Il ne reste plus que trois candidats à l’offre d’achat de 49,99 % du capital de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, dont veut se délester l’Etat pour renflouer ses caisses. Si la date limite des dépôts d’offres s’est achevée le 31 octobre, il faudra encore attendre quelques semaines avant de savoir qui sera l’heureux élu. Deux Français et un Sino-canadien restent en lice désormais. Côté hexagonal, ce sont Aéroport de Paris, associé à l’assureur Predica, et Vinci Airports avec ses partenaires CDC Infrastructure (filiale de la Caisse des dépôts et consignations) et EDF Invest. Le troisième et dernier dossier est celui du Canadien SNC-Lavalin, qui s’est associé pour l’occasion à deux partenaires chinois, dont  FPI, qui est l’actionnaire de référence de China Aircraft Leasing Company, qui a signé jeudi un protocole d’accord pour l'achat de 100 avions de la famille A320 (dont 74 A320neo), d'une valeur de 10,2 milliards de dollars au prix catalogue. Selon la Dépêche du Midi, ce serait le groupe sino-canadien qui aurait fait la meilleure offre, avec un écart significatif sur ces deux suivants français, le prix étant un des premiers leviers pour remporter la mise. Et selon la Tribune, le projet sino-canadien met aussi en avant son intention de développer les vols par des compagnies chinoises vers la Chine (notamment Shenzen). L’Australien Macquarie Airports et le groupe espagnol Ferrovial, qui détient notamment l’aéroport de Londres Heathrow, Aberdeen, Glasgow ou Southampton, ainsi que l’équipe Capitole Alliance, formée par la Banque Populaire Occitane, la Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées, l’Allemand AviAlliance, concessionnaire des aéroports d’Hambourg, Athènes ou Budapest et OFI InfraVia, société de gestion spécialisée dans le secteur des infrastructures, ont préféré jeter l’éponge. L'Etat qui possède 60% de participations dans Toulouse-Blagnac, souhaite céder immédiatement jusqu'à 49,99% du capital, assorti d'une option de vente pour le solde.