Divers satellites ont photographiés de nouveaux débris dans le sud de l’Océan indien, alors que débute ce matin le 21eme jour de recherche pour tenter de localiser le Boeing 777-200ER de la compagnie aérienne Malaysia Airlines, porté disparu depuis le 8 mars avec 239 personnes à bord, dans une nouvelle zone plus de 1000 kilomètres au nord-est de la précédente. Parlant de « nouvelles informations crédibles », LAMSA (Australian Maritime Safety Authority) en charge des recherches au sud-est de l’Australie a annoncé ce 28 mars 2014 avoir redéployé les moyens de recherches environ 1100 km au nord-est, la zone concernée recouvrant 319 000 km² à environ 1850 km à l’ouest de Perth. Les informations en question viennent de « l’analyse continue des radars entre la Mer de Chine Méridionale et le détroit de Malacca, avant que le contact radar soit perdu », qui semblent indiquer que le Boeing volait plus vite qu’estimé. Il aurait donc consommé plus de carburant, et n’aurait pu aller aussi loin dans le sud de l’Océan indien qu’initialement calculé. L’AMSA souligne que le trajet de l’avion peut encore être affiné, et a demandé aux différents opérateurs de satellite de les orienter vers la nouvelle zone de recherche. Le Japon a annoncé ce vendredi matin qu’un de ses satellites avait repéré mercredi dix objets flottants, dont le plus grand long de 8 mètres, à environ 2500 kilomètres de Perth, alors que la Thaïlande faisait part hier d’images prises mardi montrant plus de 300 objets (de 2 à 15 mètres) à environ 2700 kilomètres de la ville australienne. Aucun gouvernement ne s’avance bien sûr à assumer que ces objets proviennent bien du vol MH370, d’autant que les zones concernées semblent désormais contredire la position prise ce matin par l’AMSA. Dix avions doivent aujourd’hui prendre part aux opérations de recherches, dont un civil servant de relais pour les communications, le HMAS Success et cinq navires chinois restant toujours sur zone. Le PDG de Malaysia Airlines a de son côté imploré les médias de « cesser de publier des informations spéculatives ou fausses », qui ne font qu’augmenter « l’angoisse et la détresse des familles de victimes ». Les chances qu’il soit entendu sont malheureusement inexistantes….