La section easyJet du SNPL France ALPA appelle les pilotes de ligne easyJet à une grève dimanche 1er décembre, des actions de débrayage sont à prévoir sur les lignes en partance de France. Des pilotes eaysyJet annoncent aussi des grèves depuis la base de Lisbonne en décembre . Après une première journée de grève lundi 25 novembre dernier, la section easyJet du SNPL France ALPA remet le couvert pour ce dimanche 1er décembre. « En l’absence d’avancées significatives depuis notre mouvement du 25 novembre dernier, les pilotes ont décidé de continuer leur action », affirme Didier Bourguignon, membre et porte-parole de la section easyJet du SNPL France ALPA dans un communiqué en date du 30 novembre. Rappelons aussi que le programme de vol d'easyJet n'avait connu aucune annulation lors de cette première journée, la direction d'easyJet ayant fait appel à du personnel étranger pour remplacer les pilotes grévistes. « D’autres mouvements seront à prévoir dans les semaines à venir, probablement sous des formes différentes, si la direction reste sourde à nos  revendications », met en garde Didier Bourguignon. Les revendications des pilotes easyJet - 95% des pilotes d'easyJet en France sont adhérents au SNPL France ALPA, affirme le syndicat- portent sur une amélioration des conditions de travail dont une mise en place de contrats à temps partiel (à 75% ou 50%) ainsi qu’une juste redistribution d’une part des bénéfices. Rappelons aussi que les pilotes easyJet de la base de Lisbonne a !u Portugal ont eux aussi déposé des préavis de grève pour les 13, 24, 26 et 31 décembre, ainsi que pour le 1er janvier 2014. Des arrêts de travail d’une durée de 24 heures sont attendus avec service minimum assuré vers l’archipel de Madère. Les 43 pilotes basés à Lisbonne accusent leur direction de « ne pas respecter les engagements pris ni le code du travail portugais en matière de changements de vacation et de durée maximale du temps de travail normal » ajoutant qu’elle « profite de la conjoncture défavorable que connaît le pays pour sacrifier les conditions de travail et de vie de ses salariés, notamment de ses pilotes, qui sont les plus mal payés de toutes les bases européennes de la compagnie ».