Publié le 5 novembre 2024 à 20h00
Air France à Damas: la politique s’en mêle
Publié le 20 août 2012 à 07h00 par François Duclos
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ledru Didier a commenté :
20 août 2012 - 8 h 50 min
Etre “seul maître à bord après Dieu” n’interdit pas d’avoir des comptes à rendre…..et ne garantit pas non plus qu’une décision prise soit la bonne.
Ce n’est pas une garantie d’immunité….
…mais seulement que dans le processus de prise de décision,le CDB est SEUL…Il DOIT en assumer les conséquences….Il est payé pour ça!
Ledru Didier a commenté :
20 août 2012 - 9 h 10 min
Etre “seul maître à bord après Dieu” n’est pas une garantie de prendre une bonne décision et n’interdit pas d’avoir des comptes à rendre…
Il n’y a pas une sorte d’immunite par nature dans la fonction d’un CDB!
Seul à décider,le CDB est seul pour assumer….Il est payé pour cela!
AF addict a commenté :
20 août 2012 - 9 h 53 min
Rendre des comptes semble bien le minimum !
S’il apparait que rien n’empechait un dégagement à Larnaca lorsque le choix d’Aman a été fait, il faudra que les responsables de ce choix hasardeux en répondent.
En cas de dégagement, la difficulté d’obtenir une autorisation de survol d’un pays en guerre n’est pas une nouveauté. Le CDB ne pouvait l’ignorer.
Lolo a commenté :
20 août 2012 - 10 h 26 min
Et le Ministre des Transports pourrait interdire l’espace aérien syrien aux avions français mais il ne l’avait pas décidé ….alors qui ne fait pas son travail?
awad assad a commenté :
20 août 2012 - 10 h 31 min
ici aussi on donne des lecons au commandant de bord??
tout le monde est tellement pro c est vrai
a defaut on moralise
ca c est francais
il doit
il faut,il faudra
mais bien sur
Mona a commenté :
20 août 2012 - 12 h 12 min
Air France, à laquelle le Ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius demande des « explications », ne peut être tenue pour responsable, seule, de la décision de dérouter l’avion à destination de Beyrouth vers Damas. C’est Air France qui devrait, peut-être, demander des « explications » aux autorités françaises… [lire l’analyse : “Vol Paris-Damas-Beyrouth d’AIR FRANCE : Y-a-t-il un pilote à Paris ?” sur http://www.mestrategicperspectives.com]
jaja a commenté :
20 août 2012 - 13 h 08 min
Est-ce Mr. Fabius a cru que l’équipage a voulu derouter pour le plaisir ?
J’aurai bien aimé le voir lui, à la place du CDB.
En attendant, comme le dit l’article, les passagers sont arrivés sain et sauf.
Honte à Mr. Fabius de choisir de casser du sucre sur Air France alors qu’elle n’a fait que de remplir son obligation.
Cool a commenté :
20 août 2012 - 13 h 39 min
Et puis quoi encore Mona, AF doit aussi demander réparations aux victimes du vol AF447 ?
Quand on fait une boulette (et si encore c’était la première !) on ASSUME, AF n’en est pas capable car AF pense être la meilleure compagnie aérienne du monde avec les meilleurs pilotes du monde. Après tout, je suis d’accord avec AF : ce sont effectivement les meilleurs “boulettistes”. Champions du monde ? oui, de pétanque…
Marc a commenté :
21 août 2012 - 7 h 33 min
Plutôt difficile à comprendre pourquoi ne pas avoir dérouté l’appareil directement sur Chypre … 145 miles (233 km), avec une réserve de carburant “normal”, cela devait pouvoir se faire sans aucun souci, surtout quand on voit que les avions de Ryanair critiqués en Espagne pour avoir demandés une autorisation d’atterrissage prioritaire l’ont demandé après près d’une heure de vol au dessus de l’aéroport concerné et que là on estime que Ryanair n’avait pas assez de carburant en ouvrant une enquête et en menaçant de retirer leur licence pour 3 ans. Que dire ici de ce vol Air France alors qui n’aurait apparemment pas pu parcourir ces 145 miles (233 km)… 18 minutes en vitesse de croisière “normale” (ou un peu plus bien entendu si la décision avait été prise plus tard dans l’approche sur Beyrouth) ? Evidemment Damas est plus proche que Chypre: 52 miles (84 km). Rappelons que Amman, est à 109 miles (179 km) de Beyrouth, donc plus proche aussi que Chypre. Le pilote n’ayant jamais envisagé Chypre directement devait très certainement ne plus avoir assez de carburant … sur la meilleure compagnie au monde ??? Va-t-on ouvrir aussi une enquête contre Air France avec menace de retrait de licence de vol de la compagnie pour 3 ans à l’instar de la menace lancée contre Ryanair ? Ou y aura-t-il deux poids, deux mesures ? A suivre …
Caipiroshka a commenté :
21 août 2012 - 15 h 37 min
Avant de tous vous répandre en suppositions et en commentaires stériles, voire hostiles à AF pour certains, prenez le temps de laisser reposer les choses. Les réponses arrivent en général assez rapidement !
Mais je crois que beaucoup, dans ces posts, éprouvent du plaisir à la critique infondée et aiment à se faire mousser alors qu’ils n’y connaissent rien… (Cette dernière remarque ne vous est pas adressée Marc, la réponse correspondait le plus à vie message).
Voici un élément de réponse à certaines questions :
Dépêche AFP du 20/08/12
Air France a expliqué lundi que des difficultés avec le contrôle aérien syrien n’avaient pas laissé à son vol Paris-Beyrouth d’autre choix que se poser à Damas mercredi, une décision vivement critiquée par le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius. N’ayant pu se poser à Beyrouth pour des raisons de sécurité, un Airbus A330 d’Air France avait du faire le plein à Damas avant de se poser sur l’aéroport chypriote de Larnaca, où les 174 passagers avaient été pris en charge. Ils sont arrivés à destination jeudi. “Les décisions dans ces circonstances sont compliquées à prendre mais en plein conflit, se poser à Damas, vous conviendrez avec moi que ce n’était probablement pas la décision la plus pertinente, et je suis diplomate en disant ça”, a déclaré Laurent Fabius sur RTL. “Se poser à Damas, c’était exposer la sécurité des gens qui étaient à l’intérieur de l’avion (…) notamment des personnes du Liban qui étaient recherchées par le régime syrien”. En fait, l’enchaînement des événements n’a pas laissé le choix au commandant de bord, a indiqué la compagnie, rappelant qu’elle était “en contact permanent avec la cellule de crise du ministère des Affaires étrangères tout au long du vol”. Alors que l’A330 d’Air France approchait de Beyrouth, la situation s’est rapidement détériorée. La route de l’aéroport, sur laquelle des milliers d’enlèvements ont eu lieu pendant la guerre civile (1975-1990), était coupée par des hommes en armes.
Air France a donc décidé de dérouter l’appareil sur Amman, en traversant l’espace aérien syrien. Amman est avec Le Caire et Larnaca un des aérodromes de dégagement prévus lorsque Beyrouth n’est pas disponible. La capitale jordanienne est une destination régulière d’Air France, qui y dispose d’une équipe en permanence. En revanche, elle ne dessert pas Larnaca, a souligné le directeur de permanence à Air France, Pierre Caussade. “L’espace aérien syrien est totalement ouvert, emprunté par des avions du monde entier”, a-t-il ajouté. Mais l’équipage n’a pas obtenu du contrôleur aérien syrien la trajectoire qu’il escomptait. “Le contrôleur lui a même demandé de changer de cap à 270°, au lieu de faire simplement un virage à 90°… L’équipage s’est retrouvé avec assez de carburant pour se poser à Damas mais n’en avait plus assez pour aller raisonnablement à Amman”. A ce moment là, il n’en avait pas non plus assez pour rallier Larnaca. Incompréhension, incompétence, ou mauvaise volonté du contrôleur envers une compagnie qui ne se pose plus à Damas depuis mars dernier et un pays très critique envers la Syrie ? Air France n’a pas voulu se prononcer sur les raisons qui n’ont pas permis d’obtenir la route souhaitée. “Autant la relation entre l’équipage et le contrôle aérien en altitude a été difficile, autant les contacts avec le contrôleur de l’aéroport se sont passés tout à fait normalement”, a souligné M. Caussade. Apprenant qu’il faudrait payer le carburant en espèces, les transactions par carte bancaire étant impossibles, le pilote a recensé les sommes dont les passagers disposaient en espèces. Le code des Transports lui permet en effet d’emprunter de l’argent auprès des passagers “en cas de difficultés dans l’exécution de son mandat”.
Il n’a finalement pas eu recours à cet emprunt, le chef d’escale d’Air France à Damas, était entre-temps arrivé à l’aéroport et avait fait jouer son crédit pour obtenir le kérosène nécessaire, a expliqué M. Caussade. Une fois le plein effectué, l’avion était reparti en moins de deux heures. M. Caussade a, par ailleurs, confirmé que l’appareil avait eu une anomalie technique sur ce vol, une information qui circule sur les réseaux sociaux.
Un voyant signalait un “défaut de dégivrage du pare-brise du côté du copilote”, une défaillance sans conséquence en été au Proche-Orient, a-t-il relevé.
Marc a commenté :
21 août 2012 - 21 h 43 min
Merci Caipiroshka pour ces éléments qui renforcent encore la défaillance grave de carburant de ce vol Air France.
Donc Air France savait avant d’atteindre Beyrouth qu’il n’y atterrirait pas comme le commandant était en contact avec la cellule de crise du Ministère des Affaires Etrangères tout au long du vol et que c’est à l’approche de Beyrouth que la décision a été prise. Il n’y a donc eu aucun temps de vol “perdu” à tourner au dessus de Beyrouth.
Là ou cela devient inquiétant c’est que le temps de vol vers Damas n’est pas “énorme”, même en faisant un virage à 270° au lieu de 90°, et que là (dixit le communiqué publié ci-dessus), “l’équipage s’est retrouvé avec assez de carburant pour se poser à Damas mais n’en avait plus assez pour aller raisonnablement à Amman” : sidérant ! Rappelons que la distance de Damas à Amman est de 109 miles (175 km) et se parcoure assez rapidement an avion …
Il faut bien moins d’une heure, probablement une demi heure au maximum en réalité, pour faire ce petit crochet Beyrouth Damas (avec virage à 270¨) et ensuite Damas Amman ! Et là pas assez de carburant pour cela …
Et l’Espagne ouvre une enquête contre Ryanair et les médias critiquent vivement la compagnie alors que ce n’est qu’après une heure de vol supplémentaire que le commandant a demandé un atterrissage prioritaire …
Que dire ici du manque flagrant de carburant de ce vol Air France: je réitère les questions essentielles: va-t-on ouvir une enquête aussi sur ce point ? Avec menace de retrait de la licence de vol de la compagnie pour 3 ans si les faits se confirment ?
Quelque soit le résultat, pour ma part, mon choix se portera, chaque fois que cela sera possible, sur la compagnie qui embarque du carburant pour une heure (et non celle pour 30 minutes). N’en déplaise à certains …
A suivre …
Ledru Didier a commenté :
22 août 2012 - 9 h 44 min
Une question d’ordre pratique :comment procéderez vous devant une compagnie À ou B ouC,pour savoir si elle emporte 30 ou 60 minutes de vol de supplément carburant?Vous demanderez à ses services commerciaux avant d’acheter votre billet?Vous demanderez au personnel d’enregistrement à l’aeroport(qui n’appartiendra peut être même pas a cette compagnie)?Vous demanderez à l’hôtesse en embarquant?
Et si on vous répond 60mn,vous y croirez?
Et si on vous répond 30mn,vous débarquez ?,vous refusez d’enregistrer et de prendre ce vol(au risque de perdre votre billet s’il est sans modif possible de réservation,voire non remboursable)??
Votre choix est estimable,mais la manière de le vivre suscité des interrogations….
En tout cas,bon courage!!!!
Marc a commenté :
22 août 2012 - 16 h 24 min
Assez simple: pour commencer éviter Air France, ce sera un bon début ! Je n’aurais jamais osé imaginer qu’un “grande” compagnie ose jouer ainsi avec la sécurité des passagers ! J’avais déjà eu certaines inquiétudes auparavant avec certains incidents, maintenant, avec ce dernier pas franchi, cela devient du domaine “grand public”.
Les compagnies low cost sont sécurisées à 100% car au moindre incident les autorités vérifient tout et ne laissent rien passer. Deux poids, deux mesures mais qui profite aux voyageurs Low Cost, n’en déplaise à certains.
Quant à certaines grandes compagnies, et en particulier certaines, sachant que les médias grand public ne relayent pas tout à leur sujet, elles prennent peut être des libertés qu’elles en devraient pas.
PS: Pour revenir sur un point que vous soulevez me demandant si je débarque d’un avion qui ne me donne pas confiance, ma réponse est OUI ! J’ai hésité à le faire une première fois sur un Airbus qui présentait un souci électrique avant le décollage (mais l’équipage décide de décoller quand même sans révision approfondie) … ce souci est à nouveau apparu sur le taxi way après l’atterrissage: à 1 ou 2 minutes près, c’était le crash. Et une seconde fois, en hiver, je suis monté dans un appareil couvert de givre et aucun système de dégivrage n’était visible sur l’aéroport, ce qui m’étonnait … j’ai failli sortir aussi mais j’ai donné une chance jusqu’à la piste de décollage et les camions se trouvaient là car le froid était très intense et le faire pile avant le décollage était le plus sage en effet. Je ne m’étalerai pas sur divers incidents vécus au cours de centaines de vols et parfois très mal gérés par certains équipages, mettant parfois la vie de passages malades à bord en danger. Ne vaut-il mieux pas perdre un ticket d’avion que la vie ? Mais chacun ses choix …
KJM a commenté :
27 août 2012 - 9 h 56 min
En Europe, il me semble que la quantité de carburant qu’un avion de ligne doit emporter est déterminée en fonction de la réglementation européenne (JAR-OPS 1) du moment que la compagnie est signataire (ce qu’est le cas d’Air France). Donc, du moment que la compagnie respecte la réglementation il n’y a pas de raisons de se poser des questions sur ce sujet. La question de base est: Air France a t-elle respecté la réglementation JAR lors de ce fameux vol Paris-Beyrouth? Et si la réponse est oui: Quel a été l’enchainement des événements qui ont amené l’avion d’AF à se retrouver en pareille situation d’urgence carburant?
frankton a commenté :
21 août 2012 - 9 h 04 min
Notre “homme eu parapluie”(en référence à l’affaire du Rainbow Warrior et du sang contaminé fait comme ses acolytes du gouvernement, il brasse de l’air.
Marc a commenté :
27 août 2012 - 10 h 31 min
Je suis tout à fait d’accord avec vous … mais Ryanair, compagnie européenne, est soumise au même règlement et on lui reproche de ne pas avoir eu plus de carburant au dessus de Valence où les appareils avaient tourner pendant 1 heure … donc avec une réserve de carburant d’une heure à priori, … ce que ce vol Air France n’avait pas d’après les récits publiés actuellement et aucun démenti d’Air France à ce sujet.
Ne dites pas qu’Air Fance ne consulte pas ce forum …
enzo277 a commenté :
22 août 2012 - 7 h 30 min
Je rajouterai, pour ceux qui connaissent la région, qu’Israël est interdit de survol pour un avion en provenance du Liban, cause: état de guerre entre les deux pays. Comment fait-on pour aller de BEY à Amman sans survoler ni Israël, ni la Syrie?
Rappelons qu’Amman a été privilégié à Larnaca du fait de la présence d’une équipe de maintenance d’AF. Pas forcément idiot d’y penser en cas de déroutement. A méditer pour tous ceux qui n’ont jamais piloter un avion…
Ledru Didier a commenté :
22 août 2012 - 9 h 47 min
Et comment font les lignes régulières de tous les pays d’Europe pour aller à Amman sans survoler ni Israël ni la Syrie en provenance de Londres,Paris,Francfort ou ailleurs?
Marc a commenté :
22 août 2012 - 16 h 28 min
J’ignore les plans de vol … mais en regardant une carte, il reste une possibilité évidente et simple via une boucle au dessus de l’Egypte via le Sinaï, la Mer Rouge et Aqaba. Mais pour une réponse précise,je suppose qu’un pilote va répondre.
Ledru Didier a commenté :
22 août 2012 - 18 h 42 min
A Marc:
Sur le contournement d’Israel par le Negev et Aquaba pour aller à Amman:non,je ne crois pas que cela se fasse ,sauf si des “opérations aériennes militaires sont en cours”…(Idem à ce qui s’est fait sur/autour de l’Irak ou la Lybie quant des opérations étaient en cours,mais qui ne s’est plus fait ensuite de manière permanente quand ces opérations cessent…)
Par principe vous ne choisirez donc plus AF….Soit,mais comment être sur que vous respectez cette promesse?
Et par principe vous dites que les low-costs étant très surveillées appliquent au pieds de la lettre toutes les règles : peut être pas faux comme principe…mais comme elles ont aussi pour principe de faire les choses “à minima réglementaire”pour une question de couts(on peut les comprendre,d’ailleurs!)…vous n’aurez pas plus de certitude qu’elles ont 60mn de kérosène au lieu de 30 mn….D’ailleurs je ne sais toujours pas comment vous allez vous y prendre pour vérifier tout cela (et tout le reste!)…mais votre méthode pourrait en intéresser plus d’un ici,(dont moi,après tout,s’il s’agit de notre sécurité!!!),aussi n’hésitez pas à sortir de l’incantatoire et à l’expliciter…
au non de tout ceux qui en tireront profit,je vous en remercie.
Barbe Bleue a commenté :
22 août 2012 - 10 h 50 min
@Caipiroshka (à la tienne). Merci pour l’explication. Mais ce que la plupart des intervenants demandent maintenant, c’est qu’on nous garantisse que cela ne se reproduira plus ! Et là, étrangement, nulle part je n’ai vu de réponses rassurantes des responsables AF. Au contraire, partout on nous explique qu’en gros, on ne pouvait pas faire autrement, et que c’est la faute à pas de chance, au contrôle aérien en Syrie, à une succession d’évènements malheureux… Mais que vous faut-il de plus pour vous réveiller ? Les faits sont là, un avion AF a dû atterrir à Damas, pays en guerre. Vous les acceptez ? Moi pas. Et je ne suis pas le seul. Et Fabius a raison ici de ne pas les accepter non plus, n’en déplaise à certains. Donc que fait-on ? On se demande ce qu’il aurait fallu faire pour éviter d’en arriver là. Donc on questionne, quitte à remettre en cause certains choix, douteux. Choix numéro 1 : l’aéroport de dégagement de Beyrouth = Amman. Cela oblige à survoler la Syrie et à céder aux caprices de ses contrôleurs aériens car interdiction de survoler Israël. On continue d’accepter cela ? Clairement la réponse doit être NON. Mais on veut le voir ECRIT, on veut qu’un responsable AF ait le courage de reconnaître que c’était un mauvais choix de laisser Amman en aéroport de dégagement et qu’il change pour (Larnaca ? Autre ?), voilà, dîtes-le, reconnaissez vos erreurs pour une fois et je vous assure que cela ne fait pas de mal de temps en temps ! Choix n°2 : la quantité de carburant. Je ne suis pas un spécialiste mais je me demande s’il ne vaudrait pas mieux, pour cette région particulière du proche Orient, appliquer des règles spécifiques et avoir une réserve de sécurité plus importante que pour l’Europe où on n’a pas ces pb géopolitiques. Bref, ne peut-on pas prévoir plus, pour pallier ces difficultés que nous connaissons dans les pays arabes ? Je ne fais que poser la question, je suis sûr que les réponses des spécialistes ne vont pas manquer. Je ne demande pas de réponses sur la procédure actuelle (puisqu’on a vu qu’il y a un problème avec cette procédure), je demande comment on peut l’améliorer !
Ledru Didier a commenté :
22 août 2012 - 11 h 14 min
Bravo……Rien a rajouter….
enzo277 a commenté :
23 août 2012 - 6 h 30 min
En venant de Paris, Londres ou Francfort, on ne vient pas du Liban. Donc pas de problème pour survoler Israël. Le problème concerne le transfert entre les contrôleurs libanais et israéliens: il n’existe pas étant donné l’état de guerre entre ces deux pays. Étant résidant au Liban et présent sur place la semaine dernière, le plus simple était naturellement de… se poser à Beyrouth. La situation n’était pas du tout inquiétante, l’équivalent d’une manif de cheminots SNCF en grève tout au plus. D’ailleurs, tous les avions s’y sont posés sans problème. Pour être précis, la route conduisant à l’aéroport – puisque c’est l’origine du problème – n’a été bloquée que deux heures. Pour cela, fallait-il encore que la cellule Moyen-Orient au quai d’Orsay ne soit pas trop aux fraises. Cette fois, AF et les autorités françaises ont m…dé. Quand on connaît les liens entre la France et le Liban, la forte présence française sur place, sans compter que notre ministre était déjà sur place, je dirais que c’est tout aussi inquiétant.
Effectivement, pour la suite, le plus simple est de choisir Larnaca en dégagement. C’est vraiment tout proche de BEY. Et c’est l’UE…
AF addict a commenté :
24 août 2012 - 9 h 57 min
Eh oui… mais en choisissant Larnaca, pas d’Escale AF !
Alors qui se tape la gestion des passagers, de l’avion, des hotels une fois tout ce petit monde posé à Chypre… ???
Au lieu d’aller tranquillement dormir, c’est le CDB qui s’en trouve soudain responsable !
Et là, début des tracas.
Pour s’éviter une telle galère, on préfère tenter de survoler la Syrie.
Fin des explications
Marc a commenté :
24 août 2012 - 10 h 36 min
“Tenter” de survoler la Syrie … plutôt que d’avoir quelques tracas administratifs à Chypre: rassurant !
D’autant que le vol n’est resté que 2 heures à Damas pour de toue façon ensuite aller … à Chypre … et donc cela n’a fait que de retarder les tracas administratifs d’environ 3 heures si je compte bien. Vive Air France !
trucmuche a commenté :
27 août 2012 - 11 h 22 min
Eh oh vous n’allez tout de même pas demander à un seigneur de se taper un job de gueux avec ses beaux galons sur la manche… Et pourquoi pas faire le ménage à bord !!! Malheureux
léon a commenté :
25 août 2012 - 0 h 29 min
Quelle brêle ce Fabius avec sa g… bouffie par l’excès de caviar il me donne envie de gerber à chaque apparition , pour ses commentaires n’en parlons même pas !
fbarby a commenté :
25 août 2012 - 7 h 41 min
Tiens, le retour des commentaires au faciès : tu as l’estomac vraiment trop sensible, tu ne devrais pas prendre l’avion . Je connais un Léon dont la gueule est bouffie par l’excès de connerie, mais c’est un autre sujet, quoique pas éloigné de l’aviation, puisque si les cons volaient …..
léon a commenté :
28 août 2012 - 13 h 24 min
Tocard de socialo toi t ‘es trop c.. (modéré) pour voler tu es une épave !
fbarby a commenté :
28 août 2012 - 13 h 48 min
L’invective tient place d’argument, l’insulte tient place de commentaire, tu devrais faire un minimum de généalogie, car tu ne sembles pas savoir d’où tu viens, déjà que tu ne sais pas où tu vas ! Etre traité de con par un individu comme toi, c’est un énorme honneur et une grande fierté 8 Je t’en remercie donc .
EHO a commenté :
29 août 2012 - 14 h 11 min
Je vois que mon commentaire sur les supposées coincidences dans cette affaire et donc la possibilité d’une manipulation n’a pas été postée. Pourriez vous m’expliquer pourquoi?
Joël Ricci a commenté :
29 août 2012 - 15 h 12 min
@EHO. Si vous parlez du commentaire daté du 28/08/2012 à 10h46. Il a bien été posté mais vous l’avez enregistré sur l’article “Air France s’explique après la collecte d’argent auprès des passagers” et non sur le suivant “Air France à Damas: la politique s’en même”. Sans doute la raison pour lequel vous ne l’avez pas vu, avec tous les nombreux commentaires sur le sujet…
Cdmt,
Air Journal
EHO a commenté :
30 août 2012 - 9 h 33 min
Effectivement je me suis perdu dans les différents articles.
Je vous remercie pour votre intervention et merci d’accepter mes excuses.
attachboy a commenté :
5 septembre 2012 - 17 h 37 min
C’est à la direction d’air France de s’expliquer, pas au pilote. Ils peuvent bien essayer de se dédouaner, ils sont responsables. Que se serait il passer si les syriens avaient décider de garder les passagers en otage ? Imaginez l’ambassadeur exposé comme un trophée à tv syrienne… Étant donner que les syriens bombardent leur propre population, ils sont capable du pire.
Ce qui s’est passé est inexcusable.