La compagnie togolaise ASKY Airlines innove avec une nouvelle destination qui fait des infidélités à sa base de Lomé, avec l’annonce sur le site du gouvernement togolais, d’une nouvelle liaison sans escale entre Abidjan et Dakar,
Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, et Dakar, capitale de la République du Sénégal, deux villes reliées depuis Lomé par Asky Airlines, seront connectées en direct à partir du 1er novembre prochain. Les vols opérés en Boeing 737 et en partage de code avec sa partenaire africaine Ethiopian Airlines, d’une durée de 2h45, partent à 7h de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar pour arriver à 9h45 à l’aéroport Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan. Ils en repartent à 16h pour une arrivée à 19h à Dakar.
« C’est une première pour le transporteur. Depuis sa création il y a 6 ans tous les vols étaient opérés au départ de l’aéroport de Lomé », commente le site Internet du gouvernement togolais, qui précise qu’ASKY rencontre la concurrence d’Air Côte d’Ivoire « sur cette route très profitable » et « rendue possible grâce à l’accord de ciel ouvert en Afrique de l’Ouest ».
ASKY qui a débuté ses opérations en 2010, dessert actuellement 22 villes dans 19 pays avec une flotte de 8 avions, comprenant Boeing 737-700 bi-classe (de 115 à 118 places) et Bombardier Dash 8 Q400 de 67 places loués à Ethiopian Airlines, et ayant une moyenne d'âge de 5 ans. En 2014, elle a été primée Société Africaine de l'année par le « Africa CEO Forum » pour son taux de ponctualité de 90%. Selon « Africa Travel Awards », ASKY est le meilleur transporteur court-courrier en Afrique de l'Ouest et la meilleure compagnie court-courrier en Afrique en 2014.En novembre 2015, ASKY a été certifiée comme compagnie IOSA (IATA Operational and Safety Audit).
Créée par les institutions régionales que sont la Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), la Banque Ouest Africaine de Développement et le groupe ECOBANK, elle a réalisé un bénéfice de 3,3 millions d’euros en 2015.
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A330-200 a commenté :
23 octobre 2016 - 16 h 07 min
Sa réussite s explique par le fait que se sont des banques qui contrôlent sont capital, le dictateur local ne peut donc pas prendre dans la caisse . C est ce qu il faudrait pour air Madagascar!
Inukshuk a commenté :
23 octobre 2016 - 22 h 39 min
Asky est surtout pilotée par Ethiopian, l’autre fleuron du transport aérien sur le continent Africain. Ce qui prouve qu’une entreprise gérée avec rigueur peut fonctionner en Afrique.
Si tant d’échecs se sont succédés dans tant de pays, ils sont tous dûs aux mêmes maux: la gestion peu professionnelle, la mainmise des gouvernants (et en particulier la main mise dans la caisse), la corruption et le manque de rigueur des opérants.
Alors souhaitons bon e chance et longue vie à Asky. En tous cas cette ligne montre à quel point leurs ambitions vont loin. À suivre…
RealVision a commenté :
23 octobre 2016 - 23 h 41 min
Quel dictateur local ??? Il n’y a pas de dictateur, que je sache, ni en Côte d’Ivoire, ni au Sénégal. Les banques mentionnées sont contrôlés par les pouvoirs publics des pays concernées…donc pas indépendantes.
Par contre, Ethiopian Airlines contrôle près de 40 % de la compagnie et assiste la compagnie dans son développement commercial. Cette coopération semble fonctionnée plutôt bien.
Flying Blue Platinum a commenté :
24 octobre 2016 - 9 h 12 min
La ligne ABJ/DKR est aussi opéré par Kenya Airways 4 fois par semaine
Tchyroll a commenté :
24 octobre 2016 - 12 h 30 min
« Seul une bonne gouvernance rend viable une entreprise quelques soit son domaine d’activité ou sa nationalité. »
Asky est un exemple a part en afrique …
Ses dirigeants son entrain d’invité a la fédération des compagnies africaines pour etre plus fort devant la concurrence mais chaque pays prétexte sur sa souveraineté nationale pour faire la sourde oreille et s’enfoncer dans l’hérésie de vouloir sa petite et propre compagnie
Espérons que la le les leçons du passé seront tirées et que Asky fera des émules dans l’avenir!
Tchyroll a commenté :
24 octobre 2016 - 12 h 58 min
Voilà une compagnie qui en veut! Il faut saluer la vision et sa volonté d’investir davantage le secteur du transport intérieur aérien africain : Les pays africains n’échangent pas beaucoup entre eux dans les domaines du tourisme et du commerce. Cependant, il est inacceptable que des compagnies aériennes demandent jusqu’à 400 dollars pour partir d’une capitale africaine à une autre or, le coût d’un tel trajet ne devrait pas excéder 100 dollars. Le transport interafricain doit par conséquent être amélioré
franck a commenté :
24 octobre 2016 - 23 h 14 min
il va avoir une vrais concurrence sur l axe dakar abidjan avec air cote d ivoire asky airlines et kenya airways tant mieux pour les pax qui auront des prix competitif