Amazon, le géant américain de commerce en ligne a annoncé qu’il allait louer 20 Boeing 767 Cargo, lui permettant de lancer son propre réseau de fret aérien. Objectif : réduire ses coûts de transport.
Le bailleur d’avions cargo Air Transport Services Group (ATSG) a annoncé le 9 mars qu’elle louerait 20 de ses avions cargo 767 pour le compte du géant de la vente au détail et en ligne Amazon. Les filiales charter d'ATSG, ABX Air ainsi qu’Air Transport International opéreront les 20 avions pour le compte de Amazon Fulfillment Services, la filiale spécialisée dans la distribution d’Amazon. Ce réseau, acté aujourd’hui avec la location de ces avions sur une durée de 5 à 7 ans, ne comprendra que des destinations américaines.
L’accord prévoit surtout qu’Amazon puisse acquérir 19,9 % du capital d’ATSG, lui permettant ainsi de se passer des services d’UPS ou FedEx, auxquels il recourt aujourd’hui pour acheminer ses colis. « Nous avons travaillé en étroite collaboration avec Amazon pour démontrer qu'un réseau personnalisé entièrement dédié au fret aérien peut être un puissant complément aux ressources de transport et de distribution existantes », a expliqué Joe Hete, président-directeur général d’ATSG.
Au 31 décembre 2015, la flotte d'avions cargo d’ATSG comprenait 36 Boeing 767-200, 11 767-300, quatre 757-200 et quatre 757 Combi.
richie RSA a commenté :
12 mars 2016 - 17 h 28 min
Plus facile a dire qu’a faire….
Acquérir une flotte de 767 cargo c’est une chose mais de la a monter la structure opérationnelle et avoir l’expertise d’une compagnie aérienne dans le fret aérien pour en assurer la profitabilite en est une autre.
Personnellement j’ai du mal a comprendre et pense que Amazon fait une erreur de stratégie et devrait se concentrer sur son core-business.
Moonmartre a commenté :
12 mars 2016 - 19 h 42 min
Dans le même ordre d’idée, la compagnie Delta a, en 2012 acheté une raffinerie auprès de ConocoPhilipps, à un moment où le baril de brut était très élevé. Pour maitriser les cout de kérosène.
Ce n’est pourtant pas son core-business. Etait-ce une bonne idée? Pas d’infos la dessus, mais c’est un sacré pari.
Ladindonne a commenté :
12 mars 2016 - 20 h 28 min
Le core business d’Amazon… Décrivez le moi qu’on rigole 😉
Bencello a commenté :
12 mars 2016 - 22 h 43 min
+1
D’autant plus que fedex, ups, ont autre chose que des avions, mais aussi un réseau intégré plus que performant. Quid du pré- et post-aérien, des plate-formes de tri…
Amazon est fidèle à elle même en ce qu’elle repousse sans cesse son périmètre et se réinvente sans cesse, avec parfois quelques échecs
Pet a commenté :
12 mars 2016 - 17 h 55 min
Bravo!
Un client, insatisfait de ses fournisseurs opte de les remplacer, réduisant ses frais de logistique, coupant net la soupe servie par la palanquée de prestataires empressés.
Nul doute que ça va faite des émules,
Une leçon à méditer pour toutes les cies et leurs serviteurs.
pacha25 a commenté :
12 mars 2016 - 18 h 47 min
ouai , enfin attendons de voir , ça risque d’être un peut plus compliqué que ca a faire.
Richie RSA a commenté :
13 mars 2016 - 10 h 11 min
Pas trop d’accord avec vous et remarque totalement naïve. On ne s’invente pas compagnie aérienne comme cela juste parce que on est pas content du service de UPS….. c’est un métier TRES DIFFERENT du métier de base de Amazon.
EPL 1986 a commenté :
12 mars 2016 - 18 h 44 min
Des 767-3ERF sans doute.
Ground OPS VP EY a commenté :
13 mars 2016 - 3 h 11 min
Amazon a rajouté dans ses statuts “point to point delivery services”.
Donc les 767 sont juste une etape dans l’elimination des societes de colis.
Pari gagnant… car ils louent les avions… et donc le savoir faire opertionnel qui va avec.
A350-900ULR a commenté :
13 mars 2016 - 6 h 12 min
Ces cies utilisées font peut-être déjà du fret à moindre échelle ou pour le compte de plus gros. Donc il se peut que la structure fret existe déjà.
Al 27 a commenté :
13 mars 2016 - 9 h 00 min
Tous les experts ont parlé derrière leur ordinateurs. Amazon a certainement pensé à la maintenance des avions et au réseau logistique. Avec vous on n’avance pas on recule,