La compagnie aérienne du Kenya a annoncé un ambitieux plan de suppression d’emplois afin d’économiser près de 15 millions de dollars (12 millions d’euros) par an. Kenya Airways veut diminuer ses effectifs par un plan de départs volontaires afin de préserver des résultats positifs. Il permettra de baisser de 10 à 15 % le coût de la main-d’œuvre employée  au moment où elle se lance dans un tout aussi programme d’expansion de sa flotte. Au total, 600 personnes sur 4 834 employés doivent quitter la compagnie. 126 ont déjà signé le plan de départ volontaire, « l'une meilleures et des plus équitables offres » pour les candidats selon Kenya Airways, puisqu’ils vont recevoir « un pécule moyen estimé à 24 000 dollars ». Kenya explique cette mesure par un environnement difficile (effets de la crise de l'endettement et de la récession de la zone Euro, taux d’intérêts en hausse au Kenya, hausse du pétrole et le poste salaire qui a doublé en six ans alors que ses effectifs n’ont augmenté que de 16 %). Elle arrive peu avant un ambitieux plan d’expansion de sa flotte de plus de 3,5 milliards de dollars. Sa flotte actuelle de 36 appareils (des Boeing 737, 767, 777 ainsi que des Embraer) devrait ainsi tripler d’ici dix ans. Kenya Airways, détenue à presque 30 % par l’Etat kenyan et à 26,73 % par le groupe Air France – KLM, est l’une des principales forces en Afrique avec d’autres compagnies comme Ethiopian Airlines ou South African Airways. Elle possède des accords de partage de code avec KLM avec qui elle est en joint-venture, Air France, Air Mauritius, Aeroflot, Alitalia, Jet Airways, China Southern Airlines, Korean Air ou Qantas Airways.