Les Boeing 787-8 Dreamliner de la compagnie aérienne ne se sentent pas bien à Boston : après un incendie de batterie lundi, c’est une fuite d’huile qui a frappé l’un d’eux hier, empêchant son décollage. Le 787 de la compagnie nationale japonaise avait quitté la porte d’embarquement le 8 janvier 2013 à l’aéroport de Boston – Logan, se préparant à emporter 170 passagers et 11 membres d’équipage vers Tokyo – Narita. Mais des mécaniciens ayant découvert une flaque d’huile, estimée à 150 litres, l’appareil a dû revenir à son point de départ. La fuite ayant arrêté et rien d’anormal n’ayant été découvert, le vol est finalement parti avec un peu moins de quatre heures de retard. Le problème ne serait pas lié au défaut d’assemblage qui avait poussé la FAA à ordonner le mois dernier l’inspection de tous les Dreamliner. Lundi dernier, un 787 de Japan Airlines avait subi un incendie dans un compartiment de soute contenant des batteries et autres appareillages électriques, à l’arrière de l’appareil. Personne n’avait été blessé, l’appareil étant vide, mais le NTSB américain a qualifié de « sévères » les dommages causés à l’appareil. Japan Airlines a inspecté ses six autres Dreamliner sans trouver de problèmes, et United Airlines (qui avait connu deux problèmes électriques sur ses 787 en décembre, tout comme Qatar Airways) en a fait de même, remplaçant sur le Los Angeles – Tokyo et retour de lundi et mardi son Dreamliner par un autre appareil. Le cours de l’action Boeing à New York a chuté de 3,6% en deux jours, un record depuis plus de sept mois. La série d’incidents, jugée « normale » sur un nouvel appareil, ne devrait a priori pas remettre en cause l’augmentation des cadences de production du 787, dont il reste plus de 800 exemplaires à livrer.