La première section du nouveau Beluga XL d’Airbus basé sur l’A330, et dédié au transport d’éléments d’avions, est arrivée à Toulouse-Blagnac.
Il faudra encore attendre que d’autres éléments rejoignent son usine de Toulouse, mais Airbus a tweeté sur le réseau social que l’assemblage final commencerait dans un mois. Le processus de construction de ce transporteur surdimensionné prendra environ 12 mois par avion.
Il y aura au total cinq avions Beluga XL qui remplaceront progressivement les cinq actuels Beluga basés, quant à eux, sur des A300-600R, lancés il y a vingt ans. Il disposera d’un cockpit plus petit (mais toujours abaissé), une porte de soute plus grande et un nouvel arrière, tout en ressemblant globalement au modèle actuel, avec un profil bombé du fuselage similaire à celui du cétacé lui ayant valu son surnom.
Le nouvel avion XL est prévu pour entrer en service en 2019, remplaçant progressivement l'actuel Beluga au fuselage iconique. Le premier Beluga ancienne version sortira de la flotte fin 2020, a annoncé Hervé Demoinet, qui dirige l'équipe préparant le Beluga XL. Les derniers départs à la retraite devraient se situer à l’horizon 2025. « Grâce au volume plus important du XL, nous pouvons transporter la même capacité avec 30% d'heures de vol en moins », a-t-il déclaré.
Rappelons que l’appareil est utilisé pour transporter des éléments tels que les ailes ou le fuselage entre les différentes usines d’Airbus en Europe. Avec l’augmentation des cadences de production et un carnet de commandes qui ne désemplit pas, la flotte d'Airbus Beluga qui totalisait 5 000 heures de vol en 2012, prévoit d’en avoir 10 000 en 2017.
Clo2B a commenté :
5 novembre 2016 - 12 h 00 min
Ce que j’ai un peu de mal à comprendre, c’est qu’Airbus ne profite pas des dimensions de ce nouveau Beluga, pour transporter également les tronçons de l’A380, qui devraient tenir largement à l’intérieur (8m de diamètre, contre 7,15m de largeur pour le fuselage de ce dernier).
Ce ne serait pas pour gagner du temps, vu le ralentissement des cadences , mais cela serait probablement moins couteux que le système actuel…
Doudou a commenté :
5 novembre 2016 - 12 h 29 min
Pourquoi Airbus n’envisage t’il pas d’augmenter cette production afin de vendre quelques bélugas à des exploitants extérieurs. La demande n’est certes pas phénoménale, mais vu qu’airbus à besoin de cet appareil, cela ne pèserait pas sur le coût de fabrication. De nos jours, certains AN124 sont en effet utilisés pour transporter des charges volumineuses (mais pas forcément lourdes) pour le compte d’entreprises ou de gouvernements, alors que le béluga pourrait effectuer ces actions.
Mat a commenté :
5 novembre 2016 - 15 h 43 min
Je ne pense pas que produire cet appareil soit économiquement viable pour Airbus, il faut penser aux certifications qui coutent une fortune et il y’aurai trop peu de promesses d’achats pour qu’Airbus soit sûr de rentabiliser la production. Et comme tu le dis si bien, les An124 font déjà ce boulot (certes le bélouga est plus volumineux mais ne peut pas transporter des charges lourdes)
Doudou a commenté :
5 novembre 2016 - 12 h 33 min
Que vont devenir les Bélugas actuels? Ils sont âgés mais n’ont que très peu d’heures de vol et pourraient être intéressants sur le marché de l’occasion. Je pense cependant qu’ils rejoindront des musées ou pour quelques uns Châteauroux ou Tarbes.
A330-200 a commenté :
5 novembre 2016 - 14 h 33 min
Ils emploieront certainement les anciens et les nouveaux en même temps …
Mat a commenté :
5 novembre 2016 - 15 h 44 min
Oui mais après la retraite? le 1er beluga prendra sa retraite en 2020, la question est: Que deviendra-t-il?
Clo2B a commenté :
5 novembre 2016 - 17 h 51 min
Eh bien, quand on voit le succès (relatif) de l’Antonov 124, il pourrait intéresser certaines compagnies de fret, cherchant surtout à transporter du volume, plus que du poids.
jmarc a commenté :
5 novembre 2016 - 14 h 28 min
Hello, même si mon commentaire n’a rien de transcendant je peux dire que j’ai la “chance” de me trouver sous le couloir aérien emprunté par le Béluga lorsqu’il rentre de Hamburg pour se rendre à Toulouse. Je peux les repérer bien avant grâce à flightradar24 et mon récepteur ADSB Radarbox. Ils passent à environ 10.000 mètres et se distinguent vraiment des autres avions.
Effectivement, comme le dit “Doudou”, pourquoi n’en vendent-ils pas surtout quand on sait que les Antonov ont pris de l’âge et que cette firme est en difficulté.
Est-ce que quelqu’un d’entre vous a déjà vu en l’air ou au sol le A225 ? Je n’y suis pas encore parvenu…
OranToulouse a commenté :
5 novembre 2016 - 15 h 36 min
Oui il était venu sur Toulouse en juin 2015 c’était impressionnant. Il y’a une très belle vidéo sur Youtube du Mriya qui arrive à Toulouse. Avion unique au monde!
jmarc a commenté :
5 novembre 2016 - 16 h 31 min
Bigre, vous avez de la chance. J’ai envoyé il y a quelques temps un message à l’aéroport de Vatry pour m’indiquer s’ils connaissent à l’avance les vols cargo car le A225 est déjà venu là-bas plusieurs fois, aucune réponse de leur part !
Tout récemment, des rumeurs circulaient indiquant que les Chinois auraient racheter les brevet à Antonov pour en construire d’autres mais visiblement ce n’est pas fondé car c’est un avion qui avait été trop complexe à fabriquer et sans doute d’un coût exorbitant.
Je dois aller l’année prochaine visiter les usines Airbus, j’attends ça avec impatience.
Cordialement
Doudou a commenté :
5 novembre 2016 - 17 h 49 min
Si tu le le souhaites, tu peux acheter le second exemplaire qui n’a jamais été construit entièrement et qui ne cesse d’être en vente, puis ils annoncent le re-lancement de la construction, puis ils arrêtent, le proposent à la vente en vain…. Et ainsi de suite.