Airbus accélère les essais de vibration au sol pour son A350-1000, avec une méthode permettant d’en réduire la durée et qui sera utilisée pour son futur gros-porteur A330neo. Une méthode optimisée pour les essais de vibrations au sol d'Airbus fait l’objet d’une vidéo mise en ligne le 13 février 2017, méthode qui a réduit la durée de cette phase de validation pour la version allongée du programme A350XWB. Les essais de vibrations au sol servent à mesurer le comportement dynamique de l'avion, et confirmer les modélisations théoriques de diverses conditions de vol telles que les manœuvres, le comportement en cas de rafales et pendant les touchers à l'atterrissage. En plus de faire partie de la décision « go » pour le vol inaugural d’un nouvel appareil, les données recueillies lors de ce test aident à autoriser un domaine de vol et sont indispensables pour la certification de type. L’avionneur européen Airbus précise que l'A350-1000 étant dérivé de l'A350-900, qui a subi ces tests de vibration au sol pour sa propre certification de type, une équipe d’Airbus Commercial a été mise en place pour « raccourcir et simplifier le processus ». Avec la nouvelle méthode, ces tests durent deux jours au lieu des neuf nécessaires pour l’A350-900, « et plus d’un mois pour les précédents avions de ligne ». Des gens « de différents domaines » ont été réunis, souligne Nicolas Lastère, ingénieur Physique des Vols dans le département Charges et Aéroélasticité chez Airbus, et « leurs réponses comme nos résultats démontrent que des gens issus de fonctions différentes peuvent bien travailler ensemble ». Vu le succès des essais simplifiés de vibration du sol pour l'A350-1000, la méthode va maintenant être utilisée pour l'A330neo, dont le vol inaugura est prévu pour la première moitié de 2017. [embed]https://www.youtube.com/watch?v=l6wfkeeNS0c[/embed]