Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Atterrissage d’urgence d’un avion d’Air Tahiti
Publié le 13 janvier 2013 à 14h00 par Joël Ricci
©ATR
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nyls64 a commenté :
13 janvier 2013 - 14 h 12 min
Il y avait ,le demi-tour ,le deroutement,le detournement ,maintenant la marche arriere .On n’arrete pas le progres.
Xav a commenté :
13 janvier 2013 - 14 h 40 min
Les pilotes d’Air Tahiti, sont de vrais pilotes, un peu à l’ancienne, décollant et atterrissant dans des conditions difficiles, ceux qui ont vécu la Polynésie (iles sous le vent) et les aéroports des marquises, Nuku Hiva, Atuona ou Ua Pou savent de qui on parle…
Alors un atterrissage à Faa’a sur un réacteur : piece of cake!
Flagoo a commenté :
13 janvier 2013 - 14 h 47 min
Beau boulot !
chief pilot a commenté :
13 janvier 2013 - 18 h 36 min
Tres tres content pour eux , que tout se soit bien terminé.iLl ya quelques mois un moteur avait pris feu au sol aprés la mise en route ,je pense donc que des verifications approfondies vont etre menées;C’est toujours impressionant de voler en Polynésie lorsqu’on voit l’immensité de l’océan ,on se dit qu’il vaut mieux ne pas avoir de pépins.jai le mauvais souvenir de l’appareil d’Air Moorea tombé en mer apres le decollage de Faa en 2007 juste avant mon arrivée sur le sol Polynésien;
lol a commenté :
14 janvier 2013 - 8 h 18 min
L’incident du feu sur le moteur a été analysé par le BEA – le rapport est sur leur site – une histoire d’injecteur qui fuit. D’après ce qui écrit dans cet article (c’est vrai qu’on aurait pu éviter la marche arrière, ou alors parler de QRF, ça fait plus aéro et ça aurait permis d’apprendre un acronyme…), on peut penser à la casse d’un palier ou d’un pignon de gearbox accessoires… un bien truc franc quoi… d’abord un peu d’huile (fumée), puis ça usine les ailettes (étincelles), puis ça casse (flamme et BOUM).
Henrion Jacques a commenté :
14 janvier 2013 - 10 h 21 min
Avion en marche arrière : çà existe bien !
J’ai volé en Belgique sur un avion équipé d’une marche arrière : le RIVIERA de SIAI MARCHETTI, vers 1970. C’était un petit hydravion 4 places, moteur 250 CV, 6 cylindres, hélice tripale. On pouvait renverser complètement l’angle d’attaque des pales (au-delà de la mise en drapeau), ce qui facilitait les manoeuvres sur l’eau …
La production de cet avion fut confidentielle (22 exemplaires, je crois), il n’en reste que très peu en état de vol. C’était un vrai “fer à repasser” parfois dangereux à l’atterrissage. Photos sur demande à mon adresse : henrion.jacques@neuf.fr
Anv a commenté :
13 mars 2013 - 8 h 59 min
La majorité des pilotes d’ATR le savent : sur un turboprop en général, et sur l’ATR en particulier, il faut éviter l’utilisation régulière des reverses. P&W recommande justement de n’utiliser les reverses que si nécessaire, sans dépasser les 80% de puissance. Dans certaines compagnies, il existe une certaine “culture” ou habitude où l’utilisation des reverses est plus que systématique, dans le cas d’atterrissages sur pistes courtes. C’est le cas d’Air Tahiti où les reverses systématiques sont en usage. Parmi tous les ATR ayant eut un problème moteur comme celui de VT dans cet article, à chaque fois, l’avion incriminé avait eut une sur-utilisation des reverses, entrainant une brusque surchauffe du moteur. Pour en avoir discuté avec un CDB ATR chez Airlinair, le seul ATR ayant rencontré des problèmes moteurs était justement un ex-Air Tahiti. De manière générale, les compagnies de l’Asie du SE et du pacifique utilisent les reverses systématiquement.