Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Londres-Heathrow : Air France-KLM finalise la vente de Cobalt
Publié le 3 janvier 2017 à 07h30 par François Duclos
©Air France-KLM
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Pet a commenté :
3 janvier 2017 - 8 h 48 min
Très bien. A chacun son métier.
Cela renforce Crit et permet à AF de se concentrer sur sa priorité, l’aérien.
Non, pas tres bien... a commenté :
3 janvier 2017 - 9 h 59 min
Non: ce n’est pas très bien du tout…
Se recentrer, se renforcer sur son coeur de métier est le leitmotiv utilise par les sociétés qui vont mal faute de pouvoir continuer à tout supporter…..ce qui est le cas d’Air France…
Le recentrage n’a d’intérêt que pour une entreprise qui va bien mais qui préfère réaliser un actif plutot que d’emprunter pour investir: ce faisant, elle continue de se développer, de gagner des sous sans s’endetter…tout cela est alors bénéfique.
Dans le cas d’une entreprise qui va mal( déficit récurrent, fort endettement, forts engagements financiers futurs), a l’image d’AF, ce recentrage signifie que FAUTE de POUVOIR PAR SOI MÊME faire face à ses engagements financiers, on vend les avoirs pour garder la tête hors de l’eau…c’est logique mais ce n’est pas ” bien” car ses avoirs la sont des entreprises BÉNÉFICIAIRES qui donc avant vente sont à mettre dans l’actif de AFKLM, gonflant ainsi et les bénéfices annuels et la valeur globale de la colonne positif du bilan…en les vendant, on a une masse financière PONCTUELLE une Anne donnee ( utile cette masse, certes quand ça va mal), mais on diminue d’autant les colonnes bénéfice et valorisation des avoirs toutes les années suivantes..
AFKLM a aujourd’hui une dette de 4,2 milliards d’€ soit 3,1 fois la valeur de ses actifs ( qui n’est pas la valeur de bourse) : en clair, si vous vendez tout ce que possède AFKLM , vous aurez, disons 10 milliards avec lesquels il vous faudra rembourser 31 milliards…vous voyez le gouffre..,et ce n’est pas le fait que cette dette représente 20% du CA qui change quoi que ce soit au probleme….À noter que cette dette passera automatiquement à 11+ milliards d’€ à la fin 2017 puisque les nouvelles normes comptables internationales imposent à partir de cette année de comptabiliser en dettes long terme le montant des loyers des avions loués pour 7 ans….or AFKLM est en si mauvais etat que 40% de ses appareils entrent dans cette catégorie ( ratio plus de 2,5 fois superieur que chez LH et IAG par exemple!!!)….sans compter le pourcentage des appareils loues dont il reste moins de 7 ans de contrat de location et qui n’entrent donc pas ( encore?) dans cette catégorie comptable…
Alors, peut être ces dégagements capitalistiques successifs au fil des ans de AFKLM sont nécessaires voire indispensables, mais ils sont tout SAUF quelque chose de très bien fondamentalement!!!
Justin Fair a commenté :
3 janvier 2017 - 10 h 23 min
Un commentaire qui tient la route, ce n’est pas si fréquent ici…
Crane a commenté :
3 janvier 2017 - 12 h 34 min
Entièrement d’accord!
Cette vente dénote, au contraire, une très mauvaise situation du Groupe (et plus particulièrement d’Air France). Vendre ce qui est rentable est une “stratégie” à très courte vue…
Le renchérissement des prix du pétrole annoncé, un contexte de plus en plus concurrentiel, des incertitudes géo-politiques, un management toujours difficile avec les syndicats qui vont aller “jusqu’au boutisme” ne présage strictement rien de bon pour cette compagnie qui se précipite de plus en plus au bord du gouffre…
Les indicateurs sont mauvais pour AF, qui peine encore à trouver une stratégie porteuse, et qui est incapable de faire preuve de la réactivité nécessaire pour mettre en place nouveaux produits et nouvelles solutions… Air France est trop lent, trop lent à se restructurer fondamentalement, à se “rénover”, à innover, à réagir…
2017 s’annonce plutôt sous de mauvais hospices pour cette compagnie qui perd beaucoup trop de temps à se moderniser… dommage!
AF..mais pas que.... a commenté :
3 janvier 2017 - 13 h 14 min
Parmi les plus important probleme financier pour le bilan AFKLM de 2017 figure un point lourd venant de KLM…suite a changement de législation aux Pays Bas portant sur les couverture/normes comptables/intégration au sein des entreprises des engagements auprès des caisses de retraite d’anciens salariés, la caisse des PNT KLM va nécessiter d’inscrire en couverture 2,2 milliards d’€/2007…au lieu des 177 millions de 2916… Et cette somme va se reproduire les Annees qui suivent….soit ,rien que pour cela, 2+ milliards d’€ annuellement en colonne ” passif”…..
Piaf a commenté :
3 janvier 2017 - 13 h 37 min
D’où la question qui n’est pas nouvelle : a moins d’une hypothétique recapitalisation (que des syndicats espéraient et espèrent peut-etre encore !), l’ entrée d’un partenaire extérieur amenant de l’agent frais n’est-il pas une obligation ?
Bob a commenté :
3 janvier 2017 - 9 h 34 min
C’est peut-être logique mais en attendant, AF est en train de vendre ses derniers bijoux de famille, c’est inquiétant.
Alors que la situation a été ultra favorable économiquement ces dernières années (sauf avec les attentats), les années qui viennent risquent d’être beaucoup moins roses et la mauvaise santé d’AF risque de devenir critique.
Quand les taux sont autour de zéro, AF vend des obligations à des taux autour de 6%, il faudra bien assumer après…
Très juste! a commenté :
3 janvier 2017 - 13 h 01 min
Ce que vous dites sur les obligations AFKLM places à 6%/an d’intérêt quand les taux sont +/-0% est très vrai: c’est SUR-paye, mais AFKLM n’a plus le choix: c’est CA ou personne ne met des sous dans cette boîte…
Autre exemple: à l’automne dernier AFKLM ADP se résoudre à un emprunt bancaire a 3,5%….. quand LH pouvait se permettre de refuser une offre de prêt à 1% car elle jugeait le taux trop élevé….
Comme vous dites: il faudra assumer Apres…et débourser les sous pour payer ces engagements la….
Très juste! a commenté :
3 janvier 2017 - 13 h 02 min
AFKLM a dû se résoudre…( ADP n’a rien à voir là dedans!)
Différences fondamentales a commenté :
3 janvier 2017 - 11 h 48 min
On notera une différence fondamentale majeure entre les business plans des compagnies traditionnelles ( toutes) type AFKLM, IAG, LH, AZ,SK…etc…européennes ou non, et les low cost type Ryanair, EZY et autres, européennes ou non:
Traditionnellement, une entreprise ( de quoi que ce soit d’ailleurs) se créait avec des fonds propres qui lui permettaient , avec l’ajout de ses bénéfices année après année, d’acheter ses outils de productions ( usines,ateliers,machines ou avions, matériels de piste, d’entretien, hangars…etc…) et donc de se creer un ensemble de biens en toute propriété de forte valeur dans la colonne ” actif” de son bilan…ce qui, associé aux bénéfices conférait de la valeur à l’entreprise aux yeux des investisseurs et analystes financiers..
Les low cost sont dur un modèle différent: afin de réduire au strict minimum le besoin en capitaux immobilisés, quasiment tout ce qu’elles utilisent est loué: avions, bureau, service informatique, services de maintenance….etc….: leur colonne ” actif” est de ce fait très faible…Pour pouvoir être valorisée très haut, une telle entreprise ne peut compter sur ses avoirs, et DOIT donc absolument générer de ( tres) forts profits qui sont quasiment la seule source de leur valorisation…..Elles sont donc en quelque sorte quasiment OBLIGÉES d’être fortement bénéficiaires…Si pour une raison X une telle entreprise ne l’est pas/plus, n’ayant pas d’avoirs à opposer comme garantie , elle se trouve vite confrontée à l’image de colosse aux pieds d’argile, et peut générer de la part des investisseurs et analystes de la défiance à son égard bien plus rapidement qu’une compagnie traditionnelle ….On a la l’une des raisons fondamentales de la course en avant perpétuelle aux bénéfices absolument indispensable à des boites type Ryanair…
Nico777 a commenté :
3 janvier 2017 - 14 h 26 min
Le déshabillage de l’entreprise continue…jusqu’au jour où les dirigeants vendront la boîte.