La compagnie belge Brussels Airlines, filiale du groupe allemand Lufthansa, a annoncé son bilan 2012 : une perte nette de 60,7 millions d'euros. Le bilan 2012 est moins négatif que celui de 2011, l'année au cours de la quelle Brussels Airlines avait enregistré une perte nette de 80 millions d'euros. Pour retrouver sa santé financière, la compagnie aérienne belge met en place un plan de restructuration baptisé « Beyond 2012-2013 ». Ses salariés ont approuvé ce plan d'économies en décembre dernier. L’objectif est de retrouver des comptes positifs en 2013, via une plus grande flexibilité des salariés (temps partiel, reclassement, départs anticipés), le recentrage du réseau sur l’Afrique, et la mise en place de nouvelles lignes long-courriers. En contrepartie, elle prévoit de réduire son réseau court et moyen courrier sur lequel elle est en concurrence avec de nombreuses compagnies et en particulier des low cost à bas prix (easyJet, Ryanair, Jetairfly, Aegean Airlines, Iberia, Vueling, LOT Polish Airlines, SAS Scandinavian Airlines, etc.). Aujourd'hui les coûts d'exploitation de la compagnie sont encore élevés notamment à cause des prix élevés du carburant, du cours du dollar et de la croissance économique faible en Europe, a expliqué le président de son conseil d'administration, Bernard Gustin. Elle a aussi souffert des aléas politiques des pays africains qu'elle dessert (guerre civile en Côte d'Ivoire, pays que Brussels Airlines dessert cinq fois par semaine).