Alors que s’ouvre la grande conférence mondiale sur le climat (COP21) à Paris, Vinci Airports qui assure le développement et l’exploitation de 25 aéroports dans le monde dont 11 en France, annonce s’engager dans l’ensemble de ses plateformes dans une démarche de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Vinci Airports devient ainsi le le premier groupement aéroportuaire international à faire adhérer l’ensemble de ses aéroports au programme « Airport Carbon Accreditation », annonce son communiqué du 26 novembre 2015. De même, après les aéroports portugais, VINCI Airports généralise le programme « Airport Carbon Accreditation » à ses aéroports français et cambodgiens.
L’Airport Carbon Accreditation (ACA), lancé en 2009 à l’initiative de l'ACI (Airports Council International) est le seul programme à dimension internationale de réduction des émissions de gaz à effets de serre spécifique aux aéroports. Cette certification évalue et reconnaît la démarche entreprise par les aéroports afin de réduire leurs émissions en gaz à effet de serre. L’accréditation exige une vérification par un tiers indépendant. Elle comprend 4 niveaux d’accréditation : la cartographie, la réduction, l'optimisation et la neutralité.
Entre 2011 et 2014, les aéroports portugais ont réduit de plus de 5% leurs émissions de gaz à effet de serre par unité de trafic. Grâce à cette réduction d’émissions, parmi ces aéroports, 7 ont rempli en 2015 les conditions d’éligibilité à l’accréditation de niveau 2 de l’Airport Carbon Accreditation.
En décembre, l’ensemble des aéroports Vinci Airports seront accrédités : 10 aéroports français (Nantes Atlantique, Rennes Bretagne, Dinard Bretagne, Quimper Cornouaille, Poitiers Biard, Clermont-Ferrand Auvergne, Chambéry Savoie, Grenoble Isère, Saint-Nazaire Montoir, Pays D’Ancenis) ainsi que les 3 aéroports cambodgiens de Phnom Penh, Siem Reap, Sihanoukville, obtiendront le niveau 1.
Pour Nicolas Notebaert, Président de VINCI Airports, « cette démarche s’inscrit parmi les objectifs prioritaires de la stratégie environnementale de Vinci Airports. Dans ce cadre, nous nous engageons notamment à obtenir la certification ISO 14001 sur tous nos aéroports, à réduire notre intensité énergétique de 20% d’ici à 2020, et à mener des actions spécifiques pour la protection de la biodiversité. »
De leur côté, Olivier Jankovec, Directeur Général d’ACI Europe et Patti Chau, Directrice régionale d’ACI Asie-Pacifique ont salué « cette nouvelle étape vers la certification de l'ensemble des aéroports d’un des principaux groupes aéroportuaires au niveau mondial ». « En peu de temps, Vinci Airports s'est hissé parmi les leaders du secteur aéroportuaire en matière de gestion des émissions de CO2, démontrant que ses objectifs économiques vont de pair avec un engagement de premier ordre dans la lutte contre le réchauffement climatique.»
Outre ses aéroports en France, Vinci en possède 10 au Portugal (dont le hub de Lisbonne), 3 au Cambodge et un aéroport au Chili (depuis le 1er octobre). Desservies par plus de 100 compagnies aériennes, l’ensemble des plates-formes Vinci Airports a totalisé un trafic annuel de 47 millions de passagers en 2014, avec un chiffre d’affaires de 717 millions d’euros
Vincent a commenté :
29 novembre 2015 - 11 h 01 min
Airport Carbon Accreditation : encore un machin créé simplement pour justifier quelques salaires pharaoniques.
La croissance verte des aéroports ! En voilà, une idée géniale ! Et dire qu’il y a des gogos pour croire à cela !
Alors, de quoi est-il question ? Du tout électrique, évidemment, puisque, comme chacun le sait, l’électricité, c’est écolo : pas de centrales nucléaires, ni de hideux barrages, encore moins de centrales thermiques au fioul ou au charbon pour en produire.
A moins de partir sur des panneaux photovoltaïques, d’une durée de vie maximale de 10 ans, et produits avec des métaux rares qui polluent des régions entières pour leur extraction.
Discussion de bobos socialos :
– Mais ça ne pollue que des pays pauvres, nous ne sommes pas concernés.
– Ah ! Bon ! Alors, si nous ne sommes pas concernés ! Ca reste donc de l’électricité verte.
– Oui, tout à fait !
Richie RSA a commenté :
29 novembre 2015 - 12 h 49 min
Au lieu de critiquer en permanence comme vous savez si bien le faire, proposez des solutions !!!! A vous entendre, il ne faut surtout rien faire et laisser mourir la planète…. Completement lamentable comme commentaire.
Si si si: Vincent a une idée..... a commenté :
29 novembre 2015 - 13 h 58 min
…augmenter considérablement le tarif moyen des billets, de tous les billets, afin que les plus pauvres et les plus pingres de nos concitoyens ne puissent plus voyager….le nombre de passagers diminuera ainsi considérablement, ce qui entraînera une chute drastique du nombre de vols et de compagnies, et CA, ca fera baisser les émissions de CO2 et autres…. et sans utilisation d’électricité d’origine polluante comme il nous le démontre!!!!!!Super comme idée,non????
Vincent a commenté :
29 novembre 2015 - 19 h 41 min
Le bobo socialo RICHIERSA s’est senti visé, apparemment !
BigN a commenté :
30 novembre 2015 - 10 h 41 min
Cher Vincent,
Ce type de rhétorique simpliste et hors-sujet démontre au choix que vous êtes un sketch/troll, ou une pauvreté de réflexion et d’argumentation qui m’attriste sincièrement pour vous. Les progrès dans la recherche et la production d’énergies renouvelables ces dernières années sont remarquables, notamment dans l’éolien et le solaire que vous ne semblez pas porter dans votre coeur, même s’il est compliqué de se tenir à jour sur des avancéees souvent très techniques.
Mais l’utilisation de termes péremptoires comme “bobos socialos” vous discrédite immédiatemment de toute capacité de débattre constructivement. Accessoirement, ces bobos socialos représentent une belle part des forces vives intellectuelles et financières de notre pays, ne vous en déplaise.
BIGN a commenté :
30 novembre 2015 - 14 h 02 min
BIGN RICHIERSA, vous êtes l’incarnation vivante de la médiocrité socialo-hollandaise, le digne représentant de la dictature de la pensée politiquement correcte.
On n’argumente surtout pas, puisque l’on ne sait quoi répondre, alors on injurie.
BIGN RICHIERSA oublie juste un détail, c’est que ces petits amis et lui réunis parviennent aujourd’hui difficilement à représenter plus de 25 % des Français.
Et évidemment, pas de salut en dehors de la sphère bobo-socialo : “ces bobos socialos représentent une belle part des forces vives intellectuelles et financières de notre pays”. Une belle part, oui, au moins 0,01 % ! Mais mon pauvre, il n’y a plus un seul intello à gauche, même Onfray vous conchie. Quant au monde financier, imposé à 75 %, il y a longtemps qu’il s’est exilé.
A320 a commenté :
30 novembre 2015 - 8 h 56 min
@ RICHIE RSA. Vous êtes sur un forum de discussion. Veuillez argumenter, plutôt que de répondre de manière haineuse.
Flagoo a commenté :
29 novembre 2015 - 11 h 28 min
Sur le fond, le greenwashing aeroportuaire est en effet douteux mais des panneaux photovoltaïques ont une durée minimale de 25 sans entretien. Qu’est-ce qu’on fait alors pour produire de l’énergie ? Car quelle qu’elle soit, l’activité humaine en consomme. En tenter de la diminuer ne peut être perçu que comme vertueux.
Vincent a commenté :
29 novembre 2015 - 19 h 47 min
La durée de vie d’un panneau photovoltaïque est bien de 10 ans (à puissance optimale), et non de 25 ans, sauf à fonctionner à 10 % de son rendement initial.
Et à ce jour, personne ne sait les recycler.
C’est ce que l’on appelle l’écolo business propre … à arnaquer tous ceux s’étant fait installer un tel équipement sur leur toit.
Boeing 777-300ER a commenté :
29 novembre 2015 - 12 h 30 min
Comme par hasard Vinci sera le gestionnaire de Notre Dame des Landes et le construira ! Les Anti-NDDL venus pour dénoncer l’hypocrisie de la COP 21 se voient assigner à résidence alors que des voleurs, des violeurs, des assassins et…des fiches S se baladent en toute impunité dans toute la France. On croit rêver…
Démocratie vous avez dit ?
juju a commenté :
29 novembre 2015 - 13 h 10 min
La COP 21 c’est comme le festival de Cannes , il faut “paraître”