La compagnie aérienne allemande a annulé quelque 200 vols sur son hub de Francfort hier, 350 au total en prenant en compte les trois aéroports allemands frappés par un débrayage de 8 heures du personnel navigant commercial (PNC). Le syndicat Ufo menace maintenant d’une grève de 24 heures. A Francfort, l’impact de la grève d’hier a eu les mêmes effets que celle de vendredi 31 août. 200 vols ont été annulés et 26 000 passagers laissés sur le carreau en raison d’un débrayage des PNC de 4h00 à 12h00. Ce sont la moitié des courts et moyen-courriers ainsi qu’une poignée de long-courriers, a indiqué Lufthansa. En plus de ces annulations, Lufthansa déplore 80 retards en moyenne de 20 minutes, certains de plus d’une heure. Le ciel a été moins perturbé sur les deux autres aéroports allemands de Berlin et Munich. Dans la capitale, les annulations ont été « isolées », selon Lufthansa. Dans la ville de Bavière où les PNC ont débrayé de 11h00 à 22h00 GMT, les ¾ des vols sont restés programmés.  Au total, plus de 350 vols sur 1 800 vols ayant été programmés sur ces trois aéroports ont été annulés, soit 43 000 passagers affectés. Le syndicat de PNC a confirmé que la grève a eu un impact plus retentissant pour ce deuxième jour de débrayage. Nicoley Baublies, à la tête du syndicat Ufo, a prévenu que la grève pourrait s’étendre à 24 heures de débrayage en continu, si aucune entente avec la direction ne se faisait jour. De son côté, Lufthansa a critiqué les annonces tardives de grève de la part d’Ufo sur les trois aéroports allemands. Ufo réclame 5 % d’ augmentation de salaires sur quinze mois, rétroactif au 1er janvier et dénonce l’emploi de personnel de cabine intérimaire. La direction n’a jusqu’ici proposé qu’une hausse de 3,5 %.