La FAA a demandé à toutes les compagnies aériennes opérant le Boeing 787 Dreamliner de vérifier les câblages de l’ELT (émetteur de localisation d’urgence), dont les enquêteurs britanniques ont demandé la désactivation suite à un incendie sur un 787 d’Ethiopian Airlines à Londres, mais aussi le compartiment de cet ELT pour y détecter d’éventuelles traces de moisissure. L’autorité de régulation américaine devrait émettre une nouvelle directive en début de semaine, mais elle a demandé dès le 19 juillet 2013 ces inspections précises, plusieurs sources mentionnant des câbles pincés sous ou dans le compartiment de la balise de détresse fabriquée par Honeywell. Les six Dreamliner de United Airlines sont les premiers concernés par la demande de la FAA, mais les 62 autres en service devraient faire l’objet d’inspections similaires. Autre piste examinée par les enquêteurs, une éventuelle moisissure causée par un excès d’humidité ou de condensation, qui pourrait avoir causé un court-circuit le 12 juillet dernier dans l’appareil d’Ethiopian Airlines immobilisé depuis des heures sur le tarmac de l’aéroport Heathrow. Le Dreamliner a un plus haut niveau d’humidité en cabine que les autres appareils, avec une pressurisation à 6000 pieds au lieu des habituels 8000 qui rend le voyage plus confortable. La société suédoise CTT qui fabrique les contrôleurs d’humidité installé dans les 787 comme dans d’autres appareils n’a pas commenté l’information. Rappelons que la source de l’incendie du Dreamliner d’Ethiopian Airlines n’a toujours pas été identifiée par l’Air Accident Investigation Branch britannique, qui a en revanche dédouané les batteries au lithium-ion responsables de l’immobilisation en janvier dernier et pendant quatre mois de tous les Dreamliner en service.