Hervé Couasnon, surnommé le « poète escaladeur », avait embarqué à Roissy CDG, le mois dernier, sur un vol Air France vers Rome sans être muni de billets. Son procès a été renvoyé au 12 décembre prochain, le temps pour lui de passer une expertise psychiatrique. Le 3 juillet dernier, Hervé Couasnon arrivait via un vol depuis Bordeaux à l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle. Au lieu de prendre le chemin de la sortie, le petit malin décide de défier la sécurité aéroportuaire. Au lieu de prendre le chemin de la sortie, il se place aux côtés d’un employé poussant un fauteuil roulant, trompe la vigilance de l’agent d’escale, et embarque sur le vol suivant Air France pour Rome en prenant place sur l’un des sièges vides. Ce n’est que lorsqu’un autre passager voulu s’asseoir à sa place –l’avion était bondé- que son subterfuge a été révélé au personnel de cabine d’Air France. Son procès, initialement prévu le 14 août a été repoussé à décembre, l’homme devant au préalable passer une expertise psychiatrique. Il risque 2 à 5 ans de prison. Multirécidiste de coups d’éclats de ce genre, le surnommé « poète escaladeur » était déjà parvenu à déjouer les contrôles de sécurité à l’aéroport de Toulouse-Blagnac en mai 2013. Une fois sur le tarmac, il avait pris soin d’appeler l’Agence France Presse, avant de se faire interpeller par  la gendarmerie du transport aérien. Déjà, à l’époque, il expliquait que son « but, c'était de déjouer la sécurité sans se faire repérer. N'importe qui peut passer avec un sac. » En mars 2013, il escaladait les toits de l’ambassade des Etats-Unis afin de remettre son CV au président Barak Obama. Il compte aussi parmi ses nombreux faits d’arme l’escalade de la cathédrale de Périgueux pour y lancer des tracts pro-Tibet, l’escalade de la mairie de Limoges alors qu’il s’est présenté comme candidat à l’élection présidentielle, du palais des festivals à Cannes, lors de la cérémonie de clôture du 42e Festival international du film…