
« Dans un premier temps, des postes avions vont être créés pour faire face au déficit que pourraient générer les travaux de bâtiment. Puis nous allons décaler l’une des voies essentielles de circulation des avions, celle que l’on appelle Whisky 2 et qui longe tout le front nord et sud. Elle sera plus au sud de manière à libérer un peu de profondeur devant l’aérogare, permettant d’y faire aménagements nécessaires pour recevoir de nouveaux gros-porteurs dans des conditions satisfaisantes. La largeur des voies de circulation sera aussi mise aux normes. »

« Tous les jours, on déclare à la navigation aérienne la conformité du balisage pour 24 heures. Nous effectuons donc quotidiennement un contrôle ou par exemple des remplacements de feux. Il y aussi des opérations programmées, comme la maintenance systématique. A partir du moment où toute une fonction lumineuse d’une piste arrive en limite, on la remplace entièrement. »

« L’entretien des pistes se fait presque exclusivement lorsqu’elles ne sont pas utilisées, ce qui laisse des marges très courtes. Il faut faire beaucoup de choses en peu de temps, et c’est à l’ingénieur de régler tout ça : bien dimensionner les opérations pour qu’elles commencent à l’heure, mais aussi finissent à l’heure. On ne peut pas ouvrir une piste avec une heure de retard. Ce n’est pas admissible. »

« L’environnement aéroportuaire est très particulier […] C’est tout un environnement contraint, que l’on n’apprend pas dans une école d’ingénieur, mais que l’on acquière petit à petit avec l’expérience. »

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