- L’impact au sol, survenu le 24 mars dans les Alpes, de l’Airbus A320 exploité par la compagnie allemande Germanwings, qui assurait une liaison entre Barcelone (Espagne) et Düsseldorf (Allemagne). Cet accident a résulté d’un acte délibéré du copilote qui, après s’être enfermé – seul – dans le cockpit, a mis l’avion en descente continue vers le sol depuis le niveau de vol 380, où il croisait. Aucune des 150 personnes qui se trouvaient à bord de l’appareil n’a survécu à l’impact, qui a été particulièrement violent. Cet accident a soulevé la problématique du suivi médical des pilotes de l’aviation commerciale dans un contexte de protection du secret médical.
- L’accident de l’ATR-72 de la compagnie taïwanaise TransAsia Airways, survenu le 4 février, alors que l’appareil venait de décoller de l’aéroport de Taipei pour un vol intérieur à destination de Kinmen. Une alarme « extinction du moteur droit » s’est activée peu après le décollage suivie, quelques dizaines de secondes plus tard, de l’extinction du moteur gauche. L’avion a alors commencé à perdre de l’altitude et décroché ; l’extrémité de son aile gauche a percuté une voiture et la rambarde du pont sur lequel celle-ci circulait ; l’appareil s’est ensuite écrasé dans une rivière : 15 des 58 personnes qui se trouvaient à bord ont survécu.
- La collision en vol, le 5 septembre, dans l’espace aérien sénégalais, entre un Boeing 737-800 de la compagnie sénégalaise Ceiba International (qui assurait un service régulier international entre Dakar, Cotonou et Malabo) et un BAe-125 de Sénégal Air (qui assurait une évacuation sanitaire entre Ouagadougou et Dakar). Suite à la collision, le BAe-125 s’est écrasé en mer, à une centaine de kilomètres au large de Dakar, tandis que le 737 a poursuivi sa route jusqu’à sa destination finale de Malabo, où il a atterri sans encombre malgré les dommages subis (non précisés). Les sept personnes qui se trouvaient à bord du vol sanitaire ont péri lors de l’impact en mer
Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
TIM a commenté :
19 avril 2016 - 10 h 23 min
Les deux accidents les plus meurtriers de 2015 sont d’origine criminelle, l’avion de la Germanwings et celui de Metrojet, 374 morts sur 510 au total.
Les deux plus graves accidents de 2014 sont ceux de Malaisya, un abattu en Ukraine, un autre dans des circonstances inconnues mais avec une probabilité élevée d’un acte volontaire.
Cela veut il dire que les actes criminels commencent à tuer plus que les accidents “classiques”?
Dans ces accidents classique nous savons que la météo est bien souvent impliquée, pluie, verglas, rafales, et qu’en cas du retrait de cette cause, l’accident serait souvent évité.
Ensuite il y a les défaillances mécaniques, et enfin un autre danger qui semble en progression, des pilotes qui ne sont pas en pleine possession de leur moyen.
Donc si vous mourrez en avion, vous avez 70 % de chances que ça vienne d’un acte criminel, 20 % que ça vienne d’un accident où la météo n’était pas favorable et éventuellement 10 % de chances que ça vienne d’une erreur de pilotage.
Malick a commenté :
19 avril 2016 - 11 h 27 min
A noter que le Boieng 737-800 appartient à Ceiba international, une compagnie équato-guinéenne et non sénégalaise. Il semble que le BAE 125 avait un problème d’altimètre si bien que le niveau de vol affiché sur l’écran radar était différent de celui de l’appareil, ce qui a induit en erreur les pilotes qui se sont retrouvé sur la trajectoire du Boieng et à la même altitude. Le petit avion a été touché par le sharklet du Boieng et a été dépressurisé. Malgré cet abordage, les deux avions ont continué leur route respective. Le petit avion a continué en vol rectiligne jusqu’à épuiser son carburant avant de s’abimer en mer. Apparemment, du fait de la dépressurisation subite, les occupants ont été tués avant même le crash.
banania a commenté :
19 avril 2016 - 12 h 30 min
Pour le moment ce ne sont que des suppositions des enquêteurs. Les eminents experts qui glandent ici vont etre scandalisés: sharklet est est une désignation Airbus, mais on sait ce que tu voulais dire;)
Justin Fair a commenté :
20 avril 2016 - 9 h 24 min
“sharklet est une désignation Airbus”
C’est tout à fait exact et “winglet” pour Boeing… Mais peu le savent, même parmi les puristes, et auraient tort de se scandaliser dans le cas présent.
Vincent a commenté :
19 avril 2016 - 17 h 02 min
On peut toujours commenter des statistiques, et c’est nécessaire, mais il n’empêche que les personnes directement concernées par chacune de ses 243 victimes s’en moquent éperdument : cela, on ne peut pas l’oublier !
Reste que chaque accident doit faire progresser la sécurité, c’est la raison d’être des BEA, NTSB et consoeurs.
Enfin, si la situation est alarmante en aviation de tourisme, l’activité ULM en est en grande partie responsable : matériel insuffisamment fiable, réglementation laxiste et formation trop sommaires des pilotes en sont responsables. Les ULM devraient être contraint à la même réglementation que l’aviation de tourisme, avec les mêmes qualifications appareils et pilotes, d’autant que désormais, beaucoup d’ULM ont des performances supérieures à certains avions de tourisme.
A330-200 a commenté :
19 avril 2016 - 18 h 01 min
Un peu dommage pour les amateurs de air crash sur natgeo , mais à saluer pour la qualité et la fiabilité des appareils modernes .le risque pour 2016 et les années à venir seront les drones , qui sont excessivement dangereux.
Clo2B a commenté :
19 avril 2016 - 19 h 52 min
La photo de ce futur Crash, me permet de revenir sur la crise cardiaque, du co- pilote Sud- Coréen récemment à Phuket…
J’avais alors dit que le co-pilote n’aurait peut – être pas eu le bon réflexe si le décolage avait eu lieu quelques minutes plus tôt….
il s’agissait effectivement plutôt du Commandant de bord..
Mais je rappellerai quand même que les titres respectifs sont Commandant de bord et O.P.L, étant entendu que n’importe quel avion de ligne est co-piloté, qu’il s’agit d’une fonction et non d’un titre et donc que dans un cockpit,les deux pilotes peuvent donc étre considéré comme co-pilotes par rapport à l’autre.
C’est du moins ce qu’auraient du comprendre les gens intelligents, et tant pis pour les autres….
Justin Fair a commenté :
20 avril 2016 - 10 h 09 min
“les titres respectifs sont Commandant de bord et O.P.L, étant entendu que n’importe quel avion de ligne est co-piloté, qu’il s’agit d’une fonction et non d’un titre …”
Permettez-moi de préciser… Le CDB assure la fonction “commandement” (qui peut être transférée à l’OPL ou F/O, en cas d’indisponibilité du CDB.). Les autres fonctions, Pilotage et Navigation, Télécommunications, Mécanique, Sécurité et Sûreté(*), incombent alternativement (ou conjointement, selon le cas et la répartition des tâches) aux 2 PNT. On parlera, généralement, de PF (Pilot Flying) qui assure, effectivement aux commandes, le vol et de PNF (Pilot Non Flying) ou de plus en plus, de PM (Pilot Monitoring), non aux commandes, mais participe, assiste, à la réalisation du vol. Pour le public, le copilote désigne l’OPL (ou F/O), bien qu’il soit à même d’assumer toutes les fonctions ( hormis la fonction commandement si le CDB est en situation de l’assurer).
(*) PNT + PNC sous l’autorité du CDB.
Vincent a commenté :
20 avril 2016 - 10 h 27 min
C.Q.F.D.
Merci JUSTIN FAIR d’expliciter, car visiblement CLOB2B n’a pas tout compris, même s’il se croit prix Nobel de l’aéronautique (“C’est du moins ce qu’auraient du comprendre les gens intelligents”).
J’ajouterai qu’en bon français, le co-pilote reste bien, du moins jusqu’à ce jour, l’OPL ou le FO en anglais,
Clo2B a commenté :
20 avril 2016 - 16 h 36 min
Comme dit le proverbe, il n’est pire idiot que celui qui ne veux comprendre….
Clo2B a commenté :
20 avril 2016 - 16 h 35 min
Je vous remercie pour cette précision, mais je ne vois pas ce qu’il y a de contradictoire avec ce que j’indique un peu plus haut : si l’ordre hiérarchique est incontestable quelque soit les raisons, que vous invoquez un peu plus haut, le commandant de bord et l’O.P.L., peuvent-être amenés à devenir le co-pilote de l’autre en cas de défaillance de celui-ci.