FlightRight a révélé le plus fort taux d’annulation sur une seule journée du dernier mois de juillet pour les aéroports français : 147, soit largement au-dessus de la moyenne des aéroports européens.
Il y a eu 147 vols supprimés le mardi 18 juillet, soit 0,19% de l'ensemble des vols au départ de la France pour ce mois. L'hexagone devance malheureusement l'Allemagne (132 annulations le jeudi 20 juillet, soit 0,14% des vols totaux) sur ce podium des Black Day (journées noires) des annulations. Elle est aussi largement au-dessus de la moyenne des aéroports européens, qui au plus fort, ont subi au total 412 annulations (soit 0,05% des vols du mois) et 225 retards majeurs (de plus de 3h) au décollage le lundi 17 juillet.
En France, c'est à Charles de Gaulle (CDG) et le 14 juillet -on se rappellera que c'est ce jour-là que le président Donald Trump a quitté la France avec Air Force One, créant une belle pagaille à Orly et des vols commerciaux déroutés sur CDG -, qu'on a observé le plus d'annulations en une même journée avec 26 vols supprimés (0.12% des vols du mois au départ de cet aéroport). Au total, près de 77 000 vols ont décollé depuis la France en juillet 2017.
Une situation cependant pas exceptionnelle. En effet, les chiffres 2017 pour la France sont stables si comparés à la même période l'année dernière. Ainsi, le 30 juillet 2016, les aéroports français avaient observé un maximum de 141 annulations en un jour, soit aussi 0,19% des vols du mois.
Enfin, ce sont l'Espagne et le Royaume-Uni qui trustent les premières places des retards signifiants, avec 74 et 51 vols ayant eu plus de 3h de retard au décollage, les 7 et 17 juillet respectivement.
Flightright est « leader européen » en matière de services dédiés aux droits des passagers aériens. Sa technologie juridique « de pointe » permet aux voyageurs victimes de vols retardés, annulés ou surbookés de vérifier leur éligibilité à une indemnisation selon le règlement européen. Son réseau international d'experts accomplit les démarches nécessaires pour la réclamation et obtention de cette indemnité, qui peut s'élever jusqu'à 600€ par passager. Flightright, cofondée par l'avocat Philipp Kadelbach en 2010, emploie aujourd'hui une équipe internationale de 120 personnes et a obtenu plus de 100 000 000 € pour ses clients.
Pet a commenté :
13 août 2017 - 11 h 48 min
Flaille-te-raïte ? C’est bien cette boîte qui vend aux pax paumés par l’annulation de leur vol un service d’assistance “juridique” pour obtenir une compensation quand cette dernière est dispensée gratuitement par les cies?
Effectivement des experts. Au doigt mouillé.
Gaétan a commenté :
13 août 2017 - 13 h 47 min
Oui enfin 9 fois sur 10 les compagnies en question refusent de rembourser. Il est donc intéressant de pouvoir se tourner vers ces sites internet plutôt que de devoir attaquer soi même la compagnie en justice ce qui vous coûtera probablement de l’argent au final.
PE a commenté :
13 août 2017 - 14 h 54 min
Je ne sais pas pour les autres compagnies, mais AF a mis une procédure en ligne extrêmement pratique pour recevoir cette indemnité réglementaire en trois clics, indemnisation correspondant à celle prévue par la loi. Si vous le souhaitez, vous pouvez avoir à la place une indemnisation sous la forme d’un avoir non remboursable d’un montant strictement supérieur à celui prévu par le réglement européen (sur MC, c’est 350 au lieu de 250 par exemple).
Mike a commenté :
13 août 2017 - 16 h 17 min
Toutes les compagnies ne remboursent pas aussi facilement. Les compagnies historiques le font à l’exception de la British semblerait-il dans une étude récente chez les consommateurs. Mais ailleurs c’est la galère et certaines low-costs attendent de se faire traîner au tribunal pour que ce soit le cas.
Gaétan a commenté :
13 août 2017 - 18 h 03 min
J’ai eu l’occasion d’essayer cette procédure pour Air France à la suite d’un retard de plus de 3h. En effet en 3 clics c’est bâclé. Ils m’ont offert comme seule indemnisation 2000 miles … J’ai saisi l’un des sites, on verra bien.
Mindyou a commenté :
13 août 2017 - 14 h 26 min
L’indemnité est peut-être gratuite – s’il fallait payer pour la recevoir, ce serait un comble ! Mais elle n’est sûrement pas attribuée spontanément ni facilement par toutes les compagnies. Beaucoup de compagnies commencent par invoquer le cas de force majeure, même si ce n’en est manifestement pas un, puis font traîner les choses, escomptant la lassitude du client. Il faut souvent beaucoup de persévérance pour toucher son dû. L’existence d’organismes d’aide aux consommateurs est une excellente chose.
Mouais... a commenté :
13 août 2017 - 19 h 21 min
Pour AF, il faut se battre.. les harceler sur twittee etc…
j’ai du le faire à deux reprises, j’ai eu les miles et les indemnisations. C’est juste un long parcours du combattant..