La réussite financière des compagnies aériennes arabes n’est plus une légende. Et celle-ci pourrait être en partie expliquée par leur ouverture sur des marchés émergents tels que la Chine. En effet, Toby Strokes, spécialiste de l'aviation pour le cabinet d'audit Ernst and Young, s’est exprimé lors d’une conférence mardi dernier axée sur les perspectives du secteur aérien au Moyen-Orient et en Afrique du Nord : « il ne s’agit pas d’une particularité mais bien d’une nécessité pour les compagnies aériennes, afin de rester performantes et compétitives. » Ce sont donc des compagnies comme Emirates Airlines, Etihad Airways et Qatar Airways, qui ont continuellement élargi leurs réseaux aériens en Chine, et qui se sont vues dans l’obligation de ne plus uniquement se concentrer sur les aéroports de la côte est chinoise. Celles-ci ne peuvent se permettre de négliger les villes émergentes situées dans le centre et l'ouest du pays, a indiqué M. Stokes, citant l'exemple de Chongqing, métropole du sud-ouest de la Chine. Toutefois, ces performances ne sont pas uniquement liées à l’omniprésence de ces 3 acteurs sur ces marchés fructueux. Leur flexibilité face aux mutations du marché, analyse-t-on du côté de Dubaï, mais aussi la qualité supérieure de leurs réseaux et de leurs services y sont pour beaucoup.