La compagnie aérienne Air Tahiti Nui a confié la maintenance des réacteurs de ses Airbus A340-300 à Lufthansa Technik pour huit ans, abandonnant Air France Industrie qui s’en occupait depuis 2002. D’un montant de 36 millions d’euros, le contrat signé le 15 décembre 2012 porte sur la maintenance des 21 moteurs CFM56 de la flotte, la logistique de transport moteurs, le groupage et soutien locatif, la gestion globale des programmes d’entretien et un parc de réacteurs de rechange. Une équipe de soutien de Lufthansa Technik sera dédiée à Air Tahiti Nui, les réparations et révisions devant prendre place à la base de Hambourg. La compagnie tahitienne économisera environ 1,4 million d’euros par an par rapport à l’offre précédente. Suite à la signature de ce contrat, le PDG d’ATN Etienne Howan a confié dans un entretien aux Nouvelles de Tahiti son espoir d’un « résultat équilibré » pour l’année 2012,  donnant toutefois une fourchette de plus ou moins un million et demi d’euros environ (la prévision budgétaire était une perte de 1,67 million). « Du mieux » donc alors qu’Air Tahiti Nui « allait très mal fin 2011 », mais le PDG souligne tout de suite que les efforts doivent être poursuivis, avec rediscussion de « tous les contrats pour gagner des baisses de charges ». Il aborde toutefois l’année 2013 avec optimisme, citant la rénovation des cabines à partir de mars prochain et donc « l’amélioration du produit ». L’accord signé avec American Airlines devrait en outre montrer ses premiers résultats. Côté emploi, Air Tahiti Nui ne recourra « pas forcément » à de nouvelles réductions d’effectifs, suite aux 75 départs enregistrés ces 18 derniers mois. Les discussions avec le personnel vont continuer pour réduire la masse salariale et trouver de nouveaux gains de productivité, selon le PDG qui annonce une « revue des besoins » en personnel navigant pour l’année prochaine suite aux départs. Pas de passage à deux classes en revanche, qui permettrait de diminuer le nombre de PNC, du moins avant la fin des opérations de rénovation. Et pas de baisse du prix du billet en vue : « Il faut espérer que le prix du pétrole n’augmente pas, et donc le prix du billet n’augmentera pas ».