- Faire de l’UE un acteur de premier plan dans le domaine de l’aviation internationale, tout en assurant des conditions de concurrence équitables. Il faut que le secteur de l’aviation de l’UE puisse exploiter de nouveaux marchés en expansion. La conclusion de nouveaux accords dans le domaine de l’aviation avec les pays et régions clés du monde entier constitue un moyen d’y parvenir. Ces accords permettront non seulement d’améliorer l’accès aux marchés mais ouvriront par ailleurs de nouveaux débouchés commerciaux aux entreprises européennes et garantiront des conditions de marché équitables et transparentes, fondées sur un cadre réglementaire clair. Quant aux passagers, ils bénéficieront de liaisons aériennes plus nombreuses et de prix plus avantageux. La connectivité à l’échelle mondiale est un moteur du commerce et du tourisme, et contribue directement à la croissance économique et à la création d’emplois.
- Supprimer les limites à la croissance au sol et pour le segment aérien. La croissance du secteur aérien de l’UE passe principalement par une action sur les contraintes de capacité, d’efficience et de connectivité. La fragmentation de l’espace aérien européen a un coût d’au moins 5 milliards d’euros par an et entraîne des émissions supplémentaires allant jusqu’à 50 millions de tonnes de CO2. Les contraintes en matière de capacités dans les aéroports de l’UE pourraient coûter jusqu’à 818 000 emplois d’ici à 2035. Il est donc temps que l’UE dresse des plans pour faire face à la demande future de transport aérien et éviter la congestion. C’est pourquoi la stratégie insiste sur l’importance d’achever le projet de ciel unique européen, d’optimiser l’utilisation de nos aéroports les plus fréquentés et de suivre les tendances de la connectivité intra-UE et extra-UE, pour recenser toute lacune.
- Maintenir des normes européennes élevées. Dans l’intérêt des citoyens et des entreprises de l’Europe, il est essentiel de maintenir dans l’UE des normes élevées en ce qui concerne la sécurité, la sûreté, l’environnement, les questions sociales et les droits des passagers. La stratégie propose des mesures importantes à cet égard, notamment une actualisation des règles de sécurité en vigueur dans l’UE afin de maintenir un niveau élevé de sécurité alors que le trafic aérien continue à croître. En outre, un cadre réglementaire efficace et performant donnera aux entreprises une souplesse accrue pour se développer et rester compétitives à l’échelle mondiale. La Commission s’efforcera également de trouver des moyens d’alléger la lourdeur des contrôles de sûreté et leurs coûts, notamment en recourant à de nouvelles technologies et à une approche fondée sur les risques. Elle renforcera aussi le dialogue social et les conditions d’emploi dans le secteur de l’aviation, et promouvra l’adoption d’une mesure mondiale efficace pour parvenir à une croissance neutre en carbone à partir de 2020.
- Progresser sur les plans de l’innovation, des technologies numériques et des investissements. L’innovation et la numérisation seront un catalyseur du développement de l’aviation et de son rôle en tant que moteur de la croissance. L’Europe doit notamment libérer tout le potentiel des drones. C’est la raison pour laquelle la stratégie propose un cadre juridique visant à garantir la sécurité et à assurer aux entreprises du secteur la sécurité juridique requise, tout en répondant aux préoccupations en matière de respect de la vie privée et de protection des données, de sûreté et d’environnement. En outre, des investissements appropriés dans les technologies et l’innovation permettront à l’Europe de maintenir son rôle de premier plan dans l’aviation internationale. L’Union européenne a prévu d’investir 430 millions d’euros chaque année, jusqu’en 2020, dans le projet de recherche sur la gestion du trafic aérien dans le ciel unique européen (SESAR). Le déploiement en temps utile des solutions en faveur de SESAR pourrait potentiellement déboucher sur la création de plus de 300 000 nouveaux emplois. Le déploiement et l’optimisation des technologies de l’information et de la communication ont également une importance particulière pour la capacité, la performance et la qualité des services aéroportuaires.
Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Richie RSA a commenté :
8 décembre 2015 - 9 h 46 min
Un long, tres long, tres tres long article de Bruxelles contenant beaucoup de blabla mais qui en fait accouche d’une souris et rien de nouveau ni de concret… il est plus que temps que Bruxelle se
reforme et arrête de nous pondre des machins incompréhensible. Tout ceci pourrait se ressemer en
1. Messieurs on va “négocier” pour vous avec d’autres pays … quand on voit comment Bruxelle négocie art se la fait mettre profond (cf. Accord de libéralisation avec USA) les compagnies aériennes europeennes peuvent commencer a avoir sérieusement peur.
2. “Supprimer les limites à la croissance au sol et pour le segment aérien” ou comment prendre les gens pour des abrutis en insinuant que la croissance des aéroports est bloquée parce que le ciel unique n’est pas implementee. On est peut être naïf mais pas a ce point la.
3. Plus de sécurité “un cadre réglementaire efficace et performant donnera aux entreprises une souplesse accrue pour se développer et rester compétitives à l’échelle mondiale”, alors la faudra qu’on ‘explique en quoi plus de sécurité dans le secteur aérien va permettre aux entreprises d’être plus compétitives a l’échelle mondiale. Pourtant j’ai bien vérifie, je n’ai pas confondu on cafe avec du Red Bull ce matin. Plus sérieusement, le point 3 est très vicieux et veux dire: Messieur on va automatiser au max les contrôles de sécurité mais pas de problème on va gerer pour les personnes qui seront virées. Bravo pour l’hypocrisie !!!!
4A. Sure le point 4, je viens de découvrir que le marche des drones est d’une importance capitale et se doit d’être libertalise…. quand on voit ce qui se passe en ce moment, alors la il faute vraiment avoir peur car c’est tout le contraire qu’il faudrait faire: réguler et contrôler le secteur des drones afin qu’ils ne soient pas utilise par de mauvaise personnes.
4B, Bruxelle enfonce encore le clou sur le ciel unique en faisant miroiter 430 millions d’investissement sur la R&D et faisant miroiter 300 000 création d’emploi mais sans rien détailler, ils sont très forts !!!!
En bref, rien de nouveau ou de sensationnel dans ces annonces. A l’Ouest rien de nouveau Chef, les bureaucrates sont a leurs postes et nous pondent leurs rapports de 1000 pages habituels plein de vide.
OK je suis volontairement sarcastique ce matin, pourtant je n’ai pas confondu mon cafe avec le Red Bull mais sérieusement tout ça pour ça???
Bonjour chez vous 🙂
FRED LE CORSE a commenté :
8 décembre 2015 - 10 h 18 min
bref comme aurait pu dire RICHIE RSA, je rajouterais que ces verreux dans les hautes sphère de l’étoile noire gouvérnante, les petits Darvadors s’en foutent car ils touchent leurs beaux pognons et peu importe la compagnie
un plus de 3000 h de vol a commenté :
8 décembre 2015 - 11 h 08 min
A quand le “Ciel unique Européen” dont on parle depuis trop longtemps sans que rien ne bouge du fait des guerres de tranchées des syndicats des “Contrôleurs aériens” nationaux ” arc-boutés sur leur privilèges ….L’économie pour le transport aérien et sur la diminution des émissions est une des priorités…. Reagan y est bien parvenu pour le contrôle aérien américain ….
Richie RSA a commenté :
8 décembre 2015 - 11 h 27 min
Independamment des problèmes avec les syndicats, je ne suis pas personnellement prêt a laisser Bruxelles contrôler le ciel de la France. Que Bruxelle fasse d’abord ses preuves en terme d’impartialité, de vraiment prioritiser sur les intérêts des pays membres, que Bruxelle arrête de vivre sous le dictat des lobbyistes ultra libéraux, etc..
Personellement je suis ok pour un ciel unique a la condition que l’organisation en charge soit une structure publique financee par l’Europe. Le contrôle de l’espace aérien ne doit pas être geree par une société privée et doit rester du domaine régalien.
juju a commenté :
8 décembre 2015 - 13 h 00 min
je suis de l’avis de RICHIE RSA .
Quand arrêterons-nous de donner des pouvoirs à ces technocrates non élus ? qui ne pondent que des trucs qui ne servent qu’à prétendre justifier leurs emplois…et s’il n’y avait qu’eux …..!
GLLOQ a commenté :
8 décembre 2015 - 16 h 51 min
D’accord, les technocrates se croient tout permis! La seule crise qu’ils ont réussi à surmonter est la crise de la monnaie, car ils sont payés en Euros et que la mariée est belle pour eux!
Cependant, AF ne devrait pas bouffer les petites compagnies de l’hexagone, et là on peut dire qu’elle est bien contente des technocrates de l’aviation civile qui la protège au delà de la normalité……
groovy a commenté :
8 décembre 2015 - 18 h 13 min
A quand? Des pilotes roumains sur toute leurope payé 300euros par moi sur le modèle économique des routiers Ou des depeuceurs en allemagne .Patience sa va venir BBruxelles s’en occupe. …….
Realvision a commenté :
9 décembre 2015 - 0 h 00 min
À vouloir mettre au pilori toutes les initiatives émanant de Bruxelles, même les bonnes, c’est scier la branche sur laquelle on est assis.
Quand des pays comme la Turquie construit un aéroport gigantesque d’une capacité des 100 M et plus permettant à Turkish Airlines une croissance quasi-illimité pour des décennies à venir ou encore que Dubaï prévoit la construction d’un aéroport tout aussi grand pour Emirates ou encore que les USA et le Canada facilite les correspondances entre les 2 pays avec une collaboration sans commune mesure entre les police-immigration-douaniers des 2 pays dont les intérêts sont parfois divergents, l’Europe n’a pas d’autres choix que proposer de telles initiatives pour rester dans la course.
Personnellement, j’irai plus loin avec une douane-immigration unique et une contrôle du trafic aérien aussi unique.
Dommage que le politique incorrecte semble l’emporter dans l’opinion publique en dépit des intérêts économiques et du bon sens.
Cyril a commenté :
9 décembre 2015 - 0 h 02 min
Et si on demandait à ADP de nous pondre quelque chose de convenable… voir le projet de Mexico, c’est bluffant: https://vimeo.com/147686009
allons a commenté :
9 décembre 2015 - 9 h 00 min
Quel rapport avec l’article ? Croyez vous vraiment qu’il y ai besoin d’une troisième aéroport ou aérogare en région parisienne. CDG est en surcapacité actuellement.
Justin Fair a commenté :
9 décembre 2015 - 8 h 47 min
Autre article…
http://fr.euronews.com/2015/11/12/violeta-bulc-veut-attirer-les-compagnies-du-golfe-vers-l-espace-aerien-trans/