Après avoir pris connaissance du référendum britannique validant la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), ACI Europe qui rassemble quelque 600 gestionnaires d’aéroports européens représentant plus des 90 % du trafic, a appelé les marchés de l'aviation de l’UE et du Royaume-Uni à rester pleinement intégrés à l’avenir, afin de sauvegarder et promouvoir les liaisons aériennes, vitales pour les consommateurs, ainsi que le développement économique continu.
« L'UE et le Royaume-Uni sont confrontés au défi d'établir de nouvelles relations, s’est exprimé Olivier Jankovec, Directeur Général d’ACI Europe. Bien qu'il y ait pour l'instant une grande incertitude quant à ce que sera le modèle, la structure et le modus operandi de cette nouvelle relation, il sera essentiel qu'il permette aux marchés de l'aviation au Royaume-Uni et dans l'UE de rester entièrement intégrés… Le marché unique et totalement libéralisé de l'aviation en UE a apporté des avantages considérables aux consommateurs et entreprises en Europe, avec une connectivité aérienne accrue et des tarifs en baisse. » Pour Olivier Jankovic, il n’existe donc « pas de marche en arrière possible », quant à ce qui a constitué « un des piliers de nos économies » pour les aéroports européens. Il conclut en affirmant qu’«assurer la sécurité juridique dans une intégration continue des marchés de l'aviation de l'UE et du Royaume-Uni doit être l'une des principales priorités de la future relation entre l'UE et au Royaume-Uni. Ceci afin d’éviter tout risque en termes de connectivité et de perturbations. »
easy sleeping pilot a commenté :
24 juin 2016 - 15 h 06 min
a nos chers amis anglais , ils veulent le beurre, l’argent du beurre et la crémière a quatre pattes …!
je crois que la première va leur dire F….Y … ! ou plus poliment No thank you , a l’anglaise
LSO a commenté :
24 juin 2016 - 15 h 08 min
Carolyn et MOL dans une moindre mesure doivent pisser dans leur culotte ! haha
un plus de 3000 h de vol a commenté :
24 juin 2016 - 15 h 23 min
Le marché unique aérien va devoir s’adapter à la sortie du Royaume uni de l’Europe …Ryanair avait déjà décidé en cas de “Brexit”de recentrer son activité hors de l’ Angleterre (qui représente actuellement 60% de son trafic ) et certainement l’Ecosse risque de faire sécession du Royaume-uni pour rester dans l’UE …Cela promet de fortes perturbations dans le ciel Européen …….et les compagnies aériennes hors europe – celles du du Golfe en particulier- doivent se frotter les mains ….
Jeremy a commenté :
24 juin 2016 - 15 h 28 min
Perplexe vis à vis de cette situation… Le Royaume-Uni a décidé, par la voie du referendum, de sortir de l’UE.
Comment peut-on jouir des avantages réservés aux membres de l’UE sans y contribuer ?
Au fil des articles qui passent sur la toile, on observe une attitude osée de la part de certaines institutions à l’égard du Royaume-Uni… Il va falloir assumer ces choix, et se construire désormais sur le modèle d’un pays NON membre de l’UE,
Boeing 777-300ER a commenté :
24 juin 2016 - 17 h 07 min
Ce qui a motivé le Brexit, c’est aussi parce que Bruxelles s’est transformée en dictature. À la base, le concept de la CEE était une union économique, à l’époque, ce concept fonctionnait bien et séduisait le Royaume-Uni.
Puis Maastricht et Lisbonne sont passés par là et ce qui devait être une union économique est devenue une institution supranationale dirigé par des commissaires non-élus (ou élus par les eurodéputés) qui impose des directives aux États qui ne sont plus maîtres de leurs destins. En 2005, fut organisé un référendum si oui ou non on mettait en place une constitution européenne et la plupart des peuples ont voté contre or 3 ans plus tard fut signé le traité de Lisbonne, véritable trahison envers les peuples européens.
Surtout, l’UE se montre agressive avec les pays membres de petite taille qui s’opposent à elle.
Lorsque Tsipras a organisé un référendum sur les accords Grèce-UE, la BCE a cessé d’approvisionner les banques grecques en argent liquide ce qui a obligé les banques grecques à fermer pendant plus d’une semaine. Au final, Tsipras a lui aussi bafoué le référendum et a signer l’accord en continuant la politique d’austérité.
Donc le Brexit est compréhensible.
Jeremy a commenté :
24 juin 2016 - 15 h 31 min
Perplexe vis à vis de cette situation… Le Royaume-Uni a décidé, par la voie du referendum, de sortir de l’UE.
Comment peut-on jouir des avantages réservés aux membres de l’UE sans y contribuer ?
Au fil des articles qui passent sur la toile, on observe une attitude osée de la part de certaines institutions à l’égard du Royaume-Uni…
Il va falloir assumer ces choix, et se construire désormais sur le modèle d’un pays NON membre de l’UE, avec tous les bénéfices et TOUS LES INCONVENIENTS que cela suppose…
Sinon, il ne fallait pas laisser planer cette idée que le RU sans l’Europe, c’est mieux, et amener progressivement ce brexit à la réalité…
Tk a commenté :
24 juin 2016 - 15 h 40 min
Il sorte de l’UE, il paraît normal la perte d’avantage. Et pour les prix si Easy jet perd des lignes Volotea ou Ryanair sont là, ainsi que nos compagnies françaises.
un plus de 3000 h de vol a commenté :
24 juin 2016 - 15 h 43 min
pardon 40%de son trafic pour Ryanair
Et IAG???? a commenté :
24 juin 2016 - 16 h 18 min
Au sein de l’UE, aucune compagnie hors UE ne peut posséder plus de 49% des parts/droits de vote d’une compagnie UE…BA va devenir une compagnie HORS UE…IB reste une compagnie UE…
IAG sera t elle UE de doit ou hors UE??? Éventuellement ce groupe pourra t il continuer d’exister légalement tel qu’il est structure aujourd’hui au regard du droit europeen ???
Et IAG???? a commenté :
24 juin 2016 - 16 h 19 min
Vueling et Aer Lingus restant elles aussi des compagnies UE…
Tango a commenté :
24 juin 2016 - 16 h 51 min
Quand je vois que certains se réjouissent d’un risque pour l’aviation britannique, je me dis qu’ils n’ont pas compris que c’est l’UE qui y perdra aussi, les places de pilotes, les liaisons, etc…
Il est dans l’interêt de tous de faire des négociations bilatérales afin de ne pas poser de problèmes au marché de l’aviation en général. La Suisse par exemple, tout comme la Norvège ne font pas parti de l’Union Européenne et pourtant ce n’est pas la fin du monde pour eux.
Il faut des esprits sages qui ne voient pas que dans leur amour propre et qui savent passer outre certaines rancoeurs afin de faire avancer la machine, ce qui n’est pas gagné d’avance lorsqu’on connait un peu l’UE…