Le groupe sud-américain LATAM Airlines s’est dite toujours « prudente » quant aux perspectives de son marché national, avec une demande qui se révèle très volatile et alors qu’elle a enregistré une perte plus élevée que prévu sur le second trimestre.
Ramiro Alfonsin, directeur financier de LATAM Airlines, a expliqué lors d’une conférence suite à la publication des résultats au deuxième trimestre que la compagnie avait bénéficié « de semaines très positives en termes de demande au Brésil » mais qu’elle restait « très prudente parce que nous avons également vu que certaines semaines ne sont pas très bonnes ». « À l'échelle internationale, nous allons très bien, mais au Brésil, je dirais que nous restons encore prudents » sur les perspectives « au cours de la deuxième moitié de l’année », a-t-il ajouté. il a aussi indiqué que la compagnie avait « certaines préoccupations » sur la demande intérieure argentine, sans en préciser les raisons.
Jeudi dernier, LATAM, basée à Santiago, déclarait une perte nette plus élevée que prévu sur le deuxième trimestre de son nouvel exercice comptable (de 138 millions de dollars au lieu de 63 millions prévus, à comparer aussi aux 92 millions de dollars de perte sur la même période un an plus tôt). Ces résultats seraient dus aux effets de la monnaie, mais les investisseurs ont cependant été encouragés par l'augmentation du chiffre d’affaires et par la croissance dans ses opérations internationales.
La compagnie aérienne, formée lors de la fusion en 2012 de la chilienne LAN Airlines et la brésilienne TAM Airlines, a été freinée dans son développement par des problèmes économiques sur ses principaux marchés au cours des dernières années. Mais les signes d'une reprise économique au Brésil ont donné une nouvelle vigueur à ses actions en 2017 en dessinant des perspectives futures plus positives. Elle lutte également contre la concurrence de plus en plus vive des transporteurs à faible coût sur le marché latino-américain en adoptant le modèle low cost pour six pays où elle opère des liaisons domestiques : Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Equateur et Pérou.
Pet a commenté :
20 août 2017 - 12 h 16 min
Ben oui, parce que la reprise, pour le moment le Brésil en est d’autant plus loin, qu’il continue de s’enfoncer ds la crise.
Si le deuxième trimestre paraissait meilleur, les allocations annoncées des zones de recherche de pétrole en pré-sal, jusque là réservées à Petrobras, équivalent à la vente des “bijoux”.
Courage Latam!
Petit aviateur a commenté :
20 août 2017 - 23 h 14 min
La reprise du secteur aérien est la et bien la .Seulement quelques compagnies manquerons le train !!!!!!faute de n’avoir pas pu ou voulu prendre les mesures nécessaires et un changement en profondeur afin de pouvoir concurrencer les nouveaux entrant