Le préfet de la région Midi-Pyrénées, Henri-Michel Comet, a tranché: l'aéroport de Toulouse-Blagnac ne sera pas transféré vers un nouveau site, écrit le représentant de l'Etat dans un rapport dont Ouest-France a relevé la teneur. Le déménagement de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, aujourd'hui enclavé au milieu du centre urbain toulousain, avait été décidé après le drame de l'explosion de l'usine AZF en 2001. Huit sites étaient envisagés pour accueillir le nouvel aéroport. Après maintes études et discussions entre experts et élus, le site de Saverdun-Mazères (Ariège) avait été retenu. Problème toutefois, ce site est situé à 50 kilomètres de Toulouse, trop loin estiment d'autres élus. Aujourd'hui le préfet Henri-Michel Comet a mis fin d'un trait au projet de déménagement. Il estime qu'il n'est pas nécessaire de transféré l'aéroport ailleurs. Pour cause, la saturation de l'aéroport n'est plus d'actualité. En effet, si le nombre de passagers a progressé à Toulouse-Blagnac de 5,2 millions à 7 millions en 2011, le trafic « fait apparaître une forte évolution de l'emport des avions se traduisant par un nombre de mouvements moins important que prévu », constate le préfet, cité par Ouest-France. Les vols ont baissé de 86000 à 85000, en même temps le nombre de passagers par avion a augmenté de 61 à 83. Par ailleurs, le préfet affirme que la nuisance sonore auprès des riverains ne pose plus de problème avec la nouvelle génération d'avions et la restriction des vols de nuit. « L'amélioration des performances acoustiques des avions de nouvelle génération permet de penser que le développement du trafic de l'aéroport restera cohérent avec le plan d'exposition au bruit actuel », indique Henri-Michel Comet.