United Airlines envisage un programme qui permet aux passagers d'abandonner leurs places réservées pour un montant préalablement négocié.
Le transporteur basé à Chicago discute avec Volantio, une société d'optimisation des revenus basée à Atlanta, qui cherche à travailler sur des projets similaires avec Alaska Airlines, Qantas ou encore Tiger Airways, transporteur à faible coût basé en Australie. Les représentants d'United Airlines disent se pencher sur un concept nommé « programme Flex-Schedule », depuis le début de l'année. Ils indiquent que cela n'a rien à voir avec la controverse qui avait éclaté en avril quand un passager avait été blessé en le forçant à désembarquer suite à la pratique du surbooking. Rappelons que cette pratique est employée par de nombreuses compagnies aériennes. « Nous cherchons toujours de nouvelles façons d'innover et d'améliorer l'expérience client », a déclaré Jonathan Guerin, porte-parole d’United.
Delta Air Lines gère déjà un programme similaire qui permet aux passagers de faire une offre via un message sur le prix à payer pour qu’ils acceptent d'abandonner leurs sièges sur un vol surbooké. Delta accepte alors d’entrée les enchères les plus basses jusqu'à ce que chacun ait un siège.
Le programme d’United devrait d'abord identifier les passagers qui ont des plans de voyage flexibles et qui ont notifié à la compagnie qu’Ils étaient intéressés à recevoir des offres pour renoncer à leurs sièges. Dans le cas d'un vol surbooké, United Airlines contacterait quelques jours avant le départ du vol les voyageurs en leur proposant jusqu'à 250 $ pour renoncer à leur siège. Dans le cadre de ce même programme, United Airlines s’engage à ré-acheminer les passagers sur un autre vol plus tard le même jour.
Shôgun a commenté :
16 juillet 2017 - 15 h 54 min
La meilleure façon d’améliorer “l’expérience client” serait d’arrêter de vendre des produits dont on ne dispose pas, principe même du “surbooking”.
Et dans le cas d’United, et des compagnies américaines en général, de respecter le client. Par exemple en recrutant du personnel bien éduqué et en servant de la vraie nourriture à bord des avions.
Pet a commenté :
16 juillet 2017 - 15 h 59 min
Un soft qui vaudra peut être mieux qu’une raclée donnée au passager ayant payé son billet mais qui n’aura pas voulu libérer son siège sur injonction des pnc puis des gros bras.
Pushbike a commenté :
16 juillet 2017 - 18 h 16 min
Le surbooking, c’est des stats donc des maths. Si les compagnies cessent la pratique, le manque à gagner sera réparti sur les billets restants. Les seuls gagnants seraient les GP.
gordon24 a commenté :
16 juillet 2017 - 18 h 30 min
Pas bête l’idée pour la compagnie….
Plutôt je de dédommager grassement un voyageur au moment de l’embarquement, autant donner uniquement $250 à un voyageur qui a préalablement donné son accord pour laisser son siège à ce tarif en cas de surbooking
S’ils trouvent des imbéciles pour faire cela… tant mieux… car pour celui qui peut se permettre d’avoir un départ flexible et qui est proche de l’aéroport, autant négocier son siège sur place, à un tarif bien supérieur à $250
FRED LE CORSE a commenté :
17 juillet 2017 - 1 h 34 min
Cela existe déjà sur des compagnies et le petit jeune étudiant a qui on propose 2-300€ est heureux comme tout…. et la formule marche trés bien
L'autre façon..... a commenté :
16 juillet 2017 - 18 h 32 min
L’autre façon de ne pas faire de surbooking, c’est de ne JAMAIS rembourser les billets des ni-show…et de faire payer 50% du prix du billet le droit de faire une modification de Reda….et bien sûr, ceci dans toutes les classes et sans tenir compte d’y tarif acquitté…Et apres tout, dans ce systeme, ceux qui viennent en temps et heures pour leurs vols n’ont rien à craindre…
Toujours d’accord pour supprimer le surbooking????
Pet a commenté :
16 juillet 2017 - 19 h 09 min
Ha ha ha ! Vs avez raison. Mener les moutons à la tonte. Toujours plus.
Cette semaine, suite à un retard j’ai loupé ma correspondance et ai dû organiser à mes frais la continuation de mon tronçon aller car la cie ( membre de StarAl) n’avait rien à f..des pax largués en pleine nuit.
Ayant loupé ma correspondance, mon vol retour également avec correspondance a été annulé par la cie pour protéger son tx de remplissage au max.
Je les ai envoyé paître tant et si bien qu’ils ont réactivé mes résa de retour avec leurs excuses.
Le service devient nul, celui au sol inexistant, pénaliser le pax est il la seule solution ??
Ben oui, mais"... a commenté :
16 juillet 2017 - 20 h 59 min
Il y a toujours 50.000 excuses , toutes aussi sincères les unes que les autres, qui expliquent que ce n’est pas, jamais, la faute du client s’il n’est pas là pour son vol…et elles sont probablement vraies dans l’immense majorité des cas…Donc, actions le fait que ces vols loupes le sont contre le gre des voyageurs..et que ce n’est pas leur faute…
Ayant dit cela une question s’impose: ce n’est pas votre faute, soit!!!, mais est ce celle de la compagnie.???
Non? Pourtant, dans ce systeme, c’est elle qui en supporte les conséquences..et voit partir ses avions avec des sièges vides…et en plus doit retrouver un autre Siege sur un autre vol…Alors la question suivante s’impose: pourquoi serait ce à la compagnie de supporter le coût financier de vos vols loupes??
Shôgun a commenté :
16 juillet 2017 - 22 h 12 min
Mais bien sûr…
Déjà, les billets pas chers sont presque toujours des billets non-remboursables et non-échangeables. Le prix des billets modifiables inclut de fait la prise en compte du surcoût lié à un certain nombre de non-présentations sur le vol initialement réservé. Donc laissez-moi rire avec la menace de voir les compagnies pratiquer ce qu’elles pratiquent déjà.
Qu’on puisse vendre davantage de billets que de places disponibles, si cela se fait dans une proportion permettant d’avoir la quasi-certitude que les présentations effectives n’excèderont pas le nombre de sièges, passe encore. Mais que certaines compagnies se retrouvent très régulièrement avec des passagers qui ont payé leur billet et ne peuvent embarquer parce que l’avion est plein, c’est simplement scandaleux. D’autant plus que ce sont souvent les mêmes qui “oublient” de respecter leurs obligations légales quant à l’indemnisation des passagers spoliés. Sans même parler de celles qui s’autorisent – comme celle évoquée ici – à faire tabasser leurs clients par des brutes à gros bras plutôt que de payer des indemnités suffisamment incitatives pour obtenir des désistements volontaires…
FRED LE CORSE a commenté :
17 juillet 2017 - 1 h 32 min
C’est le cas d’ethiad qui demande au client d’aller sur internet pour un dédommagement et finalement jamais rien reçu (expérience d’un ami)
FRED LE CORSE a commenté :
17 juillet 2017 - 1 h 36 min
Sauf que faire perdre la moitié en remboursement des pleins tarif , des classes affaires et des pax hautement fidélisés….. ce sera la perte de ces clients, et aucune compagnie ne peut de le permettre