La compagnie aérienne low cost Ryanair prévoit de réduire ses capacités vers la Grèce de 107 000 sièges à partir de l’année prochaine en raison des taxes aéroportuaires jugées trop élevées.
Contactée par Euronews, la low cost irlandaise a avoué avoir négocier avec les autorités locales pour prolonger son offre vers la Grèce en échange d’une baisse des taxes. « Le principal problème », explique David O’Brien, son directeur commercial à Euronews, « ce sont les taxes d’aéroport en Grèce ». Il explique que la low cost « a écrit plus de vingt fois, à différents ministres grecs, de ce gouvernement comme du précédent », mais que s’ils « ont parfaitement le droit de ne pas être d’accord avec nous », leur demande est restée lettre morte. Et de conclure : « Aussi, nous avons décidé de ne plus perdre notre temps. » Elle supprimerait notamment les vols vers Kos en 2017, ainsi que vers un certain nombre d’îles grecques. Ryanair a aussi rappelé le montant de la taxe passager à l'aéroport d'Athènes, à hauteur de 40 euros par passager.
Si les taxes devaient être réduites, Ryanair aurait promis de transporter un supplément de cinq millions de passagers vers la Grèce, le tourisme étant l'une des industries les plus importantes du pays, et alors que son économie semble se reconstruire après avoir été au bord du chaos.
Cette annonce rappelle un précédent coup (payant) de Ryanair qui avait annoncé réduire son offre en Italie en raison d’une hausse de 40 % de la taxe passagers dans la péninsule italienne. Mais le gouvernement avait alors fait marche arrière et la low cost irlandaise prévoit désormais de s’y développer, d’y transporter davantage de touristes et d’y créer plus de 2 000 emplois. 10 avions supplémentaires seront basés sur différents aéroports du pays, avec 44 nouvelles routes adoptées. Le patron O'Leary avait alors déclaré en août dernier être « extrêmement reconnaissant envers le Premier ministre Renzi et le ministre des Transports Delrio d’avoir pris ces initiatives pour développer le tourisme italien », ajoutant que « toute cette croissance aurait été perdue à l’avantage d'autres pays de l'UE si l'augmentation de la taxe n'avait pas été inversée ».
werner a commenté :
24 septembre 2016 - 16 h 00 min
On connait les méthodes de cette société. Alors au revoir et merci.
Shôgun a commenté :
24 septembre 2016 - 16 h 45 min
Je dirais même plus : au revoir et merci.
Inukshuk a commenté :
24 septembre 2016 - 17 h 50 min
Y a-t-il un politicien, en Grèce, en Italie ou ailleurs, suffisamment stupide pour croire que FR s’engage par contrat à transporter X passagers et de créer X emplois, une entreprise qui n’emploie même pas ses pilotes?
Assez de pub gratuite pour cet escroc!
On se moque de qui?
Airbid a commenté :
24 septembre 2016 - 18 h 22 min
Le chantage, spécialité qui fait les bénéfices de cette Cie.
Kazzan a commenté :
24 septembre 2016 - 22 h 07 min
Il se croit tout seul sur le marche! Il peut partir …. Ca developpera d’autres compagnies ,ca manque pas …
SEB66 a commenté :
24 septembre 2016 - 23 h 31 min
Vite… Ryanair en Egypte…. on attend qu’elle pour développer le marché touristique… et en Iran aussi lol
fcb1962 a commenté :
25 septembre 2016 - 9 h 08 min
Et en Syrie! Lol
roupettes de lapins a commenté :
25 septembre 2016 - 7 h 56 min
Mieux d’avoir 10 millions de pax à 20€ de taxes qu’un million à 40€….
Et TANA4???? a commenté :
25 septembre 2016 - 8 h 34 min
Il ne dit rien…il reste muet sur un tel sujet…
Serait ce qu’il ne souhaite pas voir arriver Ryanair a Madagascar??? Surprenant: doit y avoir anguille sous roche…
Shôgun a commenté :
25 septembre 2016 - 16 h 53 min
La qualité de service Ryanair est bien trop médiocre et ses Boeing 737 bien trop petits au regard du potentiel et de la demande du marché malgache, enfin voyons !
Bencello a commenté :
25 septembre 2016 - 10 h 23 min
Ce doit être ça, le programme “always getting better… Prices “