L’aéroport londonien préféré des hommes d’affaires pour sa proximité avec la City a été évacué vendredi, plusieurs heures durant, suite à une alerte chimique.
Au total 27 personnes ont été prises en charge par les secours, dont certains d’entre eux transportés à l’hôpital en raison de difficultés respiratoires sur un total de 500 passagers évacués vers 16h vendredi. « Nous faisions la queue pour l’enregistrement et j’ai commencé à tousser, à tel point que je n’arrivais plus à parler. J’ai commencé à me sentir mal et d’autres personnes se sont mises à tousser », a raconté David Morris, passager de 28 ans qui attendait de prendre un vol pour Edimbourg. « Les employés derrière le comptoir étaient ceux qui toussaient le plus. Moins de deux minutes après, ils ont crié pour que l’on évacue. Tout le monde criait en se ruant vers la sortie. »
Deux inspections complètes du bâtiment de l'aéroport ont ensuite été menées conjointement par les pompiers et les policiers avant que le bâtiment ne soit déclaré sûr. Plusieurs vols en provenance de Frankfort, Amsterdam et Paris ont été déroutés vers d'autres aéroports ou annulés.
Dans la soirée, les autorités ont par la suite indiqué avoir retrouvé une cartouche de gaz lacrymogène éventrée. « La cause de l’incident n’est pas connue mais des officiers enquêtent pour déterminer si l’incident a été causé par une décharge accidentelle de l’aérosol. Ceci n’est pas considéré comme un incident terroriste », précise la police londonienne. Selon elle, c’est bien la piste d’un passager qui se serait débarrassé de sa bombe lacrymogène avant l’embarquement qui est privilégié. Il n’y a eu à l’heure d’écrire ces lignes aucun passager arrêté et l'enquête suit son cours.
Pet a commenté :
22 octobre 2016 - 13 h 28 min
Et un pet de lapin devient une affaire d’état.
greg765 a commenté :
22 octobre 2016 - 14 h 16 min
@air-journal : déroutés et non détournés… ce n’est pas pareil ! 🙂