Lors du du 68 ème congrès de l’Association internationale des transporteurs aériens (IATA) à Pékin, Naresh Goyal, président de Jet Airways, a vivement critiqué le taux d’imposition des taxes aéroportuaires en Inde. Naresh Goyal a expliqué partiellement la crise économique que traversent les compagnies indiennes, notamment Kingfisher et India Airlines, par le taux de taxation des aéroports indiens de 2 à 3 fois plus élevés que ceux ailleurs dans le monde, « laissant seuls les Chinois ». Comparant les compagnies aériennes chinoises avec leurs homologues indiennes, il a soutenu en effet que les compagnies aériennes chinoises étaient toutes propriétés du gouvernement chinois et qu’elles avaient « le solide soutien de leur gouvernement, non pas depuis aujourd’hui, mais depuis très longtemps ». D’autre part, « le gouvernement chinois ne taxe pas ses propres transporteurs et il y a des tas de services support auprès d'eux ». Le PDG de Jet Airways, a d’autre part dénoncé la récente décision du gouvernement d’importer en direct leur kérosène  afin de se le procurer à moindre coût–Kingfisher, SpiceJet et Air India ont d’ailleurs obtenu ces autorisations- en expliquant que l’Inde n’avait pas les structures nécessaires à cette importation, et que cela ne pouvait être une option. Enfin, Naresh Goyal a infirmé l’information du Center for Asia Pacific Aviation (CAPA) selon laquelle Jet Airways était prête à commander cent Airbus A320 et louer jusqu’à dix A330, afin d’accompagner sa croissance sur les vols intérieurs et en Europe au moment où Kingfisher Airlines et Air India dans une moindre mesure, sont en perte de vitesse sur leurs marchés. « Nous prévoyons seulement de recevoir encore quatre Airbus A330-300 dans la première partie du prochain  exercice financier », a-t-il affirmé.