La compagnie aérienne Kenya Airways a concédé des bénéfices deux fois moins importants que l’année dernière. Kenya Airways, dont l’exercice comptable se terminait au 31 mars, a enregistré un profit de 19,5 millions de dollars, en baisse de 50 % par rapport à l’année précédente, en raison du cours élevé du prix du carburant, de la crise dans l’euro zone ou du contexte général plutôt pessimiste. Ces bénéfices en baisse n’altèrent en rien son appétit, la compagnie indiquant qu’elle continuera d’ouvrir de nouvelles routes, d’investir dans sa flotte. Fin mai, elle avait d’ailleurs donné ses plans d’une expansion en Amérique du Nord, du Sud ainsi que l’Australie d’ici 2017. En Chine où elle ne dessert aujourd’hui que la seule Guangzhou, elle prévoit d’ajouter à son réseau d’ici 2021 les villes de Pékin, Shanghai, Chengdu, Chongqing, Xiamen, Kunming et Urumqi. Elle lancera aussi de nouvelles routes vers l’Inde  et au moins trois autres en Asie. Sa flotte devrait tripler d’ici dix ans avec 107 avions et son nombre de destinations passera de 56 aujourd’hui (45 routes sont africaines) à 115. Mais dans l’immédiat, Kenya Airways, en joint venture avec KLM et en accords de partage de codes avec Air France, Alitalia, Aeroflot, Jet Airways, Korean Air ou Air Mauritius a lancé cet été une liaison entre l’aéroport Jomo Kenyatta de Nairobi et Dubai (trois liaisons par semaine) pour arrêter celle entre Mascate et Rome.