La grève des pilotes de droit français de la compagnie aérienne low cost easyJet a pris fin hier, le syndicat et la direction étant parvenus à trouver un terrain d’entente. Aucun risque donc sur le trafic passager de la spécialiste britannique du vol pas cher ce vendredi et dimanche : le syndicat SNPL France Alpa a signé un accord avec easyJet le 16 août 2012 et immédiatement levé la grève lancée mercredi et qui devait durer deux jours de plus. Dans un communiqué succinct, le syndicat déclare avoir « obtenu des réponses satisfaisantes » à ses revendications suite aux négociations, lors d’une réunion à l’aéroport de Roissy. Aucun détail n’a transpiré sur le résultat des négociations, mais le SNPL « reste vigilant sur la mise en œuvre des mesures figurant dans l'accord de fin de conflit ». Les pilotes de droit français d’easyJet réclamaient une augmentation de salaire supérieure à celle proposée par la direction, qui « compenseraient à peine l’inflation alors que la compagnie a dégagé plus de 300 millions d’euros de bénéfices » ; la revalorisation de la partie variable du salaire, et un bonus exceptionnel (2% du salaire annuel) lié aux résultats. Même si l’appel à la grève a été bien suivi par les quelques 250 pilotes, leur mouvement n’a eu aucune incidence sur le trafic mercredi, easyJet ayant eu recours à des pilotes étrangers ou ne venant pas de ses bases à Paris (CDG et Orly), Lyon, Nice et Toulouse. Une réaction facilitée par la loi Diard entrée en vigueur en mars dernier, qui oblige les employés de l’aérien à se déclarer en grève 48 heures à l’avance.