Malgré la demande, la compagnie aérienne roumaine ne devrait pas affréter de nouveaux vols à destination des Etats-Unis, selon le gouvernement roumain, car ces lignes ne sont pas rentables. Le retour de TAROM aux Etats-Unis n’est pas pour tout de suite. En effet, le gouvernement, qui détient encore 96,95% de la compagnie, estime qu’elles coûteraient trop cher. En effet, selon le président de l'Etat roumain, TAROM perdait des « dizaine des milliers de dollars » par vol lorsqu’elle exploitait des lignes entre Bucarest et New York, une route qu’elle a abandonnée au début des années 2000. A noter qu’aucune compagnie n’opère de vol direct entre la Roumanie et les Etats-Unis. Toutefois, TAROM propose des vols vers Détroit, New York et Washington avec escale, grâce aux accords de code share avec ses alliées de SkyTeam, notamment Air France. Afin de répondre à la demande du Fond Monétaire International (FMI) et de l’Union Européenne, le gouvernement roumain a décidé en août dernier de mettre en vente 20% de ses actions de son pavillon national, en excluant toutefois une privatisation pure et simple. A la tête d’une flotte de 26 appareils, TAROM dessert 53 destinations en Europe, Afrique et au Moyen-Orient. Outre ses partenaires d’alliance, elle a signé des accords de partage de codes avec Austrian Airlines, Brussels Airlines, Cyprus Airways, Jat Airways, Lot Polish Airlines, Middle East Airlines ou encore Royal Jordanian.