L’avionneur franco-italien a annoncé mercredi des chiffres record pour 2011, avec 157 appareils vendus. Fort de ce succès, ATR va devoir augmenter les cadences de livraisons. L’aéronautique européen se porte bien. Comme Airbus (534 avions livrés et 1419 commandes nettes pour l’année dernière), ATR, coentreprise entre EADS et le groupe italien Finmeccanica, a annoncés des chiffres record pour 2011, avec 157 commandes fermes, plus 79 en option. Son carnet de commandes s’établit dorénavant à 224 avions, ce chiffre comprenant l’annulation d’une partie de la commande de Kingfisher Airlines (38 appareils). Mais ATR a aussi gagné l’année dernière une dizaine de nouveaux clients parmi lesquels Israir (troisième compagnie israélienne derrière EL Al et Arkia), Virgin Australia, Borajet ou encore Tame, basée en Équateur. Le spécialiste du turbopropulseur revendique dorénavant 70% du marché des jets de moins 90 sièges, loin devant ses deux principaux concurrents Bombarbier et Embraer. Il faut dire que ses avions à hélice coûtent 50% moins cher et consomment moitié moins de kérosène qu'un jet pour un temps de vol moyen. Ces succès vont donc avoir une conséquence directe sur la production d’ATR. N’ayant livré que 54 appareils en 2011 (dont tout de même ses premiers ATR 72-600 à Royal Air Maroc, Azul Linhas Aereas Brasileiras, la société de leasing Air Lease Corporation et Caribbean Airlines), il se doit d’augmenter la cadence. Le groupe prévoit de livrer plus de 70 appareils en 2012 et de porter ses livraisons annuelles à au moins 80 appareils à partir de 2013.