent aujourd’hui 200 vols aller-retour par semaine entre Johannesburg et Durban, et 278 vols entre Johannesburg et Cape Town : le nombre de vols reste donc inchangé, mais la low cost en assurera nettement plus. Mango opère des Boeing 737-800 de 186 sièges sur ces deux lignes ; la compagnie de Star Alliance en revanche n’utilisera plus ses Airbus A340-600 (42 places en classe Affaires, 275 en Economie) entre sa base et Le Cap. Le groupe SAA précise dans son communiqué qu’il continuera d'offrir aux clients la possibilité de voyager avec le produit de leur choix, ce qui leur permettra de choisir leur service et leur horaire préférés. « Nous avons examiné nos offres en fonction des performances, de la demande et des conditions du marché », explique le PDG déclare le CEO Vuyani Jarana, qui se dit convaincu que les changements « profiteront mutuellement à nos clients et au Groupe SAA ». Un groupe « fort commercialement » peut offrir à ses clients « des gains d'efficacité et une intégrité accrus », ajoute-t-il. Pour le CEO par intérim de Mango Nic Vlok, ces changements « sont un effort du Groupe et démontrent notre engagement à renforcer commercialement le Groupe » ; la low cost reste « attachée aux valeurs de notre marque en matière d'innovation, d'efficacité opérationnelle et d'excellence du service à la clientèle ». Une assistance est prévue pour tous les passagers détenteurs de billet sur South African Airways (pas sur Mango), l’échéance pour les modifications de billet étant fixée à dimanche soir. Les membres de son programme de fidélisation Voyager continueront à accumuler des Miles sur les vols opérés par Mango, et continueront à bénéficier de la franchise bagage habituelle, de l'accès au salon et d'un « transfert transparent » vers les services réseau régionaux et internationaux. Les membres de Voyager peuvent également dépenser leurs Miles sur des vols exploités par Mango, en utilisant des Miles ou une combinaison de Miles et une gamme d'options de paiement. South African Airways propose en partenariat avec SA Express, Airlink et Mango, 56 destinations à travers le continent africain, et neuf liaisons intercontinentales depuis son hub de Johannesburg (Londres, Francfort, Munich, New York-JFK, Washington, Sao Paulo, Hong Kong et Perth, plus Dubaï en partage de codes avec Emirates).

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Commentaire(s)

$Dreamliner a commenté :

29 décembre 2017 - 13 h 45 min

Bon courage !
Si celà peut vous redonner ses couleurs,on vous soutient !!!

Car l’ecart s’approfondit avec ET !

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Rami a commenté :

29 décembre 2017 - 16 h 14 min

Complètement parti en sucette ce pays depuis la fin de l’Apartheid plus rien n’a été réalisé : le réseau ferré qui etait de 20 000 km est tombé en disuetude, les autoroutes il y avait 1 500 km il n’y a eu aucun km de plus et SAA cumule 7 ans de pertes colossales, le gouvernement sud africain veut vendre 40% de l’opérateur public Telkom pour renflouer cette Cie.

200 vols par semaine entre Joburg et Durban? En plus des autres vols de BA ou de sa filiale LC sud africaine? une ligne ferroviaire UIC a 160 km/h avec un tracé bien choisi reliera ces deux villes en 2h45 en plus de l’avantage de desenclaver les deux villes intermediaires les 2 smith (Harismith et Ladysmith).

Il y a eu tellement de corruptions, de popullisme et de mauvaise gestion depuis 1995 que mis a part Prétoria qui est dans la banlieue de Joburg aucune autre grande ville sud africaine n’est reliée a sa capitale économique par une autoroute de bout en bout!

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1. Pet a commenté :
  
  29 décembre 2017 - 16 h 48 min
  
  +1
  Fiasco absolu et corruption à tous les niveaux et ds tous les domaines.
  
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  1. Rami a commenté :
    
    29 décembre 2017 - 19 h 34 min
    
    “Ensemble, elles proposent aujourd’hui 200 vols aller-retour par semaine entre Johannesburg et Durban”
    
    En plus de 150 rotations par semaine pour BA et sa filiale Kulula (60 BA+90 Kulula) en plus de 40 rotations de Safair avec des vols a 100€ par trajet Il y en a pour a peine 400 km ! Une simple conversion de la ligne rail métrique actuelle en UIC avec électrification en 25kv et un tronçon LGV central V320 dE 200 km peut assurer la connexion de ces deux villes avec des TGV Ouigo (1200 PAX) a 10€/passager en 2h30, le marché est déjà la vu le nombre de vols et le prix des billets y a même pas besoin de faire une étude de marché 😀
    
    Au Maroc les villes de Marrakech, Tanger Med et Fes sont a environ 300/350 km de Rabat et les trains actuels mettent 2h30 a 3h30 pour joindre la capitale.
    
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2. Voyageur a commenté :
  
  29 décembre 2017 - 18 h 44 min
  
  Votre analyse est vraiment partielle, de parti-pris et demontre une meconnaissance totale de ce pays. Dire que rien n’a ete bati depuis 1995 est un simple mensonge: construction du Gauteng (Metro) pour la coupe de Monde de Football, peut etre pas de nouveau autoroute mais de nombreuses parties d’autoroutes ont ete renovee et/ou agrandies, desole de vous contredire mais en dehors de Pretoria, il y a d’autres grandes villes relies a Joburg par autoroute, etc… La corruption est effectivement un reel probleme ici mais vous ne pouvez pas dire des scoop a la Paris Match pleins d’approximation. Quand au train entre Joburg et Durban, il n’y a aucun projet dans ce sens car pas dde demande non plus, cette ligne ferroviere est quasi dediee au transport des matieres premieres et marchandises.
  
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  1. Rami a commenté :
    
    29 décembre 2017 - 20 h 05 min
    
    Le Gautrain oui une ligne qui a mis des années mais heureusement précipitée par l’échéance de la coupe du monde pour ouvrir 3 jours avant le début de la compétition sur 20 km avec des rames de 80 places assises et a quel cout? environ 5 milliards de dollars et plus une fois que l’extrapolation a 60 km sera finie ;
    
    Est ce partiale comme annalyse je ne sais pas mais si on figure qu’au début des années 90 l’Algerie, Egypte et Maroc avaient 0 km d’autoroutes et qu’aujourd’hui ils ont respectivement chacun 1300, 1500 et 1800 km on pourrait peut être affirmer que ruen n’a ete accompli cote infras autoroutières. Au Maroc il n’existe aujourd’hui pas une ville de plus de 200 000 habitants qui ne soit reliée au reseau autoroutier pendant qu’en Afrique du sud jusqu’a aujourd’hui seules les capitales (et qui ne sont pas loin d’ailleurs) seules 2 capitales sont reliées a Joburg a savoir Pretoria (administrative) et Bloemfontein (judiciaire) même Cape Town la capitale législative n’est pas connectée de bout en bout ni Durban ni Port Elisabeth ni East London ni aucune autre ville de plus de un demi million d’habitants.
    
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    1. banania a commenté :
      
      30 décembre 2017 - 8 h 21 min
      
      au maroc ils ont fait çi, ils fait ça…vous faites visiblemement l’apologie de la BONNE GOUVERNANCE du maroc par sa magesté(modele de démocratie, non gangrené par la corruption etc…). si l’on suit votre logique: au japon ils utilisent des gros porteurs pour les vols régionaux car ils savent pas construire des autoroutes comme au maroc.
      
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3. Realvision a commenté :
  
  30 décembre 2017 - 4 h 37 min
  
  Ce n’est pas juste de dire que rien n’a été fait depuis 1995. Récemment les premiers train de banlieue nouvelle génération construits en Afrique du Sud ont été livrés. il y a un projet d’expansion du Gautrain de 150 km. Le programme de revitalisation de townships et de zones rurales a permis la construction de centaines de milliers de maisons, le raccordement à l’eau et à l’électricité à des quartiers et villages qu’ils ne l’étaient pas et des routes d’accès aux réseaux routiers. Ce n’est pas rien.
  
  Dès 1990, il n’y avait quasiment plus d’investissement public car le gouvernement de l’époque n’avait plus d’argent. De plus, il n’y avait aucun investissement concernant les collectivités où les noires habitaient dès les années 80.
  
  Sous l’Apartheid, l’économie était contrôlée par quelques familles. La corruption et le népotisme chez SAA et ailleurs ne datent pas non plus de 1995. Cela a toujours été un problème en Afrique du Sud à l’époque de l’Apartheid. (je doute qu’il n’y ait pas de problème de corruption et de népotisme au Maroc et en Algérie…)
  
  Les racistes de tous poils que vous n’êtes pas, je l’espère, utilisent cet argument pour dire que c’était mieux avant et justifier un retour à l’Apartheid. Certes, l’AfS peut faire beaucoup mieux comme beaucoup d’autres pays.
  
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  1. B789 a commenté :
    
    30 décembre 2017 - 7 h 59 min
    
    Il ne s’agit pas de « justifier » l’apartheid ou souhaiter son retour ni même de faire son éloge ou de dire que « tout était mieux avant ». Il s’agit de faire un constat. Et tous ceux qui ont bien connu l’Afrique du Sud « avant » peuvent sans problème attester que ce pays était mieux géré et tournait mieux « avant », sans pour autant se faire taxer de racisme.
    Les élites sont parties, les dirigeants qui se sont succédés, après Mandela ont détruit ce pays de l’intérieur.
    La même chose peut être dite à propos du Zimbabwe voisin… et de bien d’autres pays d’Afrique qui ont accédé au cours de ces 50 dernières années à « l’indépendance ». Et encore une fois : il ne s’agit pas de fair l’éloge du colonialisme, il s’agit d’un constat froid et pragmatique.
    
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    1. Voyageur a commenté :
      
      30 décembre 2017 - 9 h 56 min
      
      SVP, ne prenez pas les gens pour des imbeciles, votre commentaire tel que publie pue le racisme a 100km. C’est les remarques qu’on entends systematiquement de la bouche des Afrikaners ou autres nostalgiques de l’apartheid ou des colonies. De plus, dire que le pays marchait mieux sousl’apartheid est a vomir.
      
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Clo2B a commenté :

30 décembre 2017 - 10 h 31 min

eme On ne peut absolument pas comparer la situation de l’A.F.S. avec la dictature sanguinaire De Mugabé, qui lui à vraiment ruiné son pays, et avait supprimé toute forme démocratie, alors qu’on le veuille ou non, elle perdure en République Sud Africaine, de plus, tout ce qui avait été mis en place à l époque del’Apartheid sur le plan économique continue de fonctionner avec une croissance moyenne de 5% par an, et même la constuction de plusieurs usines d’automobiles à East London, Port Elisabeth, notamment, avec un Rand, qui résiste très bien au Dollars et à l’Euro…
Alors, certes, tout n’est pas parfait dans ce pays, loin de la (sur le plan de la sécurité notamment), mais, comme ils ont un retard important à rattraper sur le plan de l’enseignement supérieur, réservé aux blancs à l’époque de l’apartheid,on peut comprendre leurs difficultés

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