La première aile de l’Airbus A350XWB est arrivée mercredi dans la chaine d'assemblage final de Toulouse de l’avionneur européen, après des retards dus à des problèmes lors de sa fabrication. Mais cette dernière ne verra jamais le ciel, puisqu’elle est destinée aux essais statiques au sol en vue d'une certification. L’aile de l’A350XWB a enfin quitté l’usine de Broughton, au Pays de Galles, pour rejoindre Toulouse. En juillet dernier, Airbus annonçait rencontrer des problèmes avec un robot utilisé pour percer les trous qui permettront de fixer la « peau » des ailes à leur structure. A tel point que l’avionneur a dû forer manuellement pour éviter un retard encore plus important (la première livraison de l’A350-900 est dorénavant annoncée pour mi-2014, au lieu de fin 2013). Mesurant 32 mètres de long et 6 de large, l’aile de l’A350 est la pièce fabriquée en fibre de carbone composite la plus grosse de l’aviation civile, s’enorgueillit le constructeur. Comme son concurrent le Boeing 787 Dreamliner, l’A350 est en partie fabriqué en matériaux composites, ce qui pose des problèmes techniques nouveaux, mais devrait permettre aux futures compagnies clientes d’économiser 25 % de carburant. Toutes versions confondues, Airbus a enregistré 558 commandes à ce jour pour l’A350. La première livraison de la version 800 (270 passagers) est prévue mi-2016, et celle de la version 1000 (350 passagers) pour 2017.